Non, les réseaux sociaux ne sont pas gratuits

[COUP DE GUEULE] ⚡️ Aujourd’hui, on tombe sur cet article  du 10 Mai 2016 Les Echos Business au titre un brin racoleur : 

« Je booste la notoriété de mon restaurant grâce aux réseaux sociaux … pour 0 euro ! »

Si les conseils distillés restent en surface, ils sont pour autant cohérents et en adéquation avec la façon dont une page pro Facebook doit être administrée.
TOUTEFOIS, prétendre que cela ne coûte RIEN, NADA, NIENTE, NOTHING, ZÉRO BOULE… c’est être bien loin de la réalité. Sauf si le temps que passe ce restaurateur à alimenter sa page (et tout le tralala que cela suppose) est gratuit. Et à en juger le taux d’engagement sur la page du restaurant cité, une campagne de sponsorisation ne ferait pas de mal pour booster ses publications (merci Facebook et ton algorithme à la c**)…
 
Quand une TPE, PME ou Artisan prétend ne pas avoir le budget pour déléguer la gestion de sa communication c’est une des réalités du tissu économique. Pour autant, la réponse n’est pas totalement celle-là. C’est surtout qu’ils ne font pas de PRÉVISIONNEL SUR LE BUDGET COM de l’année suivante. Pourquoi? Entre autre, parce que ce type de communication reste encore un gadget pour la majorité.
 
De plus, de quel budget parle-t-on?
Si l’on reste dans le secteur de la restauration, un restaurant étoilé aura certainement plus de moyens à INVESTIR dans sa communication que le restaurant familial de Vescovato. Le but pour une agence étant de comprendre la demande de son client, et d’identifier ses réels besoins à partir du budget dont il dispose (ou que nous devons construire).
 
Quand les restaurateurs (les vrais) et les commerçants nous annoncent +20% sur leur CA suite au développement de leur images sur les réseaux sociaux, le retour sur investissement (ROI) est réel; et ne relève pas d’un gadget. Ce n’est pas une « Tarte à la crème » (Copyright J.R). Encore une fois, notre boulot ne consiste pas à poster un statut sur Facebook. Dans un premier temps, nous nous soucions de l’histoire de l’entreprise, ses atouts, ses faiblesses; quelque soit sa taille. Ensuite, si problématique il y a, nous proposons des solutions adaptées et sur mesure pour y répondre. Chaque action mise en place est mesurée de sorte à ajuster les suivantes et repérer un ROI.
 
🐟  Si un chef restaurateur nous dit « Cette Daurade je la cuisine de telle façon et il faut donc en parler de telle façon », nous avons tous les éléments en main pour sublimer son travail. Par contre, nous ne permettrons pas de lui faire remarquer qu’une daurade c’est bon aussi au four avec deux rondelles de tomate et un filet d’huile d’olive.
Bien qu’il soit enrichissant de pouvoir échanger sur les expériences et métiers de chacun, il faut que chacun reste à sa place. 
Tout ça pour dire les gars: CHACUN SON MÉTIER.
Non Facebook n’est pas gratuit, seule l’inscription et son utilisation le sont. Si vous n’êtes pas un professionnel des réseaux sociaux, mais que vous les maîtrisez vous avez clairement raison de les utiliser, si toutefois vous avez du temps à y consacrer…
 
Sinon, pour aller plus loin, on vous invite à lire (plutôt) cet article : Promouvoir son restaurant sur internet  (un peu de pub ne fait pas de mal).

Loi Evin et réseaux sociaux: nouvelle donne?

reseaux sociaux alcool

Même si l’expression peut paraître pour le moins inappropriée, nous fêtons les 25 ans de la promulgation de la Loi Evin. Et tout récemment, il y a eu de la nouveauté dans l’air. En effet, un nouvel article de la Loi sur la santé de Marisol Touraine vient assouplir les restrictions concernant les boissons alcoolisées. Qu’est ce qui change concrètement avec cette loi? Il est finalement toujours aussi difficile d’y répondre de façon certaine, mais on peut tout de même essayer d’en établir les frontières.

Comment un vignoble doit-il communiquer sur l’espace numérique à l’heure d’aujourd’hui? Quelles sont les nouvelles barrières pour une brasserie artisanale? Jusqu’où peut aller un producteur de liqueur sans – bien entendu – faire l’apologie de l’alcool? Comment promouvoir son activité sans se heurter à cette loi? Autant de questions pertinentes que doivent se poser les producteurs de vins, cidres, bières etc…

Depuis son instauration en 1991, peu de choses avaient évolué malgré le fait que la société de consommation ait pour sa part beaucoup changé. L’aspect numérique avait été évoqué en 2009 pour combler le vide juridique engendré par internet. Mais finalement, le flou était toujours de mise. Les réseaux sociaux, bien qu’existant déjà, n’étaient pas encore ces machines marketing que l’on connait. Le gouvernement aurait pu anticiper la montée en puissance du webmarketing, mais bon… en général l’anticipation n’est pas une des vertus premières des différents gouvernements passés depuis 15 ans (surtout dans le domaine numérique). En clair, l’essence de la loi Evin s’appliquait pour les réseaux sociaux et l’espace numérique. C’est-à-dire : pas de publicité ni d’image valorisante de la consommation d’alcool.

Ce que dit l’article 13 de la loi de modernisation de notre système de santé

Art. L. 3323-3-1.-Ne sont pas considérés comme une publicité ou une propagande, au sens du présent chapitre, les contenus, images, représentations, descriptions, commentaires ou références relatifs à une région de production, à une toponymie, à une référence ou à une indication géographique, à un terroir, à un itinéraire, à une zone de production, au savoir-faire, à l’histoire ou au patrimoine culturel, gastronomique ou paysager liés à une boisson alcoolique disposant d’une identification de la qualité ou de l’origine, ou protégée au titre de l’article L. 665-6 du code rural et de la pêche maritime.

 

A qui concrètement cette loi s’adresse t-elle? Voilà ce que dit l’article L.665-5.

Le vin, produit de la vigne, les terroirs viticoles ainsi que les cidres et poirés, les boissons spiritueuses et les bières issus des traditions locales font partie du patrimoine culturel, gastronomique et paysager protégé de la France.

Le texte est assez clair: les producteurs de vins, boissons issues des traditions locales (liqueur etc…), cidres, poirés et bières artisanales… sont autorisés à communiquer. Mais jusqu’où peut-on aller dans cette communication ?

