Facebook for iBusiness : Accélérateur de croissance pour les PME

CCi Bastia

Bullshit – Les 28 et 29 septembre s’est tenue une conférence ainsi que des « ateliers de formation » dans les locaux de l’IMF de Borgo (Haute-Corse) en présence des responsables de la cellule PME/TPE de Facebook France : Facebook, Accélérateur de croissance pour les PME. Rien que ça. Et comme en Corse nous sommes les plus forts et numéro un sur beaucoup de choses¹, il s’agissait d’une première en France (c’est Corse Matin qui le dit). Curieuse du discours que Facebook allait distiller aux chefs d’entreprises insulaires, et parce qu’il est primordial dans notre métier de se tenir informé des dernières nouveautés (on ne sait jamais), c’est avec plaisir que je m’y suis rendue.

Si on ne peut que saluer l’initiative de la CCI de Bastia Haute-Corse pour faire venir les équipes du réseau social afin de sensibiliser les patrons de PME et de TPE quant à l’importance d’assurer une (bonne) visibilité à son entreprise et ainsi développer ses affaires grâce aux outils qu’internet peut offrir,  j’ai été relativement déçue par ce que j’ai entendu par rapport à ce qui était annoncé. Parce qu’en fait, il n’agissait ni d’une « sensibilisation » ni d’une « formation » mais plus une sorte de Lobbing de Facebook autour de Facebook for Business (anciennement Facebook Ads…).

Qu’est ce que Facebook for Business ?

Facebook for business est la nouvelle plate-forme publicitaire de Facebook permettant de promouvoir les pages et les publications sur le réseau social.

La plateforme pour gérer les campagnes de sponsorisation Facebook
La plateforme pour gérer les campagnes de sponsorisation Facebook

Cette plateforme est pour le moins très intuitive et riche en contenus. Il y a tout un ensemble de tutoriels (vidéos et textes) afin d’administrer parfaitement sa page pour son commerce. À l’heure où j’écris cet article, je n’ai pas encore exploré toutes les fonctionnalités de Facebook for business,  mais cela ne saurait tarder. En effet, à première vue la plateforme offre tout de même de meilleurs outils pour calibrer les campagnes de sponsorisation. Il ne s’agit plus juste de « mettre en avant » une page/publication/offre et de choisir son audience (asv, centre d’intérêt), mais bien de mettre en place un certain nombre de paramètres et variables afin de gérer ses campagnes (telle une campagne google Adwords).

Autant dire que si le patron d’une PME/TPE à plusieurs heures et jours devant lui pour se former à l’utilisation de Facebook pour son entreprise, et si – à l’issue de son auto-formation – il a le temps de gérer sa page et ses campagnes de sponsorisation, alors il est clair que c’est une plateforme idéale pour lui. Parce que c’est bien connu, un chef d’entreprise (petite, moyenne ou grande) a beaucoup de temps à consacrer à son marketing. Si toutefois, celui-ci a conscience que Facebook et les réseaux sociaux ne doivent pas être considérés comme des gadgets pour son business…

(Mon) Retour sur les ateliers Facebook

Si le succès était au rendez-vous (plus de 200 personnes ont assisté aux ateliers), pour autant je ne suis pas sûre que la majorité des patrons présents aient compris ce dont parlait les intervenants Facebook : « engagement » , « reach », « search », « like », « display », « instagram », « définir ses objectifs marketing », etc.

Le discours était trop abstrait pour des personnes non initiées à la pratique numérique. Ce n’est pas moi qui le dis, mais ma voisine, entrepreneuse dans le mobilier urbain écologique de 29 ans qui me l’a avoué… et celle assise derrière moi également (patronne, d’une cinquantaine d’années, d’un commerce de proximité depuis 20 ans).

Bon déjà pour commencer, « Le mot du président » de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Haute-Corse en début de séance…. Sur le papier son discours est plutôt cool. Mettre en avant le fait que les patrons de PME/TPE insulaires doivent se soucier de leur visibilité sur internet à l’heure où les manières de consommer ont sensiblement évolué, que Facebook est un levier pour développer son activité et les relations avec ses clients c’est bien, mais peut-être que mettre un peu plus de conviction dans ses propos et savoir bien prononcer /ˈfeɪsbʊk/ (et non FACE-BOUC \fas\– \buk\) c’est mieux. Parce que si le président de la CCI himself ne croit pas en se qu’il dit/lit, je ne suis pas sûre qu’on avance dans « l’éducation » des chefs d’entreprises aux bonnes pratiques à mettre en place sur les réseaux sociaux. 

Après, il faut savoir que, globalement « les pratiques numériques dans les entreprises insulaires restent encore peu innovantes et leur niveau d’acculturation aux technologies numériques est encore trop faible » (baromètre numérique 2014, réalisé par la CTC²). Donc avant d’employer des termes propres au social média devant une assistance qui pense que les réseaux sociaux se limitent à raconter sa vie sur Facebook, il faut d’abord entreprendre un gros travail (un chantier) d’évangélisation.

En effet, lorsque je vais à la rencontre des patrons de PME/TPE corses pour présenter les avantages de la mise en place d’actions de community management et de webmarketing, le plus souvent,  j’ai beau leur montrer toute la passion que j’ai et que je mets au service de mes clients, leur démontrer les résultats commerciaux que j’obtiens, et leur expliquer le travail que cela demande en amont (d’où le fait que « oui forcément ce n’est pas gratuit et il faut établir un budget »); je peux vous assurer que la grande majorité n’en ont, tout simplement, rien à foutre.

Alors que les intervenants Facebook ont plus qu’insisté sur le fait (je cite) : « Avec Facebook vous pouvez cibler votre audience de façon fiable et précise », et « vous avez la possibilité d’adapter chaque message à chacune de vos cibles »,  ils ont donc oublié d’adapter leur discours à l’assistance. Pour preuve, au cours de la séance « Question/réponse », après 1h30 de blabla par l’équipe Facebook, j’ai été très attendrie par la question d’un chef d’entreprise insulaire, la cinquantaine bien entamée : « C’est bien beau tout ça mais : C’est quoi un fil d’actualité? ».  CQFD

Et sinon, qu’est-ce qu’on a appris ?

