We are the managers : La campagne social media de Football Manager

campagne social media

Le 13 novembre prochain est une date à sur-ligner de son Stabilo® jaune fluo. En effet, dans un mois, le nouvel opus de la plus célèbre des simulations sportives, le jeu le plus influent du monde – (c’est le magazine VICE Sport qui le dit)-  Football Manager 2016 sortira officiellement. Pour les plus accros (dont votre serviteur), vous aurez accès à la version bêta du jeu en le pré-commandant, et donc y jouer deux semaines avant sa sortie officielle.

Pour teaser la sortie du jeu, les équipes marketing proposent depuis la mi-juillet du contenu original pour les fans avec la création du hashtag #WeAreTheManagers.

Football Manager c’est quoi? (uniquement pour les profanes)

Football Manager (ou plus anciennement Championship Manager) est une simulation de gestion qui vous met dans la peau d’un entraîneur d’un club de football. Ce jeu est surtout célèbre pour la richesse de sa base de données. En effet celle-ci répertorie tous les joueurs de la planète ainsi que leurs caractéristiques propres, avec un degré de réalisme inouï. Si bien que certains clubs professionnels (bien réels) l’utilisent pour recruter. On peut citer l’exemple d’Everton qui a signé un partenariat avec l’équipe de scout du jeu. En France, on sait que l’OGC Nice a utilisé cette base de données pour recruter le défenseur central Nemanja Pejčinović (cadre de l’équipe pendant 4 saisons). Bonne pioche pour le club azuréen, grâce en partie à Football Manager.

Football Manager est aussi un révélateur de futurs stars mondiales du foot. Les équipes du jeu arrivent bien souvent à déceler le potentiel d’un jeune joueur bien avant que celui-ci ne perce dans la réalité. Des joueurs comme Zlatan Ibrahimovic ou Cristiano Ronaldo n’étaient pas des inconnus pour les férus du jeu lorsqu’ils ont été transférés respectivement à l’Ajax ou à Man United.

C’est à ce degré de réalisme que l’on doit le succès de cette simulation. Faire gagner la Ligue des Champions avec le club de son cœur est un rêve qui devient à la portée du supporter lambda. Toutefois pour une personne ne s’intéressant pas au foot, il est difficile d’en expliquer le principe. Ce jeu – et les émotions – qu’il procure sont pour les véritables initiés. En effet, les non initiés ne comprennent pas que l’on ne soit pas vraiment actif pendant un match ou encore (dans les versions précédentes) ils comprennent difficilement l’intérêt de lire le déroulé d’un match.

Tous les ans – même si Sega (l’éditeur) reste discret sur les ventes – près de 2 millions d’exemplaires sont vendus. Par ailleurs, Sega essaie de monétiser d’une autre façon cette incroyable base de données en créant, comme précédemment dit, des partenariats avec les clubs. Car mine de rien, 1300 personnes (bénévoles ou salariées) parcourent chaque année les stades de la plupart des pays jouant au football pour observer les jeunes joueurs.

La campagne #wearethemanagers

Derrière ce hashtag se cache le signe de ralliement des managers 2.0. En effet, pour la prochaine sortie de la nouvelle version  la campagne social media se base sur l’histoire qu’ont les joueurs avec Football Manager. Cela peut paraître fou mais ce jeu fait partie intégrante de la vie de ses utilisateurs. Cette campagne met l’accent sur la communauté Football Manager en lui faisant raconter la relation particulière que ses membres entretiennent avec la simulation au fil des années. Car ici, on parle d’une série qui a débuté en 1993. Pour ma part j’ai débuté avec « Football Manager: saison 97/98 » soit il y a presque 18 ans. Des podcasts vidéos paraissent régulièrement autour de ce thème sur les réseaux sociaux officiels de Football Manager pour illustrer la campagne. Plusieurs personnes plus ou moins connues parlent de leur « expérience » Football Manager. Baptiste Lorber (Golden Moustache), Carlo Cudicini (ancien gardien de Chelsea), Nacer Chadli (joueur de Tottenham), Mark Chapman (journaliste BBC) ont fait une vidéo dans ce sens.


En regardant ces vidéos, on se rend compte que chaque joueur peut raconter sa propre histoire. C’est ici que le hashtag #wearethemanager prend tout son sens. En effet, la communauté peut poster et faire partager sur les réseaux sociaux sa propre histoire en rapport avec ce jeu. Les meilleurs seront partagées sur les réseaux sociaux officiels de Football Manager et le site web crée pour l’occasion.

Cette campagne de teasing est réussie dans le sens où elle fait appel aux émotions de la communauté de joueurs. L’équipe de Football Manager a utilisé au mieux la part de Storytelling qu’elle pouvait retirer de l’expérience du joueur. Un modèle que d’autres marques qui durent dans le temps devraient suivre.

