[vc_row][vc_column][vc_column_text]Après quelques semaines (mois) d’absence sur notre blog, nous revoilà. Il faut dire que depuis le début de l’année 2016, nous sommes de plus en plus sollicités pour construire et gérer de nombreux projets de communications digitales; et avons donc de moins en moins de temps à consacrer à la notre (« tu connais l’histoire du cordonnier…? »).
D’autant plus qu’il y a 2 mois, nous avons investi dans un studio photo compact équipé de la technologie FLC® (Full Light Control) afin de réaliser des photos haute définition de produits de différentes natures à destination des sites e-commerce et catalogues produits. Et on s’est dit que ça valait bien le coup de vous parler de cette nouvelle prestation que nous vous proposons:
Présentation de notre Studio Photo
Il s’agit d’un caisson de mise en lumière à 6 sources d’éclairage que nous pilotons à distance grâce à son logiciel intégré. Ce logiciel nous permet de moduler la lumière afin de l’adapter aux caractéristiques du produit à photographier.
En effet, la lumière étant la clé de voûte d’une photo réussie, vos photos produits prendront une toute autre dimension. Elles vous permettront de présenter précisément et simplement vos produits à votre clientèle et de les rassurer quant à leur qualité.
Pourquoi avez-vous besoin d’externaliser la production de vos photos produits?
Nous nous permettons de vous donner quelques éléments de réponses. Non pas que nous ayons pris la grosse tête (on parle déjà à la troisième personne dans le titre de cet article), mais parce qu’en fait, avec nos clients, nous sommes partis de plusieurs constats :
Ils n’ont pas de temps à consacrer à cette activité récurrente
Ils ne disposent pas du matériel photo adéquat (appareil photo, studio photo, etc.)
Ils n’ont pas les compétences pour obtenir des photos produits de qualité (jeu de lumière, utilisation de logiciel de retouche etc.)
Les agences proposant ce type de prestation sont situées sur le continent*
L’objectif de cette prestation est de répondre aux différentes problématiques rencontrées par les e-commerçants et les TPE et PME ne pouvant gérer en interne la production de photographies haute définition. Nous leur fournissons alors des packshots de photos leur permettant ainsi de se consacrer à plein temps à leur cœur de métier.
L’expertise de Mad Monkeys
Pratiquant la photographie depuis plus de 3 ans, nous réalisons chaque mois plusieurs séances photos dans le cadre de la création de contenus photographiques à destination des réseaux sociaux, sites vitrines et site e-commerce des différentes entreprises et marques dont nous gérons la présence digitale.
C’est alors que nous nous sommes vus proposer, au fur et à mesure des missions, de réaliser cette activité à part entière pour eux. Le bouche à oreille aidant, nous avons été contactés par des TPE, PME et e-commerçants souhaitant déléguer cette activité.
Voici un aperçu des photos produits que nous avons réalisé:
N’hésitez pas à nous contacter pour un devis personnalisé à : contact@mad-monkeys.fr
* Notre agence de communication digitale est basée à Bastia, en Corse, mais rien ne nous empêche de travailler partout en France, demandez à nos clients 😉
Pour la deuxième année consécutive, la Brasserie Artisanale Corse Lutina renouvelle sa confiance envers Mad Monkeys pour la gestion globale de sa communication et ses actions marketing.
C’est en Avril 2015 que débute la collaboration entre Mad Monkeys Consulting et la brasserie pour le lancement et l’animation social media de la marque 1735, Biera Corsa. En septembre 2015, et suite à la réussite des opérations et actions de communication réalisées, Lutina décide de nous confier l’intégralité de leur communication dont la notoriété dépasse petit à petit l’île de beauté. En effet, Lutina s’exporte de plus en plus sur le continent et met progressivement en place une politique d’implantation qui ravira les amateurs de bières artisanales.