Même si concrètement, je n’ai pas appris grand chose.

Facebook en 2015 c’est :

  • 1,49 milliards d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde (connexions)
  • Les 3/4 des utilisateurs ne sont pas américains
  • En France : Facebook compte 30 millions d’utilisateurs dont 24 millions se connectent sur mobile
  • 45 millions d’entreprises ont une page, dont 2 millions utilisent la sponsorisation (seulement?)
  • 75% des utilisateurs français sont connectés à une entreprise à travers leur page

Facebook, c’est aussi :

  • Une « grande famille d’applications »: Messenger, Instagram, WhatsApp (tiens? Ils ont oublié de parler de Pages?)
  • Une page c’est différent d’un profil (grosse stupeur dans l’assistance)
  • Des campagnes de sponsorisation dont le ciblage est fiable entre 70 et 89%
  • Des campagnes de sponsorisation dont la création est « gratuite », « gratuite », « gratuite » (heureusement…mais jusqu’à quand?)
  • Avec les campagnes de sponsorisation vous pouvez cibler votre audience (là encore : encore heureux…mais j’ai parfois des doutes…)

Il y a aussi plein de choses qu’on n’a pas appris :

  • D’où vient le décalage négatif (entre 10 et 30% de perte) entre le nombre de clics indiqué par Facebook sur un lien menant vers un site (donc potentiellement le nombre de visiteurs gagnés grâce à la sponsorisation) et le nombre de visiteurs réels indiqué par Google Analytics.
  • La raison pour laquelle Facebook refuse la sponsorisation de certaines publications en annonçant que « L’image de votre publicité ne peut contenir plus de 20% de texte » ? (raison invoquée : « Facebook veut privilégier les contenus créatifs » – sans commentaire)
  • Que fait réellement Facebook de nos données personnelles?
  • Comment lutter contre le piratage de profils?
  • Comment tester ses campagnes de sponsorisation à moindre frais ?

Bref autant de questions où les intervenants ont plus que pataugé pour apporter des réponses claires et honnêtes…

Facebook, fini le social, place au business

Vous allez (peut-être) qualifier mes propos d’hypocrites puisqu’en tant qu’agence de communication digitale, nous gérons les réseaux sociaux de nos clients. Cela serait donc un peu cracher dans la soupe que de critiquer un système qui concerne une partie de l’activité de Mad Monkeys Consulting. Et bien cher lecteur, sache qu’il en est tout autre puisque nos résultats démontrent que les actions de community management et de content marketing menées pour nos clients sur Facebook (pour ne parler que de lui) génèrent des croissances de chiffres d’affaire au-delà de ce que ces derniers pouvaient espérer. Et donc bien sur que nous encourageons nos clients à être présents sur ce réseau social (si le choix s’est porté sur celui-ci selon l’audience et le secteur de l’entreprise cela va s’en dire…).  Je parle bien de « community management » et « marketing de contenus« . Or, lors de cette « conférence » c’est bien cela qui a le plus heurté ma sensibilité de community manager. Jamais (je dis bien jamais) au cours de ces deux jours « d’ateliers » (comme Ils les appellent) il n’a été fait mention du travail de community management et la création de contenus créatifs à mettre en place afin de gérer une page entreprise. En fait, désormais pour Facebook, le réseau social se limite à mettre en place des campagnes de sponsorisation. Et les CM me donneront raison, sur Facebook désormais, on a beau mener un travail rigoureux et de qualité, et remettre en question celui-ci, si on ne booste pas les publications à coups de « mise en avant », la visibilité sera nulle et la portée organique sera pour ainsi dire minable.

Mais au final, le point positif à travers le discours abstrait employé par les intervenants de Facebook, c’est que les patrons de PME et TPE corses ont peut-être pris conscience que faire du marketing sur Facebook (et les autres réseaux sociaux) ne s’improvise pas et n’est finalement pas à la portée de tous. Il faut du temps et des compétences. Par contre, j’ose espérer qu’ils n’ont pas seulement retenu que le marketing sur les réseaux sociaux ne se limite pas seulement à la programmation de campagnes publicitaires…


 

¹ Le saviez-vous ?

Le Quick de Furiani est le PLUS GRAND D’EUROPE

La place Saint-Nicolas de Bastia est la PLUS GRANDE PLACE D’EUROPE

Le Coca Cola a été inventé par Mariani, un Corse (mais ça c’est vrai)

Le PREMIER concours de community management au MONDE a (presque failli être) organisé en Corse (enfin juste après les Shorty Awards)

² données disponibles ici

Comment éviter les Spoilers ?

NOTE: Il n’y a pas de Spoilers dans cet article (enfin du moins pas sur Game of Thrones LOL)

A l’heure où la saison 5 de Game of Thrones bat son plein, la peur du Spoiler (c’est à dire révéler une partie de l’intrigue et gâcher le plaisir) est palpable. Surtout lorsqu’on a plus de 48 heures de retard sur la diffusion US. Je me souviens encore de mon premier spoiler: « la planète des singes » premier du nom avec Charlton « Ben Hur » Heston dans le rôle titre. Connaitre la fin est frustrant surtout quand le final est aussi grandiose. Avec la dernière réplique théâtrale de Charlton Heston lorsqu’il comprend qu’il était sur Terre depuis le début. Mythique…

« Oh mon Dieu ! Ils les ont fait sauter leurs satanées bombes ! Je vous hais ! Soyez maudits jusqu’à la fin des siècles !

J’espère ne pas vous avoir gâcher le suspense de ce film qui date de 1968 quand même… Et puis les nouveaux films basées sur la planète des singes se passent sur terre et dans « le commencement » ils font allusion à l’astronaute perdu dans l’espace (le personnage joué par Charlton Heston). Donc bon…

A l’heure des réseaux sociaux, tout le monde peut communiquer avec tout le monde à tout moment. Certains socionautes ont un besoin incommensurable de balancer à tout va leurs émotions et de se vanter d’avoir des infos en avant première. Les risques sont donc plus grands. En effet aujourd’hui la fin de « sixième sens » aurait largement fuitée sur Twitter par exemple #bruceestunfantome. (oups)

La vraie problématique à l’heure actuelle est la suivante: comment empêcher Internet de vous ruiner Game of Thrones saison 5 ?  Un tache quasi insurmontable sans se couper littéralement de tout. Mais nous allons voir que nous pouvons prendre certaines précautions.