Un nouvel eldorado pour la publicité?

Selon ses partisans, cet amendement sert à clarifier la loi Evin (ah bon…). En fait, les lobbyistes expliquent que cela permettra aux journalistes d’éviter qu’ils s’autocensurent. En d’autres termes, les articles ou contenus traitant d’une région de production ou d’une indication géographique ne sont pas considérés comme de la publicité mais de l’information. Est ce clair?

Pas vraiment…

Car finalement à travers cet amendement, il suffira que la boisson alcoolisée puisse justifier d’une origine géographique vérifiée. Facile non. Car tous les producteurs de France et de Navarre entrent dans cette catégorie. En fait, il faudra surtout justifier le fait que le lieu de production ne soit pas délocalisé…

Où est la limite de la loi Evin?

Pour les détracteurs du nouvel amendement, il n’y a plus de limite car « information » veut de facto dire « publicité » (dissimulée). Cela libère la parole des alcooliers en leur permettant de toucher tous les supports de communication (télévision, cinéma etc…). En effet, selon ces détracteurs des émissions culinaires pourraient être sponsorisées par des marques d’alcool ou la météo d’Alsace pourrait faire la publicité des vins d’Alsace, puisque l’origine géographique est justifiée. Des séries britanniques pourraient être sponsorisées par un whisky écossais ou des publicités pour des séjours de dégustation de vins auraient leur place à coté des pubs pour les Caraïbes. Voilà la crainte principale des chantres de la prévention contre l’alcoolisme.

Leur discours est simple et articulé autour d’un nombre: 135. Il y aurait 135 morts par jour à cause de l’alcoolisme.  En augmentant l’exposition des boissons alcoolisées, la consommation d’alcool va automatiquement augmenter. On peut imaginer qu’une star devienne l’égérie d’une marque de champagne comme elle aurait pu l’être pour une marque de parfum. Ce qui tournera le jeune public vers l’alcool.

Voilà la vision fantasmagorique que pourrait causer cet amendement par les différents responsables des associations de lutte contre l’alcoolisme. Pour être clair, ce sera l’apocalypse.

Ce ne sera pas porte ouverte sur tout

En réalité, l’amendement ne change finalement pas beaucoup de choses concernant la publicité pour les marques d’alcool et la composante numérique qui nous intéresse. En effet, l’amendement permet aux producteurs d’apparaître dans des contenus dits « informatifs ». Par exemple, lorsqu’un documentaire ou un reportage est fait sur la région du Languedoc, des producteurs de vins pourront y apparaître pour présenter le produit (mode de fabrication ou impact sur le terroir de la région). Le fait de sponsoriser une émission serait assimilé à de la publicité pure et cela reste interdit. Pour résumer, les contenus incitatifs n’ont toujours pas lieu d’être.

Ricard et Evin
Par exemple, cette campagne ne respecte toujours pas la loi Evin

En conclusion, l’essence de la loi Evin est encore en vigueur. Rendre les boissons alcoolisées attractives n’est pas légale (à juste titre). Il y a juste eu une petite évolution en ce qui concerne le contenu dit informatif. Après tout, comment parler de la Bourgogne sans parler de vin.

En ce qui concerne les réseaux sociaux, les barrières semblent toujours être les mêmes. Les marketeurs doivent se réguler par eux même et essayer de ne pas franchir la ligne rouge avec un slogan aguicheur. Car il ne suffit pas de mettre les mentions légales pour être dans la légalité, il faut que le contenu soit pensé de façon à mettre le produit en valeur sans pour autant qu’il soit incitatif ou trop bienveillant.

Pour finir, on peut parler de vin, mais il ne faut pas dire qu’il est bon (on vous explique comment faire dans un de nos précédents articles). Par contre on peut toujours pester contre le fait que le média digital ne soit pas vraiment pris en compte.

 

Apple va-t-il accroître sa présence sur les réseaux sociaux ?

Apple et les réseaux sociaux

Alors que Apple a toujours été plus que désengagé des réseaux sociaux, le lancement de Apple Music semble sonner le glas quant à cette absence…

Il y a des entreprises qui rechignent à développer leur présence sur les plateformes sociales. Si il s’agit d’une petite ou moyenne entreprise, on peut aisément supposer que celle-ci n’a pas forcément les moyens, les ressources et les compétences pour s’y atteler¹. Ou bien que le patron estime à tord – et ce, malgré une évangélisation soutenue – que la communication digitale ce n’est que pur gadget et rien ne vaut les bonnes vieilles méthodes…

Par contre, quand il s’agit de l’une des plus grandes firmes américaines dominant le marché du numérique, il y a de quoi se poser la question sur ce paradoxe, quand on sait qu’Apple aime bien tout contrôler.  D’ailleurs, la (super) communauté G+ des Community Managers avait évoqué le sujet il y a un an de cela. Et on ne peut que se souvenir de la tentative avortée de Apple de lancer un Tumblr pour l’Iphone 5C en 2014 :

Apple promeut l'iphone 5c sur Tumblr
Le Tumblr isee5c d’Apple pour promouvoir l’Iphone 5 (Source : igen.fr)

On n’a jamais vraiment compris l’intérêt de Tumblr mais on dira que…c’était bien tenté. Aujourd’hui, le compte nous donne une page blanche de chez blanche.

Et puis, depuis Février 2014, on sait grâce à AdvertisingAge²  que c’est l’agence Level Studios qui bosse exclusivement pour Pomme pour soutenir l’équipe marketing. Mais on ne sait pas si ce sont eux qui sont parvenus à emmener Apple vers une communication sur les réseaux sociaux…

Parce que depuis quelques mois, Apple pointe le bout de son nez sur Snapchat, Twitter, Instagram, Facebook et (encore) Tumblr afin de communiquer sur le service de streaming audio Apple Music et sa radio Beat 1 :

Apple Music et Snapchat

Apple a mené plusieurs campagnes sur Snapchat pour le lancement de Apple Music. Apple Music dévoilait aux utilisateurs les coulisses de la radio  Beat 1 en exclusivité en ajoutant « applemusic ».

Apple music sur Snapchat
Snapple

Idéal pour communiquer de manière très ciblée (les jeunes) et rendre le contenu personnel, Apple a bien compris que Snapchat peut être un levier intéressant.

Apple Music sur Tumblr & Instagram

Bon en fait, entre les deux on ne perçoit pas vraiment la différence des contenus. Les photos utilisées sont les mêmes sur les deux plateformes, tout comme les textes.