Ainsi en 2016, et au-delà de la communication sur les réseaux sociaux, l’Agence gère tous les pans de la communication: campagnes d’affichage 4X3, réalisation de packaging, PLV, réalisation et création des Fiches produits commerciales, RP, réalisation livret business plan, réalisation de vidéos, etc.
Pour 2017, Mad Monkeys continue d’accompagner Lutina dans la mise en place et la réalisation de leurs ambitions à travers: le lancement d’un nouveau produit, les nouvelles campagnes d’affichage 4X3, la création des nouveaux packaging Lutina et 1735, la création de stand pour salon, packshot produit, et bien sur la poursuite de sa stratégie média online.
À ce titre, Mad Monkeys – en collaboration avec Thierry Lemoine export sales director – est en charge de la création de l’identité visuelle du groupement ainsi que de la réalisation en anglais de leur site internet.
La conception du logotype s’est articulée autour de l’univers viticole du groupement : la mer et la montagne. Le choix des couleurs s’est naturellement porté vers celle des vins rosés méditerranéens et des vins blancs de la Savoie.
[COUP DE GUEULE] ⚡️ Aujourd’hui, on tombe sur cet article du 10 Mai 2016 Les Echos Business au titre un brin racoleur :
« Je booste la notoriété de mon restaurant grâce aux réseaux sociaux … pour 0 euro ! »
Si les conseils distillés restent en surface, ils sont pour autant cohérents et en adéquation avec la façon dont une page pro Facebook doit être administrée.
TOUTEFOIS, prétendre que cela ne coûte RIEN, NADA, NIENTE, NOTHING, ZÉRO BOULE… c’est être bien loin de la réalité. Sauf si le temps que passe ce restaurateur à alimenter sa page (et tout le tralala que cela suppose) est gratuit. Et à en juger le taux d’engagement sur la page du restaurant cité, une campagne de sponsorisation ne ferait pas de mal pour booster ses publications (merci Facebook et ton algorithme à la c**)…
Quand une TPE, PME ou Artisan prétend ne pas avoir le budget pour déléguer la gestion de sa communication c’est une des réalités du tissu économique. Pour autant, la réponse n’est pas totalement celle-là. C’est surtout qu’ils ne font pas de PRÉVISIONNEL SUR LE BUDGET COM de l’année suivante. Pourquoi? Entre autre, parce que ce type de communication reste encore un gadget pour la majorité.
De plus, de quel budget parle-t-on?
Si l’on reste dans le secteur de la restauration, un restaurant étoilé aura certainement plus de moyens à INVESTIR dans sa communication que le restaurant familial de Vescovato. Le but pour une agence étant de comprendre la demande de son client, et d’identifier ses réels besoins à partir du budget dont il dispose (ou que nous devons construire).
Quand les restaurateurs (les vrais) et les commerçants nous annoncent +20% sur leur CA suite au développement de leur images sur les réseaux sociaux, le retour sur investissement (ROI) est réel; et ne relève pas d’un gadget. Ce n’est pas une « Tarte à la crème » (Copyright J.R). Encore une fois, notre boulot ne consiste pas à poster un statut sur Facebook. Dans un premier temps, nous nous soucions de l’histoire de l’entreprise, ses atouts, ses faiblesses; quelque soit sa taille. Ensuite, si problématique il y a, nous proposons des solutions adaptées et sur mesure pour y répondre. Chaque action mise en place est mesurée de sorte à ajuster les suivantes et repérer un ROI.
🐟 Si un chef restaurateur nous dit « Cette Daurade je la cuisine de telle façon et il faut donc en parler de telle façon », nous avons tous les éléments en main pour sublimer son travail. Par contre, nous ne permettrons pas de lui faire remarquer qu’une daurade c’est bon aussi au four avec deux rondelles de tomate et un filet d’huile d’olive.
Bien qu’il soit enrichissant de pouvoir échanger sur les expériences et métiers de chacun, il faut que chacun reste à sa place.