 

Seul problème, cette saison, l’histoire dépasse les livres. Notre chère  George R. R. Martin n’a pas encore rendu sa copie. Et surtout pas de parution prévue en 2015.

Spoiler Shield

 

Spoiler
L’application Spoiler Shield

 

Spoiler Shield est une application gratuite qui comme son nom l’indique vous protège des Spoilers. Elle est disponible sur iOS et Android. Il y a aussi une extension de Google Chrome pour la navigation sur PC. Il suffit juste de l’installer et de se connecter avec ses identifiants Twitter et Facebook. Vous verrez apparaître une liste de séries télé sur lesquelles vous pouvez placer un bouclier. Il y a plus d’une cinquantaine de séries configurées comme The Walking Dead ou Agents of Shield. Il n’y a plus qu’à actionner le bouton sur ON pour avoir le filtre concernant une série. Vous verrez les posts de vos amis normalement sauf lorsqu’il y aura une mention sur l’une vos séries. Un gros bouclier viendra cacher le Spoiler potentiel. Vous pouvez double cliquer dessus si vous voulez tout de même le voir. Autant dire que cette application est juste magique car elle gère votre compte Facebook et Twitter en même temps.

Silencer

 

Silencer Spoiler
L’extension Silencer pour Chrome

 

Silencer est une extension pour Google Chrome qui permet de bloquer du contenu à partir de vos fils d’actualité Twitter et Facebook. Il suffit d’entrer les termes que vous ne voulez pas voir apparaître et l’extension se charge de vous cacher les Spoilers. Pour Game of Thrones, vous pouvez d’ailleurs télécharger un pack qui couvre plus 44 termes propres à la série pour être sure de son coup.

TweetDeck

 

Spoiler
L’extension TweetDeck

 

TweetDEck permet de créer  sa propre timeline. Comme son nom l’indique cette application n’agit que sur Twitter. Si vous ne voulez pas de mention Game Of Thrones vous pouvez le configurer. Il faut savoir que TweetDeck offre bien plus de possibilités. C’est par ailleurs un outil de grande valeur pour les community managers.

Tumblr Savior

Si vous êtes un utilisateur assidu de Tumblr, sachez qu’il est également possible de bloquer les Spoilers. En effet, grâce à Tumblr Savior vous pourrez naviguer sans crainte. Tumblr Savior est une extension qui fonctionne avec presque tous les navigateurs disponibles sur la marché. Elle permet elle aussi de bloquer les termes que vous choisissez, les noms des personnages par exemple etc…

Ce sont des solutions efficaces, même si vous n’êtes jamais à l’abri. En effet chaque interaction sociale est susceptible de vous gâcher votre épisode. A la machine à café le matin, au bar à l’heure de l’apéro etc…

La solution la plus efficace reste la cabane au fond des bois sans électricité ni réseau…

 

 

3 exemples de gamification sur les réseaux sociaux

gamification

Si vous fréquentez les réseaux sociaux, vous aurez été de façon infaillible exposé à un jeu concours ou autres petites réjouissances ludiques. Le concept de gamification n’est pas nouveau mais il continue de progresser pour nous amener vers d’autres cieux.

Qu’est-ce-que la gamification ?

La gamification – ou ludification pour les inconditionnels de la langue de Molière – est l’application des mécaniques du jeu au marketing afin de créer de l’engagement autour de sa marque. Cette technique « ludique » permet d’amener, de manière amusante, la cible à faire ce qu’ils n’auraient pas fait sans avoir jouer. En d’autres termes, ces « jeux » servent à collecter une base de donnée ciblée (remplir le formulaire d’inscription), à vendre un produit ou à assimiler des messages publicitaires implicites.

Cette gamification peut prendre plusieurs formes: un simple jeu concours sur Facebook ou un jeu vidéo avec une vraie compétition (le meilleur gagne le prix par exemple). Pour certains ce type d’action marketing peut être assimilé à de la manipulation et se servant du « plaisir de jouer » pour placer son message de façon insidieuse. Mais là est un autre débat…

Nous allons nous intéresser pour notre part à quelques campagnes de Gamification innovantes. La plupart viennent d’outre atlantique mais rien ne nous empêche en France d’être aussi inventif.

Denny’s Restaurant

Gamification
Les 3 jeux Denny’s

Denny’s est une chaîne de restaurant américaine, dans la pure tradition des Dinners avec service 7/7 et 24/24. Ces derniers temps, Denny’s a decidé de revisiter ses plats les plus fameux. C’est pour cela qu’ils ont décidé de prendre 3 jeux Atari pour les rebooter. C’est ainsi que le célèbre Asteroid devient Hashteroids (hachis), que Centipede devient Centipup, et le casse brique (Break Out) devient Take Out (à emporter). On peut dire qu’ils ont tapé dans le mille, car cela entre en plein dans la mouvance Retrogaming. En effet, durant cette campagne, les restaurants ont augmenté leur traffic client et ont réalisé leur meilleur chiffre d’affaire depuis 2006.