L’avantage d’être sur Tumblr est que contrairement à Instagram, Apple music peut insérer des liens dirigeant les sociaunautes vers l’Itune Store.

Apple Music sur instagram et Tumblr
Une chose diffère : l’engagement sur les posts

Et puis, grâce au Tumblr de Apple Music, nous avons la liste des numéros de téléphones par pays du service Beat 1 afin de demander un titre particulier. Alors dans le principe, c’est plutôt sympa de demander l’avis de ses utilisateurs et de cette manière de les faire participer… Ceci est une révolution.

Apple Music sur Twitter

Plusieurs comptes officiels existent (US, Espagnol, Japonais) associés au compte de @Beat1, la radio mondiale émettant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Notons que Beat 1 est l’une des plus grosses surprises et réussites du service musical d’Apple. Zane Lowe au commande, accompagné par Julie Adenuga et Ebro Darden, ces derniers n’hésitent pas à tweeter et re-tweeter pendant leurs émissions. Pour le coup, tout est parfaitement maitrisé.

Comme sur leur Tumblr et sur leur compte Instagram, Apple Music met en avant : les artistes. La ligne éditoriale est simple. En fait, on ne parle pas de Apple ni clairement de Apple Music, mais bien de l’actualité des artistes. En même temps, ce sont eux qui font le beurre de la plateforme.

Pour le compte Apple Music France, on a comme un doute^^… Le compte ne dispose pas de badge, et en plus le CM quémande à @Beats1 de le follow..

De plus, la communication est complètement différente par rapport aux comptes officiels. Ce faux compte n’est qu’un exemple parmi des centaines. En effet, de nombreux comptes Facebook, Twitter  estampillés Apple ne sont que pures contrefaçons. Entre le fan qui pense bien faire et les personnes peu scrupuleuses qui utilisent le nom d’Apple à des fins d’escroqueries (faux concours par exemple), les exemples ne manquent pas.

Alors que Apple est connu pour vouloir tout maîtriser, il est bizarre que la firme de Cupertino ne réagissent pas plus face à tous ces comptes qui pullulent sur la toile. Mais peut-être que la donne va bientôt évoluer. Car comme le remarque l’une des admins du forum Mac4ever.com, un petit nouveau (ancien de Samsung) vient d’arriver chez Apple en tant que Digital Marketing Program Manager : Tai Tran. Ce recrutement est-il synonyme d’une décision d’inscrire (enfin?) Apple sur les réseaux sociaux?


 

Notes

¹ Heureusement que Mad Monkeys Consulting, agence de communication digitale en Corse et partout en France, est là pour vous accompagner.

²  Source : Mac Génération : http://www.macg.co/aapl/2014/02/une-agence-de-publicite-dediee-apple-80099

Facebook est-il encore gratuit

Facebook Ads

Roi des réseaux sociaux, Facebook reste la plateforme sociale la plus puissante au monde. Comme chaque entreprise, Facebook se doit d’évoluer pour continuer sa progression, sa croissance.

En effet, depuis un certain temps, Facebook a changé. Ce n’est plus l’eldorado de la promotion gratuite. La portée organique a drastiquement baissé ces dernières années et plus particuliermeent depuis un an. On peut même en venir à se demander si investir Facebook est aujourd’hui une perte de temps.

Et pourtant des marques arrivent encore à faire passer des messages sur cette plateforme malgré tous ces changements. Mais ceux qui réussissent à se démarquer sont ceux qui ont compris que Facebook n’était plus gratuit à l’heure de faire de la promotion. C’est devenue une plateforme « marketing » où les publicités payantes règnent en maître.

Il faut aussi dire que la pub a toujours fait partie du plan de monétisation de Zuckerberg. Facebook a mis en ligne sa première banderole publicitaire (ce qu’ils appelaient à l’époque des flyers) 2 mois après la mise en ligne de la plateforme.

La publicité sur Facebook est-elle utile?

Le postulat de départ est assez simple, il y a 1,39 milliards d’utilisateurs actifs sur Facebook. Avec une base aussi large, il serait bête de s’en priver. Mais attention car pas tous les marchés peuvent y voir un eldorado. Les sociétés faisant du B2C sont les plus appropriées pour faire de la publicité sur Facebook. En effet, les entreprises créent des comptes sociaux pour se rapprocher de leurs clients, de leurs fans. Cela sert à créer une communauté autour de la marque et non à créer un réseau professionnel. Ce n’est pas que la plateforme ne soit pas vraiment indiquée pour le B2B, mais il y a d’autres moyens de toucher la cible. Les réseaux sociaux professionnels comme Linkedin ou Viadeo sont plus pratiques, les campagnes Adwords ont aussi plus de chance d’être efficaces à court terme.

Pour bien se vendre, il ne faut pas que votre publicité fasse trop publicité. Les gens vont en général sur les réseaux sociaux et particulièrement Facebook pour se relaxer, le fil d’actualité ne doit pas faire office d’homme sandwich.

 

Contrairement à Google Adwords qui permet de cibler des requêtes (des intentions), les publications sponsorisées Facebook permettent de cibler des catégories de personnes selon leurs critères socio-démographiques. En effet le ciblage  est extrêmement précis, les goûts, les hobbies, la situation familiale font partie des critères par exemple. Voici quelques exemples de cibles possibles avec le système de Facebook Ads: les couples vivant à distance, les fans coca-cola, les expatriés, les possesseurs d’iPhone avec connexion 4G.

C’est en clair, l’un des meilleurs moyens de toucher les gens durant leur utilisation régulière du réseau social. Autre point important, sur Facebook on peut décider précisemment la durée de l’annonce. On a aussi la possibilité de savoir exactement où elle sera diffusée (fil d’actualité ou sur le coté).

Le système d’annonce est simple et accessible. Peut être un peu trop… mais comme souvent, pour que votre campagne soit efficace et que vous ne gaspilliez pas d’argent, il faut d’abord tester votre méthode avec un petit budget. Avec cette petite campagne vous pourrez calculer le retour sur investissement. Car vous verrez que pour convertir une audience, il vous faudra être très précis dans votre ciblage.

Quel type de publication pour la sponsorisation?

Il n’y a pas vraiment de règle en la matière. Les meilleures pub Facebook sont celles qui ont un objectif précis. En effet les campagnes de notoriété sans un objectif précis à la suite ne sont finalement pas très utiles. Gagner des likes, c’est bien mais vendre ou collecter des information (du type adresse mail) c’est mieux. C’est pour cela que vos pubs avec des offres spécifiques (jeu concours, promotion, téléchargement….) devraient mener vers une page de destination spécifique à cette offre.