Pour ma part, l’un des plus beau accomplissement de mon année 2014 est d’avoir gagné la Ligue des Champions avec Bastia (avec Hervin Ogenda en MVP). Preuve à l’appui.

 

Community manager: les muses geeks

Community manager

Le boulot de social media manager n’est encore vraiment perceptible pour le grand public. En effet, on ne s’attarde que très rarement sur les personnes qui sont derrières les comptes Facebook, Twitter, Insta etc… des marques que l’on aime. Il faut  dire aussi que le métier de community manager et – à plus large échelle celui de responsable de la stratégie sociale media –  est un métier de l’ombre. Il ne viendrait à l’idée d’aucun CM digne de ce nom de signer un post ou visuel. La star c’est la marque, la société pour lesquelles le CM met tout son talent. Néanmoins, on arrive quelque fois à mettre un visage sur certains d’entres eux. Car Ils mettent leur image au service de la marque qu’ils représentent. Aujourd’hui en l’occurrence nous allons nous intéresser à 2 social media manager féminines.

Adri Cowan muse social media de Marvel

Nous avions parlé dans un précédent article de la stratégie social media de Marvel, et combien elle était efficiente en plus d’être fun. On le doit essentiellement à Adri Cowan.  C’est elle, avec son équipe de créatifs qui planifie la publication de contenu de tout l’univers Marvel. Marvel sur les réseaux sociaux, ce n’est pas seulement l’éditeur de comics ou le producteur de films, c’est aussi des séries télé, des jouets et bien d’autres choses. On avait pu voir l’excellent boulot qu’elle et son équipe abattaient sur les différentes plateformes sociales dans notre article par ailleurs. Elle a su instaurer un ton professionnel et neutre sans pour autant négliger l’humour omniprésent chez Marvel. Elle est connue aussi grâce à son utilisation personnelle des réseaux sociaux. En effet, son compte Twitter est drôle et cool, et elle ne parle que très peu de Marvel.

Marvel community manager
Adri Cowan posant derrière le célèbre bouclier

Adri Cowan distille aussi ses conseils sur les réseaux sociaux via son site Rogue Social

Meagan Marie la Lara Croft des réseaux sociaux

Le studio Crystal Dynamic n’est plus à présenter. Ce sont les créateurs de Tomb Raider. On leur doit aussi le renouveau de leur héroïne culte dans un reboot de très grande qualité. La suite est prévue pour fin 2016. Meagan Marie est la senior community manager du studio et elle donne de sa personne. En effet, celle-ci est fan de cosplay. C’est pour cela qu’elle a lancé un appel pour le plus grand rassemblement de cosplay de l’histoire. Pour le Comic Con, elle attend un maximum de Lara Croft pour fêter le lancement du nouveau jeu.

Elle s’est déjà prêtée au jeu avec une série de photo en Lara Croft. Avec notamment un shooting en Islande (puisque le nouveau jeu se déroulera dans un décor enneigé)

Lara croft Cosplay
Meagan en Lara Croft

Sur sa page Facebook personnelle, on peut voir toute une série de photos d’elle en train de confectionner ses costumes. Si bien qu’elle est plus connue en tant que Cosplayeuse qu’en tant que community manager. Pour le plaisir la voici en Wonder Woman.

Wonder woman best cosplay
En Walkyrie Wonder Woman

C’est assez rare que les community managers se mettent en scène car comme dit précédemment cela reste un métier de l’ombre. Comme par exemple lorsqu’on regarde une pub à la télé, on ne sait quelle agence marketing l’a réalisée. En théorie il faudrait s’abandonner aux marques pour lesquelles on travaille et ne pas avoir un besoin de reconnaissance maladif. Mais si la personnalité de la personne derrière les comptes sociaux est aussi un atout pour la marque, pourquoi s’en priver?

7 qualités pour être un bon social media manager

social media

Le rôle d’un manager social media n’est clairement plus limité à sa capacité à planifier ces tweets ou posts. Cette capacité à anticiper doit être naturelle. Il est donc inutile de s’en enorgueillir. Certains se restreignent à Facebook tout en présentant les jeux concours comme le Graal absolu. Un conseil, fuyez ce genre d’énergumène !! Un manager social media ne doit pas uniquement être au courant des événements tendances ou des notions « top trending », il doit être bien plus que ça. C’est bien clair un community manager doit s’astreinte à une veille quotidienne intense (ce que beaucoup ne font pas) pour savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas en temps réel. Il doit aussi posséder une grande connaissance en terme de communication multi canal et être au point avec une large suite de logiciel d’analyse. Mais pas que…

Voici un petit listing des qualités que doit posséder un bon manager social media. Cette liste n’est pas exhaustive.