US Army

Serious game
Projet Architeuthis

L’armée américaine aussi a fait une campagne de gamification. Son but étant de recruter un cryptologue de génie, comme l’Angleterre l’avait fait au travers de mots croisés pour craquer Enigma. C’est à la base pour trouver le nouveau Turing que le projet Architeuthis est né. Il faut savoir que les rois du cryptage ne représentent que 0.0004  de la population US. Donc au lieu de les rechercher, l’armée a voulu qu’ils viennent directement à elle. Architeuthis est l’histoire d’un ennemi mystérieux qui aurait kidnappé un ingénieurs travaillant sur des projets top secret. Mais Maria, une analyste de la Navy a réussi à se faufiler sur leur bateau. La base de départ est propre à beaucoup de codes des romans d’espionnage. C’est au joueur de découvrir la vérité grâce aux messages codés que Maria envoie pendant 18 jours. Chaque puzzle ouvre une porte vers un autre et ainsi de suite. Ce programme a directement été lancé à partir de la page Facebook du département cryptologie de la Navy. Ce fut un succès pour l’image de la Navy avec la création de forum ou de groupes de recherche pour tenter de craquer ces énigmes. Mais surtout, la Navy a atteint son but en recrutant ses cryptologues. Cette campagnes a d’ailleurs été récompensée d’un Shorty Award.

Dairy Queen

Serious game
Le carte du vote

Dairy Queen est une chaine de restaurant US. Son slogan est: « fan food not fast food », même si on peut douter de celui-ci. Chaque mois, la blizzard – sa glace phare –  change de parfum. Mais un jour ils ont décidé d’avoir deux parfums pour le même mois, gout tarte aux pommes et gout tarte aux potirons. L’enjeu de cette campagne était de faire goûter aux clients les deux parfums. C’est pour cela qu’ils ont organisé un vote entre le meilleur parfum. C’est ainsi qu’ils ont crée une rivalité entre deux villes, l’une productrice de pommes et l’autres de potirons. Les fans pouvaient poster du contenu avec les hashtags #VOTEAPPLE et #VOTEPUMPKIN. La campagne fut un succès avec 700 000 ventes et les ventes ont augmenté de 6,6%.

Ce sont 3 exemples parmi tant d’autres. La gamification est clairement un axe de travail si l’on veut mettre en place une stratégie digitale globale. Il faut surtout rester créatif et ne pas se limiter au simple jeu concours Facebook avec un bon réduction à la clé. Les américains ont de bonnes idées et peut être plus de moyens et de latitude pour travailler mais nous pouvons aussi atteindre ce genre de résultats sans pour autant avoir un budget illimité.

 

 

Réseaux sociaux et spiritueux : 5 pages Facebook

Cinque de Mazo

Marques d’alcool et publicités ne font pas bon ménage en France. En effet, la loi Evin ne permet pas les mêmes folies publicitaires que nos voisins européens. Pour autant, cette loi – d’un autre temps – peut être plus ou moins détournée, en faisant la part belle au storytelling. Pour rester dans les voies de la légalité, la règle générale est simple : ne pas donner une image bienveillante de l’alcool. En d’autres termes, il est interdit de montrer des gens en train de boire, des personnes s’amusant autour de ladite boisson, des bouteilles ouvertes. il faut aussi faire très attention au slogan afin qu’il ne soit pas incitatif.

Il est donc difficile pour un petit brasseur ou un petit vigneron de faire de la publicité sur les réseaux sociaux et internet en général. De plus, la part de subjectivité est importante pour juger un slogan ou une campagne publicitaire.

Néanmoins, nous allons voir un petit aperçu de ce qui se fait à l’étranger. Nous avons sélectionné 5 marques de spiritueux qui communiquent sur les réseaux sociaux et plus particulièrement sur Facebook.

Big Peat

Whisky
Page de couverture Facebook de Big Peat

Big Peat est un whisky écossais provenant de l’ile d’Islay. Pour être plus précis c’est un Blended Malt (assemblage de single malts) assez tourbé. Ne vous méprenez pas sur la qualité de ce whisky à la vue du packaging car il a été élu meilleur pur malt écossais en 2010. Ce qui marque de prime abord avec Big Peat, c’est bien le personnage de « Big Peat » sur la bouteille. On note le jeu de mot avec Peat voulant dire en anglais tourbe.

Pour ce qui est de leur page Facebook, Big Peat a décidé de jouer sur cette gueule atypique. Les posts sont humoristiques et les visuels mettent souvent en scène cette sale trogne. De notre point de vue, c’est assez réussi (et ils nous font bien rire), ils font la part belle à l’actualité en pratiquant le newsjacking.

Big Peat
A l’occasion de la sortie d Avengers 2
big peat 2
Pour la St Valentin

 

Highland Park Whisky

Highland whisky
Page Facebook du whisky de Thor

Highland Park est aussi le fruit d’une distillerie écossaise. Leur whisky vient des îles Orcades au nord des cotes écossaises. Highland Park est une des dernières distilleries qui malte une partie de sa propre orge, elle utilise aussi sa propre tourbe. Highland Park nous raconte l’histoire des dieux scandinaves aux travers de cuvées spéciales qui répondent au nom d’Odin ou Thor. Il faut savoir que les iles Orcades ont longtemps été sous domination viking, ce qui explique surement cela. La posts et les visuels font directement références aux Valhalla. Cette marque s’appuie sur un storytelling basé sur cette mythologie passionnante, et on peut dire qu’ils arrivent à captiver l’internaute par le coté mystique de la chose.

Odin whisky
Odin pour Highland Park
whisky ads
Odin arrive

 

Jose Cuervo

 

Cinque de Mazo
Page de couverture de la fameuse Tequila

Jose Cuervo est la marque de Tequila la plus vendue au monde. Jose Cuervo propose aux internautes de raconter leur Cinco de Mayo. Le cinco de mayo correspond au 5 mai, la fête nationale au Mexique. Les internautes postent leurs histoires les plus extravagantes et inventives, et Luis Guzman (acteur hollywoodien connu pour ses seconds rôles) les raconte en vidéo. Jose Cuervo met à contribution ses fans d’une façon assez fun et ça fonctionne plutôt bien.

 

The Glenrothes

Whisky scotland
Page de couverture Facebook de ce single malt

On repart dans le whisky écossais avec la marque Glenrothes. C’est un single malt de très bonne qualité. Pour sa communication Facebook, la distillerie poste des vidéos d’un spécialiste du whisky qui nous explique les arômes et les goûts que l’on peut retrouver dans ce single malt. Il serait impossible de faire ce genre de vidéo en France, car se serait mettre l’eau à la bouche aux potentiels consommateurs. Car avec la loi Evin, on ne doit retirer aucun plaisir gustatif avec un quelconque breuvage alcoolisé.