Facebook ads
Un exemple d’offre menant vers une page de destination spécifique

Les annonces sont généralement des contenus censés êtres viraux comme des vidéos publicitaires. Les meilleurs exemples sont les publicités de « Old Spice » et leurs vidéos absurdes. Ces vidéos poussées par Facebook peuvent avoir un impact important en termes d’engagement.

Mais les annonces publicitaires peuvent être beaucoup plus classiques avec un visuel original portant une phrase d’accroche.

publicité facebook

 

Facebook n’est plus gratuit

Dans l’inconscient collectif, soit la plupart des gens ne travaillant pas dans le social media, Facebook est encore synonyme de viralité. Les gens (par extension les clients) pensent encore faire « le buzz » (un gros entre guillemet) avec Facebook sans dépenser un sou. Ces mêmes personnes ne comprennent pas qu’une chose possible il y a 2 ou 3 ans ne l’est plus aujourd’hui. Surtout quand ils envient un concurrent s’étant mis sur les réseaux sociaux en ces temps bénis.

Maintenant, quand on investit Facebook pour une marque, il faut prévoir un budget publicité. Tout simplement. Les possibilités de ciblage sont assez énormes et il serait bête pour une société de ne pas en profiter. Mais encore une fois il faut prévoir un budget, sous peine de voir tous ses efforts sur la plateforme se transformer en échec retentissant.

Les autres réseaux sociaux ne sont pas en reste puisque toutes les autres plateformes ont mis en place ce système de sponsorisation : Twitter, Pinterest , Instagram, etc…

Periscope vs Snapchat

réseaux sociaux

Le streaming est vraiment l’avenir du webmarketing. Nous avons déjà parlé (plusieurs fois d’ailleurs) de Twitch, de Periscope, de Merkat. Le cachet authenticité que procure une vidéo live est incomparable. Il n’y a rien de tel que le direct finalement. Pas de filtre, on est lancé sans filet et cela plait particulièrement aux internautes. Mais qu’en est-il de Snapchat et de sa partie Story?

La montée en puissance de Periscope peut-elle être une menace pour Snapchat et son mode story? Quels sont les véritables différences entre ces deux applications?

Sont-ils comparables?

Difficile finalement de comparer ces deux plateformes. D’un coté, nous avons Periscope, un nouvel entrant (aussi puissant soit-il). Et de l’autre, Snapchat qui possède déjà une grosse base d’utilisateurs (un réseau social majeur chez les jeunes). Periscope est spécialement crée pour retransmettre une session de streaming pure, ce qui signifie que quand vous allez sur Periscope, vous pouvez voir un événement en temps réel (en direct live sans montage). Snapchat, au contraire, permet de poster des sessions vidéos à propos d’un événement (Snapchat Story) qui ne sont pas nécessairement en direct.

Les gens utilisent Snapchat pour chatter ou envoyer des images (ou vidéos) à leurs « amis ». Periscope – même si lors de l’ouverture d’une session vos abonnés Twitter reçoivent une notification – propose de diffuser au plus grand nombre votre stream sans distinction. Mais la différence principale entre les deux pour la couverture d’événements est le nombre de points de vue. En effet, Snapchat multiplie les points de vue de chacun pour en faire un mini film tandis que Periscope ne donne que le point de vue de l’émetteur. Bien qu’on essaie de les opposer, ils n’ont pas les même spécificités. Seul le statut éphémère des posts peut être mis en perspective. Disons qu’ils seront amenés à être concurrents lors de la couverture d’événements. Et encore…

En définitive on ne peut pas comparer le live d’un Snap. Clairement…

Periscope est-il une menace pour Snapchat?

La vraie question est de savoir si Periscope (avec l’appui de Twitter) va manger des parts de marché à Snapchat. La réponse est NON !

Tout d’abord, Periscope et snapchat sont différents dans ce qu’ils proposent. Periscope est axé sur du Live streaming pur et dur, lorsque vous allez sur l’application, vous voyez un événement qui se passe en temps réel. Snapchat, par contre, fournit une expérience différente du même événement, les vidéos sont triées et les plus pertinentes sont diffusées dans Story  (pas nécessairement en temps réel). En prenant la télévision comme une analogie, Periscope est une émission en direct, tandis que Snapchat est en léger différé.

De plus, Periscope et Snapchat ciblent des groupes différents de personnes. Periscope se concentre sur l’expérience de voir un événement qui se passe en ce moment même. Les concepteurs de Periscope veulent que vous percevez la chose comme si vous y étiez.  Snapchat est cependant encore principalement une application de chat, d’interactions avec ses amis. Les gens vont toujours utiliser Snapchat pour parler à leurs amis ou envoyer des photos.

Pourquoi parler de mort pour Snapchat alors que Periscope peut vivre et croître sans pour autant rogner de façon irrémédiable sur les parts de marché du fantôme jaune.

Impossible finalement de comparer les deux applications. Elles sont aussi loin d’être de vrais concurrents même si on veut les opposer. Le mode Story de Snapchat est vaguement ressemblant dans son concept à Periscope, dans la couverture d’événements. Aucune des deux applications n’est meilleure que l’autre, elles ne servent tout simplement pas à la même chose.

La stratégie social media des festivals de musique

communication social media festival de musique

L’été est synonyme de vacances, plage, mojito et aussi et surtout de festivals de musique ! Les Francofolies, Les Vieilles Charrues, Rock en Seine, Calvi On The Rock, le Hellfest… Il y en a pour tous les goûts : rock, électro, métal, variétoche, musiques du monde… et à toutes les sauces : à la plage, à la campagne, en montagne, à la citadelle, dans les arènes, au théâtre… De quoi satisfaire les connaisseurs, amateurs et les curieux avec des programmations musicales et des ambiances plus éclectiques les unes que les autres. Si pour certains vacanciers, cela reste une sortie culturelle estivale pour faire prendre l’air à leur grosse et leurs gosses, pour d’autres, il s’agit chaque année de rendez-vous immanquables. Au point, de scruter avec impatience le jour où le programme sera enfin dévoilé. Et désormais, c’est via les réseaux sociaux que les organisateurs font patienter les fans, distillent les informations et diffusent l’ambiance du festival pour le plus grand plaisir des spectateurs et.. des absents.