Capacité journalistique

C’est une notion primordiale à l’heure du « content marketing ». La création de contenu est bien le nerf de la guerre et cela risque d’être encore de la cas dans un avenir proche. Comme on le sait, les réseaux sociaux sont la rampe de lancement de tout ce contenu. Pour avoir une stratégie de contenu cohérente, il faut avoir un vraie ligne éditoriale. C’est pour cela que des notions journalistiques de synthèse sont indispensables pour mener à un bien une vraie stratégie digitale. Le social media manager doit diriger les efforts en terme de création de contenus originaux. Des capacités rédactionnelles sont aussi attendues de sa part.

Une grande connaissance de la « Pop Culture »

Chaque social media manager doit se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde réel. Il doit se servir de cette actualité pour son contenu social media. Il faut donc pouvoir ajuster sa stratégie en fonction des événements extérieurs. Avoir une bonne culture générale (surtout pour ce qui est de la pop culture) est aussi un atout car les internautes sont en général friands de ce type de références. Il faut faire attention aux tweets ou aux posts programmés et s’adapter en temps réel à l’actualité.

Avoir le sens de l’humour

Si toutefois l’humour sert la marque et colle à son image, l’humour permet d’augmenter la viralité de vos campagnes. Inutile de dire que cela n’est pas applicable à tous les contextes. Souvenez-vous de Orangina et les roux lors de la sortie du film Harry Potter, de KLM et de la défaite du Mexique lors de la dernière Coupe du Monde; ou encore du CM de la région Rhône Alpes rebondissant sur le crash de la Malaysia Airline… Autant d’exemples (pour ne citer qu’eux) où l’utilisation de l’humour a entacher la réputation de la marque.

Par contre, utiliser l’humour pour répondre aux clients trop véhéments peut être une solution envisageable. Tout en ayant à l’esprit de remplir sa mission dans le cadre d’un SAV.

Faire preuve d’empathie

Le rôle fondamental d’un social media manager est de comprendre l’audience de sa marque le plus précisément possible. Il faut aussi qu’il ait une compréhension parfaite de la façon dont sa communauté communique. Pour être performant dans ces compartiments, il faut faire preuve une haute dose d’empathie. En effet, il faut que vous soyez capable de penser comme eux, ressentir les mêmes émotions, les même goûts. Il faut être au plus proche de son audience organique dans tous les sens du terme.

Maîtriser le storytelling

C’est une compétence essentielle en 2015. En tant qu’êtres humains, nous aimons les histoires. raconter une histoire est vecteur d’engagement. Cela fait appel à nos émotions et connecte les gens entre eux. 2015 sera l’année de l’explosion du storytelling.

Savoir utiliser les statistiques

Savoir mesuser ses résultats est aussi très importants. Mon post a t-il été efficace? La viralité est-elle efficace? Tous est affaire de chiffres. Les comprendre permet d’ajuster sa stratégie pour qu’elle soit plus performante.

Comprendre les différentes plateformes

Il va de soit qu’un bon social manager doit maîtriser les spécificités de plusieurs plateformes sociales. Les réseaux sociaux sont en perpétuelle évolution, autant dire que la vérité d’aujourd’hui ne sera pas celle de demain. En effet un post sur Facebook n’est pas adapté à Instagram etc… Un vrai social média manager doit savoir ce que chaque canal peut offrir à sa cible.

Ce sont pour la plupart des qualités primordiales quand on se prétend social media manager. Mais d’autres vertus doivent à tout prix compléter cette panoplie. En effet, le social media manager ne doit avoir de cesse d’emmagasiner de nouvelles compétences pour être le plus performant possible. On n’en sait jamais assez dans le métiers du digital.

 

Source : Etude Mashable, 14 traits every successful social media manager should have, Apr 23, 2015

 

Achat de fan Facebook : la fausse bonne idée

Like acheté

La page Facebook de votre entreprise ou de votre marque n’est pas la plus populaire. Vous êtes malheureux par le peu d’intérêt que votre communauté vous porte. Vous voyez des concurrents directs avec des milliers de fans alors que vous n’en avez que quelques centaines. Vous imaginez ce même concurrent engrangeant des billets à la pelle grâce à cette audience. Vous implorez le bon dieu pour savoir pourquoi lui et pas vous. Pourquoi lui, grand amateur de fautes d’orthographe et de publications aussi peu intéressantes que la vie sexuelle des musaraignes, et pas vous? Alors que vous faîtes tout pour partager des informations utiles à votre cercle de fans, le tout sans que maître Capello ne se retourne dans sa tombe.

Déprimant, me direz-vous. Mais l’est-ce vraiment?

Rassurez-vous votre confrère jouit peut être d’une popularité artificielle; c’est à dire qu’il aurait acheté des fans.

Acheter des fans: une bonne idée?