 

Rock Oyster

huitres
Les huîtres sont à l’honneur

Comme son nom l’indique, la communication de ce blended whisky des îles écossaises est basée sur les huîtres. Oyster signifiant « huître » en anglais, cela nous donne des visuels et des allusions en rapport avec l’ostréiculture. Rock Oyster appartient au même groupe que Big Peat donc on peut s’attendre à une communication maîtrisée et surtout constante.

social media alcool
La bouteille autour d’huîtres

Certaines de ces campagnes ne sont pas envisageables en France. Mais le Storytelling est possible. Les marques Highland Park ou Big Peat pourraient très bien exister en France. Mais il faudrait supprimer tous les visuels montrant des gens heureux de boire de l’alcool. Il ne faut surtout pas valoriser son produit en lui-même mais on peut jouer sur son background sans problème.

Loi Evin et réseaux sociaux

Ricard et Evin

Communiquer sur les réseaux sociaux lorsque l’on est une marque de boisson alcoolisée, c’est compliqué. Sans pour autant contourner la loi Evin, on peut pour autant s’en accommoder sans être hors la loi.

On va déjà s’attacher à décrire la loi en quelques mots. La loi Evin, datant de 1991, réglemente la publicité pour l’alcool et le tabac. La consommation d’alcool et de tabac était devenue le cheval de bataille en terme de politique de santé publique. Concernant l’alcool, la loi stipule que seul l’affichage, la radio (sur certaines tranches horaires) et la presse (hors titres jeunesse) peuvent être utilisés. Le message doit systématiquement rappeler que « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé ». Cette loi a été mise à jour en 2009 pour répondre au vide juridique engendré par internet. Logiquement l’essence de la loi reste la même; mais il est aujourd’hui difficile de statuer pour tout ce qui touche aux plateformes média sociales. En d’autres termes, il n’y a pas d’interdiction précise d’une quelconque plateforme sociale.

La loi Evin est d’ailleurs la plus restrictive au monde en terme de législation encadrant les boissons alcoolisées. Ce qui est paradoxale lorsque l’on connait la qualité de notre vin ou champagne. On peut même douter de l’efficacité de celle-ci. En effet, depuis une cinquantaine d’années les français ont commencé à moins consommer de l’alcool, soit bien avant l’instauration de cette loi. Cette décrue s’est accélérée grâce aux campagnes de prévention, et la lutte contre l’alcool au volant ayant aussi joué un rôle prépondérant.

Revenons à ce qui nous intéresse, en l’occurrence la communication des marques de boisson alcoolisée sur les réseaux sociaux.

L’ANPAA censeur en chef

L’ANPAA (l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et en Addictologie) veille au grain sur les différentes stratégies digitales touchant à l’alcool.

Logo loi Evin
Le logo de l’association

Pour ainsi dire, ils ne veulent pas de viticoles, de brasseurs ou de fabricants de spiritueux sur les réseaux sociaux sous prétexte que ceux-ci sont fréquentés majoritairement par des jeunes mineurs (ce qui est faux puisqu’ils ne sont que 5,7%). L’aspect intrusif des publications est aussi mentionné. En effet, sur un fil d’actualité Facebook par exemple, on peut avoir un ami qui like des visuels Jack Daniels sans qu’on ait notre mot à dire. On peut dire que l’ANPAA jouit d’une méconnaissance totale d’internet et des nouvelles technologies. Son président Alain Rigaud déclare qu’il faudrait contrôler Facebook et les réseaux sociaux en général comme dans certains pays comme Chine. Bien qu’il nuance plus tard ses propos, on a compris le fond de sa pensée. Vive les dictatures qui interdisent Internet. Par la suite il décrit le monde numérique comme un repère de sites racistes, pédophiles, extrémistes, nazis… Oui c’est bien connu, Le Diable a investi le web. Je vous invite à lire son interview publiée sur le blog Rue89 afin de vous faire votre propre idée sur cette institution anachronique.

Loin de nous de faire l’apologie de l’alcool, la consommation excessive d’alcool est dangereuse pour la santé. L’alcoolisme est aussi un vrai fléau et bien entendu il faut intensifier la prévention contre l’alcool au volant. Néanmoins, il faut penser aussi à la survie des petits producteurs qui n’ont pas les moyens marketing d’une grosse entreprise. Pour eux, l’avènement d’internet devrait leur permettre de faire connaître leur produit à moindre coût. C’est pour cela qu’il faut être intelligent dans son message pour ne pas faire d’appel à la consommation.

Les condamnations

Plusieurs entreprises ont été condamnées ces dernières années. Le cas le plus connu est celui du groupe Pernod Ricard. La célèbre marque de spiritueux a été sanctionnée pour sa campagne « Un Ricard, des rencontres » lancée en juin 2011.

Ricard réseaux sociaux
Un visuel de cette campagne

Le but de cette campagne était de partager grâce à une application des recettes de cocktails à base de pastis sur son mur. Or pour la justice, ce partage s’apparentait à de la publicité intempestive. En effet, partager sur son mur à son réseau d’ami est assimilé à de la publicité. Les juges ont souligné son caractère inopiné et systématique. Avec du recul, on peut aussi critiquer le slogan qui incite à la consommation. En effet, on peut comprendre que boire du pastis aide à se sociabiliser.

Heineken a aussi eu maille avec l’ANPAA pour sa campagne célébrant ses 140 ans d’existence.

Heineken bouteille
La campagne Heineken pour son anniversaire

Il fallait que l’internaute crée un design unique pour la bouteille anniversaire. On a reproché à Heineken d’inciter à « liker » la marque sur Facebook en faisant miroiter un concours et des lots à gagner. On peut comprendre l’ANPAA, l’incitation à participer est claire. En likant, l’internaute s’expose à recevoir le contenu promotionnel de la marque. Heineken a par la suite retiré tout ce contenu  et a été condamné à verser des dommages et intérêts à l’association.