Alors, Il y a les « gros » festivals, ceux qui sont sur toutes les lèvres et auxquelles il faut être (et se montrer pour certains…), comme ceux cités précédemment. Et puis, il y a des festivals plus intimes, plus anonymes mais qui ne déméritent pas pour autant. De quoi s’intéresser de plus près à la stratégie social média des festivals de musique !

Festivals de musique d’été en chiffres

Une étude¹ réalisée par le Centre National de la chanson, des Variétés et du jazz (CNV), l’Irma (Centre d’Informations et de ressources pour les musiques actuelles et la Sacem, révèle que ce ne sont pas moins de 815 festivals de musique organisés à l’été 2014. Représentant plus de 50% des manifestations sur l’année !

Si les annonces de réduction, d’annulation, de report s’enchaînent d’années en années, les festivals de musique restent une richesse culturelle et une source de dynamisme économique pour les villes organisatrices. En effet, en 2014, c’est plus de 2,7 millions de festivaliers² qui se sont déplacés à la rencontre des artistes. Il est donc primordial d’assurer une communication sans faille avant, pendant et après un festival afin d’en faire sa promotion, et ainsi attirer de nouveaux spectateurs, mais également pour fidéliser les habitués. Et les festivals de musique d’été l’ont bien compris en assurant leur présence sur les principaux réseaux sociaux :

Festivals de musique et réseaux sociaux en chiffre
Les festivals de musique d’été sur les réseaux sociaux (Août 2015)

 

 

Qui a dit que le Métal n’était qu’une musique de sauvages aux cheveux longs? En attendant, c’est le Hellfest qui a la plus grosse (communauté) sur Facebook et Instagram. Qui plus est, avec un taux d’engagement  4 fois supérieur en moyenne par rapport aux autres festivals pour Facebook. Ce taux d’engagement peut notamment s’expliquer par la publication régulière de vidéos (correspondant à plus de 20% de leurs posts). Car, on le sait depuis un certain temps déjà, l’algorithme de Facebook favorise la portée des vidéos.

Pour autant, à l’heure où la vidéo est le média le plus regardé et le plus engageant , il est étrange que le Hellfest n’ait pas investie dans une chaîne Youtube, tout comme « Les Francofolies ». Plusieurs hypothèses se posent à nous quant à ce choix : 1) Les organisateurs souhaitent susciter un désir et dévoiler l’ambiance uniquement à travers des photos. 2) Une vague histoire de droit à l’image avec les artistes, les boites de production, et la SACEM ne permet pas de filmer et diffuser des extraits de concerts. 3) Ils ont préféré s’orienter vers DailyMotion. Et oui. Certains festivals ont leur propre webtv.

Du côté de twitter, « Rock en Seine » et « Les Francos » se démarquent largement en termes  de followers  (respectivement 100k et 85k abonnés). Alors que « Les Eurockéennes » semblent mettre le paquet sur Google + (et en sont récompensés à la vue de leurs nombre d’abonnés), le Hell Fest et le Main Square ont complétement délaissé la plateforme sociale au profit des plus « populaires ».

L’annonce de la programmation : à chacun son style

Il y a ceux qui annoncent leur programmation 6 mois à l’avance, comme le Main Square Festival. Un post correspond à un artiste, c’est sobre dans la description, tout en invitant les fans à réserver leurs places directement sur le site du festival.

Publication Facebook du Main Square
Noël en Juillet

Rock en Seine qui tease afin de préparer les fans à l’annonce et en les invitant à rejoindre l’event :

Teasing & event pour Rock en Seine
Une façon de faire patienter les fans

Et puis, il y a les autres, comme les Francos qui annoncent la programmation deux mois avant. Mais là où les Francofolies se démarquent c’est que ce sont les artistes eux-mêmes qui s’annoncent en vidéo.

Post Facebook, Les Francofolies  en vidéo
L’annonce du programme du festival en vidéo par les artistes

Une bonne façon de créer de la proximité entre les festivaliers et les artistes invités qui s’adressent directement à eux. Et également, de créer plus d’engagement sur la page fan!

Sinon, le Hell Fest qui, en toute simplicité, dévoile les têtes d’affiches de sa programmation par un changement de couverture. Simple, mais efficace. Sans chichis. Stay Metal.

Une nouvelle couverture pour le Hell Fest
Heaven to Cover pour le Hell Fest

Enfin, pour faire patienter encore un peu les spectateurs, certains festivals n’hésitent pas à montrer la préparation du terrain et de la scène.

Post Facebook Main Square, installation de la scène
La scène du Main Square Festival lors de son installation

Les internautes étant de plus en désireux de connaitre l’envers du décors, ne peuvent qu’être ravis par ce genre de publications… Preuve en est avec le nombre de fans qui likent le post !

La mise en avant des Artistes

Sans surprise – et en toute logique – le contenu diffusé sur les réseaux sociaux concerne en grande majorité la programmation de l’année à travers la promotion des artistes  se produisant sur le festival.

Si les artistes ont de plus en plus intérêt à communiquer sur les réseaux sociaux afin de renforcer leurs liens avec leurs fans (voir nos conseils ici), les festivals de musique ont eux aussi tout intérêt à diffuser les clips et chansons des artistes venant se produire. Idéal pour satisfaire les fans de l’artiste en question, le top pour faire découvrir celui-ci aux autres.

Publication Facebook _Promotion_Artiste
Voir et écouter ce que nous réservent les festivals

Des festivals qui mettent en avant leur communauté de fans

Si les festivals de musique d’été mettent en avant leurs artistes, c’est bien les fans qui sont le plus souvent au centre des publications.