Tout ça pour dire les gars: CHACUN SON MÉTIER.
Non Facebook n’est pas gratuit, seule l’inscription et son utilisation le sont. Si vous n’êtes pas un professionnel des réseaux sociaux, mais que vous les maîtrisez vous avez clairement raison de les utiliser, si toutefois vous avez du temps à y consacrer…
Le choix du prestataire E-commerce le mieux adapté à votre situation est un moment déterminant pour les porteurs de projet qui souhaitent réaliser un site E-commerce. En effet, un mauvais choix peut impacter la viabilité du projet sur le long terme. Lorsqu’on sollicite plusieurs agences pour réaliser ce site, comment faut-il s’y prendre pour évaluer, classer et choisir dans l’ensemble des devis reçus ? C’est avec ces éléments en tête que La Fabrique du Net a réalisé une étude approfondie sur 9 devis de site E-commerce, permettant aux porteurs de projet E-commerce de se poser les bonnes questions pour choisir un prestataire adapté à leurs besoins.
Dans le cadre de cette étude, ils ont contacté plusieurs agences sous une entité fictive, en leur envoyant ce cahier des charges de site E-commerce, en leur demandant d’effectuer une proposition d’accompagnement. Cette identité correspond à un secteur particulier: la vente de vin en ligne avec toutes les spécificités que cela incombe.
Des devis peu personnalisés
Comme on pouvait s’en douter, la plupart des agences web ne personnalisent pas leurs projets. Finalement, celles-ci envoient des devis types malgré un cahier des charges plus que complet. De plus, certaines agences ne prennent pas en compte le secteur particulier sur lequel le site E-commerce se place. Comment bien comprendre un client sans dialoguer avec lui pour avoir plus de précision (en plus du cahier des charges)? Est ce de la paresse, de l’incompétence envers un potentiel client? Dans cette étude une indication géographique des agences aurait pu être pertinente.
La rapidité de l’envoi du devis…
Il parait évident qu’un devis envoyé sous les trois jours ne peut être un devis personnalisé. Dans cette étude, on peut mettre en corrélation directe délais de livraison de ce dit devis et qualité de celui-ci. En effet, quand un devis arrive assez rapidement, il s’agit la plupart du temps d’un modèle type, qui ne prend pas en conséquence le cahier des charges fourni par le client.
Une fourchette de prix du simple au triple
En effet les prix varient du simple au triple pour un site sous prestashop. En se penchant plus près sur ceux-ci, on constate finalement que les prix plus élevés (qui ne sont pourtant pas justifiés selon nous) sont souvent ceux qui soumettent le projet le plus complet et le plus précis. Finalement ne paye t-on pas ici la qualité du travail? Cette étude permet vraiment de comparer et de se comparer aux autres agences. Le projet le plus onereux est aussi le meilleur sur le papier mais est il au dessus des prix du marché? Peut être bien…
A l’issue de cette étude approfondie, on apprend notamment qu’il est important de savoir que le prix d’une prestation reflète généralement la qualité de la prestation attendue. Effectivement, un prix compétitif sera synonyme d’une prestation très généraliste, et d’un site limité fonctionnellement. Autre enseignement, les porteurs de projets sont souvent confrontés à la réception de devis très généralistes, peu personnalisés, ce qui en dit un peu plus sur la vision et la méthode de travail d’un prestataire.
Même si l’expression peut paraître pour le moins inappropriée, nous fêtons les 25 ans de la promulgation de la Loi Evin. Et tout récemment, il y a eu de la nouveauté dans l’air. En effet, un nouvel article de la Loi sur la santé de Marisol Touraine vient assouplir les restrictions concernant les boissons alcoolisées. Qu’est ce qui change concrètement avec cette loi? Il est finalement toujours aussi difficile d’y répondre de façon certaine, mais on peut tout de même essayer d’en établir les frontières.