Ce qu’il ne faut pas faire en général sous peine d’être complètement hors la loi:

  • Ne pas inciter l’internaute à liker sa page ou à suivre un de ses comptes
  • Eviter de faire des jeux concours. C’est clairement du racolage.
  • Ne pas vanter les vertus de l’alcool par n’importe quel support (vidéo, photo, statut)
  • Ne pas partager des photos mettant en scène des gens buvant de l’alcool (et encore moins ayant l’air de s’amuser)

L’exemple des vins d’appellation « Côtes du Rhône » est assez parlant.

Publicité épinglée
Publicité épinglée

Ce qui lui est reproché est assez évident finalement. On peut comprendre ce visuel ainsi: en buvant du vin on prend gout à la vie, en buvant du vin on peut agréablement planer, s’élever. Ce visuel donne une bonne image de la consommation d’alcool, ce qui est interdit.

Ce qu’il faut faire

Un viticulteur ou un brasseur par exemple doit appuyer son message sur l’histoire de son produit.  Le storytelling est d’une importance capitale. Il faut que la marque joue à fond ce jeu comme l’a si bien fait la bière Amsterdam. La légende du navire « le Hollandais volant » leur permet de raconter une histoire et donc de capter l’attention des internautes.

Les marques jouent aussi beaucoup sur le visuel de leur bouteille. En effet la bouteille fermée n’incite pas clairement à la consommation (parait-il). Personne ne vient la boire ou l’ouvrir. Il faut faire preuve de créativité pour créer des visuels attractifs sans pour autant montrer des consommateurs, ni même vanter les bienfaits de l’alcool. Il faut insister sur le design du conditionnement.

Jura
La bouteille de whisky Jura

 Révéler les secrets de fabrication est aussi un bon moyen de capter une audience. On entre ici dans une transmission de savoir-faire. C’est l’artisan qui présente son produit, son vin ou sa bière. Montrer les étapes de fabrication ou lieu sans pour autant susciter l’envie de boire.

 

Jack
Jack Daniels et son affinage

Ce ne sont pas des conseils pour passer outre la loi Evin. Ce sont juste des moyens de communiquer sur son produit sans pour autant être responsable d’une consommation excessive. Il ne faut surtout pas oublier:

  • Mettre un filtre: Interdit au mineur
  • Ne pas oublier: l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A Consommer avec modération.
  • Bien faire attention au slogan

En conclusion, et quoi qu’il arrive, il faut  se conformer à la loi Evin. Certaines marques ne la respectent pas totalement. Mais ce n’est pas une raison pour les suivre dans cette voie. Le vide juridique entourant les réseaux sociaux est bien réel, mais inutile d’en profiter. Car n’oublions pas que l’alcool consommé avec excès tue. Communiquez sans faire dans le racolage ou l’incitation à la consommation et vous serez totalement dans votre droit.

 

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Ce que veulent les fans de Nintendo

Facebook Super mario

Nintendo et les Réseaux sociaux – Le 3 février 2015, sur son compte twitter la branche américaine Nintendo demande à ses followers d’avoir la gentillesse de bien vouloir donner leurs avis sur l’utilisation des réseaux sociaux par la compagnie japonaise

Et puis, alors que nous nous apprêtions à vous relayer le dit questionnaire, il se trouve que celui-ci est inaccessible.

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La news a d’ailleurs été retirée du site officiel. Ce qui ne devait être qu’une brève sur le blog de Mad Monkeys, nous permet de nous interroger rapidement sur la stratégie social média du fabricant de consoles et éditeur de jeux vidéo.

Nintendo demande l’avis de ses fans… ou pas

Nintendo souhaite donner la parole à ses fans américains en les impliquant directement. Une remise en question de leur stratégie social media est donc sans doute en cours… Et elle semble nécessaire, puisque le tweet préalablement cité n’a toujours pas été retiré du fil d’actualité Twitter… ni même de leur compte Facebook.

 Publication by Nintendo.

Bien que le questionnaire en ligne ne soit plus disponible, les fans se lâchent dans leurs commentaires. Entre leur colère  quant au manque d’ergonomie des différents sites (notamment ceux du Club Nintendo tous pays confondus dont la lenteur s’apparente à un modem 56K), et le fait d’utiliser les plateformes média comme une simple plateforme publicitaire (les internautes ne sont pas dupes quant à l’automatisation des posts et la publicité à outrance), les réclamations des joueurs sont diverses et variées.

Certains fans jouent le jeu dans leurs commentaires en postant des remarques qui, si elles sont prises en considération, peuvent aider la marque dans leurs actions marketing. Un vent de nostalgie plane.  Beaucoup réclament la ré-édition des jeux de Nintendo 64, du visuel des licences emblématiques de la firme, une meilleure gestion de leur compte Youtube (la dernière vidéo de la chaîne Nintendo France date d’il y a 3 mois !). Bref, une meilleure gestion de leurs comptes sociaux doit être envisagée. Et surtout une meilleure optimisation.

La chaîne Youtube de Nintendo France : une banale vitrine publicitaire ?
La chaîne Youtube de Nintendo France : une banale vitrine publicitaire ?

Le e-commerce à travers l’utilisation des réseaux sociaux : une carte à jouer pour Nintendo ?

En effet, de nombreux internautes réclament une fonction e-shopping sur les réseaux sociaux ! Il est étonnant d’ailleurs que l’entreprise n’ait pas encore investi davantage la branche e-commerce.

À en croire les commentaires, de nombreux internautes s’offusquent de la longueur du questionnaire. Espérons que celui-ci soit justement en cours de ré-écriture et sera rapidement remis en ligne afin de cerner les interrogations de la firme.

Alors qu’il y a 15 ans de cela, Nintendo était à la pointe de la technologie vidéo-ludique, pour autant elle n’a toujours pas su s’approprier totalement le web 2.0. Ce questionnaire est peut-être le début d’une nouvelle ère pour Nintendo, car il y a un carte à jouer : celle de fédérer les fans de Nintendo autour de la marque en prenant en compte la spécificité de chaque réseau social.