Alors que les looks des festivaliers de Coachella sont mis en vedette chaque année dans Vogue, et que Calvi On The Rocks a vu cette année des clones à tête de fleurs surgir d’on-ne-sait-où, c’est à se demander si certains festivaliers ne s’y rendent pas uniquement pour se pavaner… Bref, passons, je frôle le hors-sujet^^. Pour autant, c’est à travers ces mêmes festivaliers  qu’on peut deviner  l’ambiance d’un festival : plutôt fun, plutôt m’as-tu-vu (sic), plutôt décontracté, plutôt pointu, etc. C’est l’occasion de voir défiler les looks (et déguisements) les plus improbables :

Look Festivalier Hell Fest
Un look d’enfer pour le hell Fest

 

Et de glorifier les festivaliers les plus cools :

Festivaliers Eurockéennes 2015
Innovations aux Eurockéennes : un point infos vivant

Ou tout simplement en retweetant ses abonnés :

Tandis que le CM des Eurockéennes met à l’honneur les festivaliers en leur proposant de se taguer, leur permettant de revivre le temps d’une photo l’ambiance de ces quelques jours en musique :

Festivaliers Les eurockéennes belfort 2015
Le classique « Tag Yourself » : classique mais tellement sympa pour les fans

Les festivals de musique bichonnent leurs fans sur les réseaux sociaux en leur distillant des conseils bien avisés et très utiles. En publiant ce type de conseils, et par la même occasion des infos, les organisateurs montrent à quel point ils sont soucieux du bien-être de leurs fans :

Conseils aux festivaliers
Gilbert Montagné n’a qu’à bien se tenir (–> coup de soleil…)

Le Hell Fest fait encore mieux (et plus fort) en créant carrément une page dédiée à son Fan Club : le HELLFEST CULT regroupant à ce jour plus de 1700 fans :

Cover Facebook HellFestCult
Le HellFest est culte, et son fan club est bien là pour le démontrer

Et puis, c’est bien connu, les réseaux sociaux c’est le top pour remercier ses fans :

 Pendant le festival, ça swingue sur les réseaux sociaux

Avant, pour connaitre l’ambiance d’un festival, écouter et regarder les artistes se produisant sur scène, il fallait tout simplement être sur place. Sinon, il fallait se contenter de la diffusion des concerts 10 mois plus tard sur une chaîne obscure du câble, si toutefois le dédit festival était filmé.

Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, on a la chance de pouvoir être imprégné de l’univers musical des festivals.

C’est par exemple le Festival des Eurockéennes de Belfort ou encore le Main Square, qui plusieurs fois par jour durant le festival, et en direct, proposent des photos des concerts du jour. Une façon de promouvoir les artistes et la programmation !

Post Facebook IAM au Main square Festival
IAM au Main Square Festival : Ne te détourne pas de la main tendue vers toi

Pour le plus grand plaisir des absents (ou pas!), cette année, le Main Square a dépêché un chroniqueur allant à la rencontre des festivaliers et des artistes pour recueillir leurs impressions ! L’idée étant de faire découvrir aux socionautes l’envers du décors et l’ambiance du festival à travers des mini reportages vidéo :

Chroniqueur Main Square 2015
Le Main Square en vidéo : Comme si on y étiez !!

Les live tweet ont la côte également : conférence de presse, interview des organisateurs, des bénévoles… Tout est fait au service des festivaliers !

Cette année, Les Francofolies ont même innové en utilisant Periscope offrant ainsi à ses abonnés des streams live des concerts !

Outres Periscope, le festival de la Rochelle proposé même de suivre des concerts en direct sur leur site internet. Une joie pour les amateurs de musique qui n’ont pas pu faire le déplacement. Et pour toujours plus de live Les Francos et les Eurocks ont fait le choix aussi d’utiliser Snapchat :

Logo Snapchat Eurockéennes de Belfort
Du live et du snap pour les Eurockéennes de Belfort

La gestion des « ronchons » : Annulations et autres tergiversions

Quelque soit le secteur d’activité, une des missions du community manager est de gérer les détracteurs et les sollicitations des internautes sur les réseaux sociaux en cas de crise. Des festivals de musique d’une telle ampleur, réunissant des milliers de personnes, doivent malheureusement faire face à certaines déconvenues comme l’annulation à la dernière minute d’un artiste programmé, une programmation considérée comme décevante pour certains, un concert d’une piètre qualité due à un artiste venant juste prendre son chèque (si si ça arrive³), gérer les impatients…

Et les internautes – vous le savez chers confrères et consoeurs CM – peuvent souvent être très durs. Alors plusieurs solutions s’offrent au community manager sur le moment et selon la situation :

  1. Ignorer les commentaires; ce qui n’est pas forcément la meilleure option
  2. Masquer les commentaires (sans commentaire…)
  3. Laissez les fans se répondre mutuellement selon la tournure de la conversation
Commentaires des fans Rock en Seine
Discussions entre fans sur la page de Rock en Seine

 

4. Répondre avec tact, classe et humour, tout en gardant son sang froid. Ce qui reste un exercice de haut vol. Mais qui n’en reste pas moins notre activité favorite…

Réponses du CM des Eurockéennes 2015
La tête d’affiche des Eurockéennes 2015 : le CM

Les festivals de musique et le digital

Et puis au-delà de la communication « basique » sur les réseaux sociaux, les festivals de musique sont de plus en plus nombreux à se « digitaliser » à travers :

Les applications mobiles

Avec l’utilisation croissante des mobiles, les apps restent désormais la meilleure des solutions pour l’expérience en ligne des festivaliers. De plus, il n’est plus rare de trouver sur le lieu même des festivals des Points Wifi et des bornes pour rechercher son smartphone.

Application mobile festival de musique
Un festival, une appli

Des systèmes de paiement électronique

Qui dit festival, dit : bière, bière et merchandising. Et pour se faire plaisir, il faut bien avoir un peu d’argent sur soi. Comme tout festivalier qui se respecte, l’idéal quand on va à un concert c’est d’y aller sans sac (un problème pour les filles). Et sans prendre le risque que les quelques deniers sagement rangés tombent de nos poches.

Certains festivals, associés à des startups spécialisées dans les paiements électroniques, proposent des systèmes de cartes électroniques. C’est le cas du Hell Fest et de la société PayinTech qui proposaient une carte de paiement sans contact « cashless » pour remplacer les non moins célèbres jetons pour payer ses bières. Et ils ont pensé à tout. Car en cas de perte ou de vol du « précieux », la carte est bloquée, recréée et de nouveau créditée.

Des bracelets connectés

Coachella (ainsi que SXSW et Tomorrowland) a inauguré en 2014 l’utilisation des bracelets connectés  en substituts des cartes de crédit (plus d’erreurs d’encaissement, moins de circulation d’espèces) et de billets d’entrée !

Cette année, Rock En Seine et les Eurockéennes (et d’autres bien sur!) se sont associés à Spotify pour proposer aux festivaliers un bracelet connecté à leurs comptes Spotify. Ainsi, la playlist du festival est directement envoyée et chargée pour revivre les concerts. De plus, ce système permet d’accéder à du contenu inédit si le festivalier se rend au stand Spotify dédié. Une belle opération de Push Marketing!