Il est facile pour n’importe quelle personne d’acheter des fans ou des followers. Les boites de vente de fans ont fleuri sur le web comme socialboost ou uptrafic depuis quelques années. En effet, vous pouvez acheter 50000 fans Facebook pour la modique somme de 339 euros ou 10000 followers Instagram pour 99 euros.  Une fois la transaction effectuée, vous verrez votre compte gonfler en à peine 48 heures.  Et hop à vous la popularité tant attendue et les ventes record.

Simple et efficace non?

Sauf que ce n’est pas aussi facile. Loin de là, car sans le savoir vous avez causé plus de tord à l’image de votre entreprise qu’autre chose.

Ah bon ?

Prenons pour exemple Facebook, le réseau social le plus influent de la planète avec une base utilisateurs en constante augmentation. Mais sachez le, les autres réseaux sociaux ne sont pas en reste. Souvenez-vous de cette purge de faux comptes Instagram en décembre 2014 faisant perdre des millions de followers à certaines « stars ».

En tant qu’agence de communication digitale, nous sommes clair sur ce fait: il ne faut pas acheter de fans, de followers, d’abonnés etc.

Chez Mad Monkeys Consulting nous bâtissons des communautés dans les « règles de l’art ».

Pourquoi? Parce que ce n’est pas le nombre de fans qui compte mais la qualité des échanges entre cette communauté et vous. Ce n’est plus le concours de celui qui a la plus grosse!

C’est le degré d’engagement qui compte et non pas le nombre de fans

Logiquement, les fans de votre page ont une certaine appétence pour ce que vous proposez. C’est pour cela qu’ils vous suivent, qu’ils relaient des informations ou qu’ils commentent vos posts. Ces fans vous auront trouvé par goût ou par hasard mais personne ne les aura forcé à aimer votre page. C’est par choix purement subjectif qu’ils l’auront fait. Jusqu’ici tout est clair comme de l’eau de roche.

Mais lorsque vous achetez des fans, que ce passe-t-il?

D’où viennent ils?

La première question que l’on se pose c’est : d’où viennent ces fans?  La majorité de ces faux-fans sont issus de pays comme l’Inde ou le Pakistan. Des pays qui ne sont pas votre cible et surtout des contrées  où on ne parle pas votre langue. En fait, ces fans proviennent d’usines à clic. Les pakistanais par exemple sont payés au nombre de likes qu’ils donnent (1 dollar pour 1000 likes). Aucun intérêt pour votre commerce qu’un Pakistanais aime la page de votre commerce de proximité… Il n’y a pas que les pakistanais, les faux comptes ou les bots font aussi partie de la panoplie. Là aussi aucun intérêt pour votre restaurant en Corse par exemple.

Likes achetés
Des Likes made in India pour une page française

Vous diminuez vos chances d’interaction

Votre message sera submergé dans ce flot de profils qui ne vous servent à rien. Car il faut savoir que Facebook  a changé son algorithme depuis plusieurs mois. En clair, lorsque que vous postez quelque chose, une partie de toute votre communauté verra votre post. C’est sur la popularité de ce post que se base maintenant Facebook. Plus il y a de personnes qui interagissent avec ce post plus votre communauté sera touchée par ce message. Or ici en noyant vos vrais fans avec de faux comptes, votre base non fictive (vos VRAIS FANS) ne verra plus vos posts. Vous aurez plus de fans que votre concurrent mais aucune interaction.

Votre réputation n’en sortira pas indemne

Vous pensiez qu’acheter des fans Facebook  élargirait votre audience. Mauvaise pioche, cela peut même ternir votre image. A cause de cette masse de profils inutiles et facilement identifiables, vous vous exposez au « bad buzz ». Ce qui sonnera le glas de tous vos efforts en communication digitale. Les potentiels clients qui auront flairés le pot aux roses vous feront une mauvaise pub à coup sûre. De plus ce genre de pratiques est très mal vue par la communauté des Community Managers.

Pas de retour sur investissement

Acheter des likes est donc vraiment de l’argent jeté car on a bien compris que ce n’était pas le nombre qui comptait mais l’engagement. En plus d’avoir perdu de l’argent, vous aurez peut être terni votre réputation et annihilé la base de vrais fans que vous aviez. Car ces 10000 fans ne servent à rien si ils ne lisent pas vos publications. En noyant le poisson, vous êtes sûre de ne plus avoir aucun impact. Car le plus important est bien de susciter de l’interaction avec les personnes qui aiment/suivent votre marque ou votre entreprise.

Cet argent gaspillé aurait pu être utilisé pour s’attacher les services d’un vrai community manager. Une personne dont  le métier consiste à améliorer votre visibilité sur les réseaux sociaux.

En clair au lieu d’acheter des Likes, vous auriez du faire appel à notre agence de communication. Notre pôle community management se serait fait une joie de vous aider à obtenir un vrai engagement de la part de vos fans.