 

 

Social Media décoration

aaron wood

Comment décorer son agence de communication ?

Le bien-être au travail passe aussi par un cadre de travail agréable. Pour être efficace, productif ET créatif, l’émotion doit transparaître à travers l’environnement dans lequel nous évoluons. En tant qu’agence de communication, la décoration de nos locaux est une chose importante. Pour nous, et également pour nos visiteurs et clients. Ils doivent pouvoir ressentir l’esprit de notre entreprise en pénétrant dans nos bureaux. Le visuel et le ressenti sont donc primordiaux; d’autant plus lorsque l’on parle de communication et de marketing.

Nos activités tournent autour des réseaux sociaux et du web en général. Nous sommes partis à la recherche d’artistes 2.0. Bien entendu, ces recherches ont été effectuées sur le net et particulièrement sur Pinterest et Google plus. En effet, ce sont les deux réseaux sociaux ayant le plus de sens actuellement et dont les évolutions semblent quasi infinies :  ils font la part belle aux visuels et à la créativité. Ce constat n’engage que moi, du fait de notre implantation géographique à Bastia en Corse, beaucoup ne jurant que par Facebook… Heureusement, malgré notre insularité nous ne sommes pas cloisonnés.

Voici une sélection d’affiches social media :

Aaron Wood: the social propagandist

Aaron Wood – à ne pas confondre avec Aaron Woods le rugbyman – est un graphiste américain freelance qui commercialise ses œuvres sur le site Etsy. Ces œuvres sont inspirées des affiches de propagande de la seconde guerre mondiale avec l’oncle Sam.

 

Détournement Foursquare, Aaron Wood
Localisation des ennemis grâce à Foursquare…
Facebook détournement, Aaron Wood
Victoire !!
Facebook et les fermes, Aaron Wood
Pour tous ceux qui connaissent ces jeux de fermier…
Victory is Tweet, Aaron Wood
Twitter a aussi droit à son affiche

Encore des affiches Vintages…

Brian Lane Winfield Moore  est dans le même style que Aaron Wood, mais en moins minimaliste. Ça fait aussi son effet…

Wikipedia parodié
Wikipedia est aussi de la partie
poster vintage
Google earth poster
Twitter parodie
Et une dernière pour la route

 

Ces artistes ne sont pas les premiers dans le genre. En 2010, l’agence de communication brésilienne Moma a réalisé un série de fausse affiches publicitaires vantant nos très chers réseaux sociaux : youtube, skype, facebook et twitter.

Affiches retro vintage réseaux sociaux
Un petit tour dans les 50’s avec Facebook, twitter, skype et youtube !

 Voilà pour nos coups de cœur. Vous l’aurez compris, on aime bien le vintage et le détournement chez Mad Monkeys Consulting. On en a même craqué pour deux d’entres elles…

Achat de fan Facebook : la fausse bonne idée

Like acheté

La page Facebook de votre entreprise ou de votre marque n’est pas la plus populaire. Vous êtes malheureux par le peu d’intérêt que votre communauté vous porte. Vous voyez des concurrents directs avec des milliers de fans alors que vous n’en avez que quelques centaines. Vous imaginez ce même concurrent engrangeant des billets à la pelle grâce à cette audience. Vous implorez le bon dieu pour savoir pourquoi lui et pas vous. Pourquoi lui, grand amateur de fautes d’orthographe et de publications aussi peu intéressantes que la vie sexuelle des musaraignes, et pas vous? Alors que vous faîtes tout pour partager des informations utiles à votre cercle de fans, le tout sans que maître Capello ne se retourne dans sa tombe.

Déprimant, me direz-vous. Mais l’est-ce vraiment?

Rassurez-vous votre confrère jouit peut être d’une popularité artificielle; c’est à dire qu’il aurait acheté des fans.

Acheter des fans: une bonne idée?

Il est facile pour n’importe quelle personne d’acheter des fans ou des followers. Les boites de vente de fans ont fleuri sur le web comme socialboost ou uptrafic depuis quelques années. En effet, vous pouvez acheter 50000 fans Facebook pour la modique somme de 339 euros ou 10000 followers Instagram pour 99 euros.  Une fois la transaction effectuée, vous verrez votre compte gonfler en à peine 48 heures.  Et hop à vous la popularité tant attendue et les ventes record.

Simple et efficace non?

Sauf que ce n’est pas aussi facile. Loin de là, car sans le savoir vous avez causé plus de tord à l’image de votre entreprise qu’autre chose.

Ah bon ?

Prenons pour exemple Facebook, le réseau social le plus influent de la planète avec une base utilisateurs en constante augmentation. Mais sachez le, les autres réseaux sociaux ne sont pas en reste. Souvenez-vous de cette purge de faux comptes Instagram en décembre 2014 faisant perdre des millions de followers à certaines « stars ».

En tant qu’agence de communication digitale, nous sommes clair sur ce fait: il ne faut pas acheter de fans, de followers, d’abonnés etc.

Chez Mad Monkeys Consulting nous bâtissons des communautés dans les « règles de l’art ».

Pourquoi? Parce que ce n’est pas le nombre de fans qui compte mais la qualité des échanges entre cette communauté et vous. Ce n’est plus le concours de celui qui a la plus grosse!

C’est le degré d’engagement qui compte et non pas le nombre de fans

Logiquement, les fans de votre page ont une certaine appétence pour ce que vous proposez. C’est pour cela qu’ils vous suivent, qu’ils relaient des informations ou qu’ils commentent vos posts. Ces fans vous auront trouvé par goût ou par hasard mais personne ne les aura forcé à aimer votre page. C’est par choix purement subjectif qu’ils l’auront fait. Jusqu’ici tout est clair comme de l’eau de roche.

Mais lorsque vous achetez des fans, que ce passe-t-il?

D’où viennent ils?