Dans l’univers des bracelets connectés, de nombreuses applications sont désormais possibles : visualisation de l’activité de la foule comme au festival South by Southwest (où les danseurs les plus actifs gagnent des récompenses), leur consommation de boisson, leurs heures d’arrivée etc… tout un  ensemble de data, qui si elles sont bien analysées, sont susceptibles d’aider les organisateurs à ajuster certaines actions (logistiques et marketing) pour les prochaines éditions.

Et après ?

Quand vient la fin d’un festival, ce sont remerciements et félicitations sur les réseaux sociaux en se disant « à l’année prochaine ». Mais comment faire pour conserver un tant soit peu d’engagement sur les plateformes sociales et garder le lien qui uni les festivaliers aux festivals?

Tout simplement, en poursuivant la publication de contenus (à une fréquence moindre) tout au long de l’année.

C’est par exemple, des photos souvenirs des concerts, des festivaliers. Des vidéos montrant des extraits de concerts. C’est aussi la diffusion d’informations concernant la sortie d’un album d’un artiste s’étant produit sur l’édition précédente.

Ou encore, la tenue d’un blog tout au long de l’année comme celui du HellFest qui propose des interviews des artistes ayant foulé la scène du festival le plus rock d’Europe (du Monde?!).

Si le point commun des festivals de musique reste leur lutte pour ne pas disparaître l’année suivante (et dont chaque spectateur doit, selon moi, se soucier),  un autre point semble les unir : leur communication social media axée sur les artistes et les festivaliers, et démontrent  à quel point la musique est puissante pour réunir les êtres.

Cette description et analyse de la stratégie social média des festivals de musique d’été sont loin d’être exhaustives. Déjà, nous n’avons pas pu citer tous les (supers) gros festivals existants (telles que les Vieilles Charues, Solidays, Garorocks, etc.); et puis chaque festival ayant son propre univers, il est probable que certains aspects de leur communication nous aient échappé. Alors si vous avez apprécié cet article ou si vous l’avez detesté, si vous souhaitez apporter votre point de vue : commentez et partagez ! 🙂


 

Sources :

¹ La carte des festivals de France, societe.sacem.fr

² Infographie, Le bilan des festivals d’été 2014, telerama.fr

³ Je pense à The Avener qui a réalisé le plus fourbe des viols financiers et auditifs à Porto Latino, Août 2015 (c’était la phrase pute de l’année)

Brigade: réseau social politique

Social media politique

La France est un pays où tout peut prendre une connotation politique. Dire que les français ne s’intéressent pas à la politique est partiellement faux même si certains sondages tendent vers cette conclusion. Les jeunes français sont complètement désenchantés par le contexte actuel, si bien qu’ils ne croient plus en la politique. Aux Etats-Unis, le constat est encore plus catégorique, 80% des jeunes américains ne font pas du tout confiance à autrui. En effet, le contexte économique morose explique beaucoup de choses. Mais c’est surtout les sentiments ne pas être écouté et de ne pas être leur priorité qui font que la jeunesse américaine se détourne des politiques.

Dans le même temps – et cela peut être paradoxal –  la jeunesse américaine n’a pas hésité à s’engager dans le débat politique en 2008 pour la campagne électorale d’Obama. Si bien que ces jeunes ont vraiment des choses à dire. Seulement, on ne leur en laisse pas véritablement l’occasion.

C’est à partir de ce constat que Sean Parker a eu l’idée de Brigade.

Sean Parker
Sean Parker va révolutionner la politique

C’est quoi Brigade

Sean Parker est le fondateur de Napster. C’est l’un des premiers petits génies de la bulle Internet. C’est aussi l’un des premiers investisseurs de Facebook. On peut le voir sous les traits de Justin Timberlake dans le film « The Social Network ». Il a d’ailleurs une vision assez critique du terme démocratie pour son pays. « La démocratie n’était pas faite pour un monde où il y aurait plus de 300 millions de personnes, mais pour 325 000 colonialistes blancs » dit il dans une interview parue sur le site Mashable.

On comprend qu’il entend créer un système où chacun pourrait s’exprimer librement sur les questions politiques qui bercent notre actualité. Sa solution est Brigade. A travers ce réseau social, il a pour ambition de faire s’intéresser le grand public à la politique. Rien que ça…

application brigade
Un petit aperçu de l’application

L’application n’est encore qu’en phase beta mais on peut déjà se faire une idée précise de ses fonctionnalités et de son utilisation. En clair, elle permettra à quelques centaines de milliers de personnes de donner son avis sur différentes questions d’actualité. En effet, une liste de question se présente à vous et devez dire si vous êtes d’accord ou non (avec bien entendu la possibilité de dire « je ne sais pas »). Le but étant de comparer les réponses avec celles de ses amis et des autres utilisateurs. Son interface assez intuitive et simple font que la navigation reste amusante.

Grace à Brigade, Sean Parker souhaite que les internautes partagent leurs opinions politiques comme si il partageaient une photo ou un statut quelconque. De plus à terme, Brigade devrait carrément permettre d’organiser des votes voire même contacter directement des élus.

Nous ne pouvons pas encore conjecturer sur la réussite de Brigade. Disons simplement que 9,5 millions de dollars ont déjà été levés et que Sean Parker sait y faire. Bien qu’il ait quelques échecs à son actif. Sur le principe, l’idée parait bonne à une heure où la jeunesse mais aussi le grand public en général se désintéresse complètement des questions politiques.

Tel qu’il est présenté, on peut aussi penser que ce genre de réseau social peut signer l’arrêt de mort des instituts de sondage politique. Et à mon humble avis, ils peuvent se faire véritablement du soucis. Par contre, les hommes politiques auront tout intérêt à être à l’écoute de ce qui se dira (ou non) sur Brigade, tout comme ils est important qu’ils le soient sur les réseaux sociaux classiques, en plus de cultiver leur image comme nous l’avions vu dans notre précédent article.

 

 

 

Promouvoir son salon de coiffure sur les réseaux sociaux

En tant que gérant d’un salon de coiffure, vous serez surpris par l’impact que peuvent avoir les réseaux sociaux sur votre commerce. En effet, les réseaux  sociaux peuvent être de formidables outils pour les petites entreprises locales. Car si votre communication sur les plateformes sociales est parfaitement maîtrisée vous pouvez avoir un avantage sur vos concurrents. Et certainement plus conséquent qu’une brève dans le quotidien local dont la ligne éditoriale consiste à relayer l’incroyable prise d’un poisson de 30 kilos lors d’une simple partie de pêche dominicale ou bien les turpitudes des élus locaux se battant pour le seul bénéfice de leur gloire personnelle¹ .

Dans un secteur aussi concurrentiel que la coiffure, il est même primordial de faire un bon usage des réseaux sociaux. Car disons le clairement,  ils sont le bouche à oreille des temps modernes. Or le bouche à oreille a toujours été important, surtout pour un salon de coiffure…

Voici quelques conseils pour votre salon, mais aussi les erreurs à éviter

Ce qu’il faut faire

Trouver votre public

Avant tout, il vous faut identifier votre cible, ce qui vous permettra d’avoir une idée des plateformes sociales que vous allez utiliser. Par exemple, Linkedin ou Viadeo ne vous aideront pas vraiment pour conquérir une nouvelle clientèle. Ces plateformes professionnelles sont plus adaptées à une stratégie B2B. Twitter, également, n’est pas des plus adaptés pour ce type de publications. Concentrez-vous sur les plateformes visuelles comme Facebook, Instagram et Pinterest. Car ils vous faudra mettre en valeur vos talents aux travers de photos.

Par contre, quand vous vous lancez sur une plateforme, faites le à fond quitte à n’utiliser qu’un seul réseau social.

Bien remplir ses profils

Quand quelqu’un recherche une entreprise sur Google, généralement le site web vient en premier puis vient les comptes des réseaux sociaux. Avoir un site internet est loin d’être une obligation pour un salon de coiffure à moins d’y inclure un système de prise de rendez-vous, et encore il vous faudra user d’efforts afin qu’il soit référencé… Par contre, avoir un compte sur une plateforme sociale est primordiale. Le profil doit pour cela être complet. Il faut que tous les renseignements dont un internaute puisse avoir besoin puissent être facilement accessibles. Le numéro de téléphone, l’adresse, les services proposés etc… Bien remplir son profil vous rend automatiquement plus professionnel.

 

Partager du contenu intéressant et encourager l’engagement

Il faut bien faire attention au contenu diffusé sur les plateformes sociales. C’est pour cela qu’il doit avoir un rapport direct avec la coiffure. En effet, des vidéos de petits chats n’ont pas leur place, même si ils sont mignons et drainent de l’engagement. Les photos de votre salon mis en valeur sont un bon début. Ensuite les coiffures les mieux réussies ont aussi leur place, faites tout de même attention à demander l’avis du client avant toute chose. Des conseils coiffures ou des petites astuces pour se coiffer sont aussi générateur d’engagement. Le partage d’article sur les nouvelles modes ou les techniques sont aussi considérés comme engageantes. Il ne faut pas non plus oublier que vous devez entamer la conversation. Si bien qu’un statut d’une photo assortie d’un « qu’en pensez-vous? » peut créer un dialogue. Selon le réseaux social, montrez-vous commerçant dans le like, c’est à dire suivez les comptes de clients, liker certains posts, répondez systématiquement à toutes demandes etc…

Jeux concours et promotions

Les gens aiment les trucs gratuits. Les concours ou autres réductions ne sont pas seulement bons pour les clients mais c’est aussi une façon assez facile d’atteindre une nouvelle clientèle. Provoquez le commentaire, le like ou le partage grâce à ce type de promotion. Même si certains se désabonneront une fois la promo terminée, beaucoup d’autres continueront à vous suivre.

salon de coiffure

Les erreurs qu’il faut éviter

Eviter les posts incohérents

Quand le client vient sur votre page Facebook ou autre, il faut qu’il n’ait aucun doute sur ce que vous faites. Vous êtes un salon de coiffure, donc il faut que vos posts soient en rapport. Il ne faut surtout pas utiliser le compte social de votre salon comme si c’était votre compte personnel. Les gens qui vous suivront sur les plateformes sociales vous suivront en tant que coiffeur ou coiffeuse et non en tant qu’ami(e) qui publie des recettes de cuisine ou sa dernière photo en boite de nuit. Il faut que vous trouviez un ton qui fasse pro sans pour autant enlever le coté chaleureux et la personnalité de votre établissement. C’est certainement l’une des choses les plus difficiles à mettre en place.

Ne pas répondre aux clients

Les gens ont envie d’être écoutés. Il faut savoir que les réseaux sociaux ont remplacé les boites à suggestion depuis maintenant quelques années. Les gens qui postent des commentaires ou font une critique doivent être écoutés. Ou du moins, il faut que vous fassiez en sorte qu’ils se sentent écoutés. c’est pour cela qu’il faut prendre le temps de répondre à vos clients. Car avec la communication 2.0, la mauvaise pub arrive très vite. Si vous ne répondez pas aux clients, ils peuvent très vite détruire votre réputation. Les gens en général ont la critique facile sur les réseaux sociaux, c’est pour cela qu’il ne faut surtout pas leur en donner l’occasion. Mais au contraire y répondre, et ne pas hésiter à user d’auto-dérision et/ou d’humour dans vos réponses (mais point trop n’en faut).

Faire attention à une auto-promotion trop intensive

En faire trop peut être aussi nuisible à votre activité. En effet, vous pourrez penser que bombarder le flux d’actualité de vos followers à coups de promo ou de posts autocentrés peut vous permettre d’accroître encore plus votre communauté. Mais cela peut avoir l’effet inverse. Personne ne veut être pollué à longueur de journée, la tactique du spam ne fonctionne pas. Les gens vous trouveront irritant et se désabonneront. ou masqueront vos posts. Avant de poster quelque chose, posez vous la question de savoir si cela a une vraie valeur ajoutée pour votre client.

Rappelez-vous qu’il faut que vous traitez vos fans et autres followers de la même façon que dans votre salon. Un bad Buzz, même pour un petit commerce local de proximité, est vite arrivé. Prenez soin également  au nombre de posts afin de ne pas pourrir le fil d’actualité de vos followers. Par exemple, un maximum de 2 posts par jour est un bon barème. Même si tout dépend de la plateforme, mais pour Facebook par exemple, un post par jour d’ouverture est un bon rythme. Et surtout, à partir du moment où vous vous lancez, n’abandonnez pas. C’est une activité certes chronophage mais elle peut rapidement doper votre chiffre d’affaire si cela est fait de manière professionnel. N’oubliez pas que les réseaux sociaux sont le bouche à oreille 2.0.

Mad Monkeys Consulting vous accompagne et vous conseille afin d’optimiser votre présence sur les réseaux sociaux, contactez nous !


 

¹ Histoires vraies