La première question que l’on se pose c’est : d’où viennent ces fans?  La majorité de ces faux-fans sont issus de pays comme l’Inde ou le Pakistan. Des pays qui ne sont pas votre cible et surtout des contrées  où on ne parle pas votre langue. En fait, ces fans proviennent d’usines à clic. Les pakistanais par exemple sont payés au nombre de likes qu’ils donnent (1 dollar pour 1000 likes). Aucun intérêt pour votre commerce qu’un Pakistanais aime la page de votre commerce de proximité… Il n’y a pas que les pakistanais, les faux comptes ou les bots font aussi partie de la panoplie. Là aussi aucun intérêt pour votre restaurant en Corse par exemple.

Likes achetés
Des Likes made in India pour une page française

Vous diminuez vos chances d’interaction

Votre message sera submergé dans ce flot de profils qui ne vous servent à rien. Car il faut savoir que Facebook  a changé son algorithme depuis plusieurs mois. En clair, lorsque que vous postez quelque chose, une partie de toute votre communauté verra votre post. C’est sur la popularité de ce post que se base maintenant Facebook. Plus il y a de personnes qui interagissent avec ce post plus votre communauté sera touchée par ce message. Or ici en noyant vos vrais fans avec de faux comptes, votre base non fictive (vos VRAIS FANS) ne verra plus vos posts. Vous aurez plus de fans que votre concurrent mais aucune interaction.

Votre réputation n’en sortira pas indemne

Vous pensiez qu’acheter des fans Facebook  élargirait votre audience. Mauvaise pioche, cela peut même ternir votre image. A cause de cette masse de profils inutiles et facilement identifiables, vous vous exposez au « bad buzz ». Ce qui sonnera le glas de tous vos efforts en communication digitale. Les potentiels clients qui auront flairés le pot aux roses vous feront une mauvaise pub à coup sûre. De plus ce genre de pratiques est très mal vue par la communauté des Community Managers.

Pas de retour sur investissement

Acheter des likes est donc vraiment de l’argent jeté car on a bien compris que ce n’était pas le nombre qui comptait mais l’engagement. En plus d’avoir perdu de l’argent, vous aurez peut être terni votre réputation et annihilé la base de vrais fans que vous aviez. Car ces 10000 fans ne servent à rien si ils ne lisent pas vos publications. En noyant le poisson, vous êtes sûre de ne plus avoir aucun impact. Car le plus important est bien de susciter de l’interaction avec les personnes qui aiment/suivent votre marque ou votre entreprise.

Cet argent gaspillé aurait pu être utilisé pour s’attacher les services d’un vrai community manager. Une personne dont  le métier consiste à améliorer votre visibilité sur les réseaux sociaux.

En clair au lieu d’acheter des Likes, vous auriez du faire appel à notre agence de communication. Notre pôle community management se serait fait une joie de vous aider à obtenir un vrai engagement de la part de vos fans.

 

 

 

 

Un maire élu grâce à une campagne de communication digitale

Le maire de Taipei

Ceci peut préfigurer de ce que sera la politique dans les années à venir. Nous pouvons déjà constater les effets d’un tweet ou un post Facebook d’une personnalité sur le débat public, mais on ne pouvait pas encore affirmer clairement qu’une victoire à une élection pouvait être en grande partie due aux réseaux sociaux. L’élection du nouveau maire de Taipei a prouvé la puissance que pouvait avoir Facebook et consorts sur l’opinion des ses concitoyens.

Dr Ko élu contre toute attente

Le Dr Ko vient d’être élu maire de Taipei. Taipei est la capitale politique et culturel de Taiwan. Elle compte plus de 2,4 millions et est particulièrement moderne. La particularité de Dr Kao est qu’il s’est présenté sous aucune bannière politique, seulement en qualité d’indépendant. Il faut savoir que le paysage politique taïwanais est composé de seulement deux partis: le Parti démocratique progressiste (DPP) et le Kuomintang (KMT). Un peu comme aux USA où il y a le parti démocrate et le parti républicain. Deux grands partis et peu ou  prou de places pour les autres.

Contre toute attente, le docteur Ko recueille 57 % des voix alors que son principal adversaire Sean Lien du Kuomintang n’en obtient que 40 %. Le voici donc maire de la capitale de Taiwan au nez et à la barbe des deux grands partis.

Une campagne 2.0

Ko, ne pouvant profiter des budgets « communication » des grands partis, a eu une stratégie moins onéreuse en investissant massivement les réseaux sociaux. Alors que les deux mastodontes dépensaient de grosses sommes dans les grands médias pour de la publicité, lui n’a payé que pour un seul spot publicitaire. Ses idées et ses messages électoraux  ont été publiés sur les réseaux sociaux.

Sa campagne, articulée autour de son statut de non partisan, est qualifiée de positive. Avec pour slogan comme « A Hug for Taipei » (un câlin pour Tapei), Ko wen-Jo joue à fond la carte de la bonne humeur. Il met aussi à contribution ses « followers » en les impliquant dans sa réflexion pour Taipai, les incitant à faire des propositions. Cette communication 2.0 appliquée à son électorat a eu son effet en lui faisant gagner des voix.

Il a aussi voulu jouer la transparence dans un état qui ne l’ai pas vraiment. En effet, il a fait publié sur le net sa comptabilité (voici le lien pour ceux qui liraient le chinois) de campagne au centime près.

Autant d’aspects positifs pour le peuple Taïwanais et surtout sa jeunesse. En basant toute sa communication sur Internet, il a touché sa cible préférentielle à sa savoir les jeunes. Que ce soit la récolte de fond ou la mobilisation de ses militants, tout a été fait sur le net.

Dr Ko maire de Taipai
Le Dr Ko a besoin de vous

A l’heure actuelle, il possède 630 000 fans sur sa page Facebook soit 110 000 de plus que François Hollande pour avoir un ordre d’idée. Sa femme, qu’il a mis à contribution lors de sa campagne, possède quant à elle 225 000 fans sur Facebook, ce qui est considérable.

Une campagne électorale ne se gagne peut être pas encore totalement sur le net, mais une communication 2.0 défaillante fait à coup sûr perdre. Il est bon de le rappeler car de nouvelles élections se profilent en France et nos élus locaux ou leurs aspirants devraient prendre exemple et se pencher véritablement sur les réseaux sociaux.