Comment un vignoble doit-il communiquer sur l’espace numérique à l’heure d’aujourd’hui? Quelles sont les nouvelles barrières pour une brasserie artisanale? Jusqu’où peut aller un producteur de liqueur sans – bien entendu – faire l’apologie de l’alcool? Comment promouvoir son activité sans se heurter à cette loi? Autant de questions pertinentes que doivent se poser les producteurs de vins, cidres, bières etc…
Depuis son instauration en 1991, peu de choses avaient évolué malgré le fait que la société de consommation ait pour sa part beaucoup changé. L’aspect numérique avait été évoqué en 2009 pour combler le vide juridique engendré par internet. Mais finalement, le flou était toujours de mise. Les réseaux sociaux, bien qu’existant déjà, n’étaient pas encore ces machines marketing que l’on connait. Le gouvernement aurait pu anticiper la montée en puissance du webmarketing, mais bon… en général l’anticipation n’est pas une des vertus premières des différents gouvernements passés depuis 15 ans (surtout dans le domaine numérique). En clair, l’essence de la loi Evin s’appliquait pour les réseaux sociaux et l’espace numérique. C’est-à-dire : pas de publicité ni d’image valorisante de la consommation d’alcool.
Ce que dit l’article 13 de la loi de modernisation de notre système de santé
Art. L. 3323-3-1.-Ne sont pas considérés comme une publicité ou une propagande, au sens du présent chapitre, les contenus, images, représentations, descriptions, commentaires ou références relatifs à une région de production, à une toponymie, à une référence ou à une indication géographique, à un terroir, à un itinéraire, à une zone de production, au savoir-faire, à l’histoire ou au patrimoine culturel, gastronomique ou paysager liés à une boisson alcoolique disposant d’une identification de la qualité ou de l’origine, ou protégée au titre de l’article L. 665-6 du code rural et de la pêche maritime.
A qui concrètement cette loi s’adresse t-elle? Voilà ce que dit l’article L.665-5.
Le vin, produit de la vigne, les terroirs viticoles ainsi que les cidres et poirés, les boissons spiritueuses et les bières issus des traditions locales font partie du patrimoine culturel, gastronomique et paysager protégé de la France.
Le texte est assez clair: les producteurs de vins, boissons issues des traditions locales (liqueur etc…), cidres, poirés et bières artisanales… sont autorisés à communiquer. Mais jusqu’où peut-on aller dans cette communication ?
Un nouvel eldorado pour la publicité?
Selon ses partisans, cet amendement sert à clarifier la loi Evin (ah bon…). En fait, les lobbyistes expliquent que cela permettra aux journalistes d’éviter qu’ils s’autocensurent. En d’autres termes, les articles ou contenus traitant d’une région de production ou d’une indication géographique ne sont pas considérés comme de la publicité mais de l’information. Est ce clair?
Pas vraiment…
Car finalement à travers cet amendement, il suffira que la boisson alcoolisée puisse justifier d’une origine géographique vérifiée. Facile non. Car tous les producteurs de France et de Navarre entrent dans cette catégorie. En fait, il faudra surtout justifier le fait que le lieu de production ne soit pas délocalisé…
Où est la limite de la loi Evin?
Pour les détracteurs du nouvel amendement, il n’y a plus de limite car « information » veut de facto dire « publicité » (dissimulée). Cela libère la parole des alcooliers en leur permettant de toucher tous les supports de communication (télévision, cinéma etc…). En effet, selon ces détracteurs des émissions culinaires pourraient être sponsorisées par des marques d’alcool ou la météo d’Alsace pourrait faire la publicité des vins d’Alsace, puisque l’origine géographique est justifiée. Des séries britanniques pourraient être sponsorisées par un whisky écossais ou des publicités pour des séjours de dégustation de vins auraient leur place à coté des pubs pour les Caraïbes. Voilà la crainte principale des chantres de la prévention contre l’alcoolisme.
Leur discours est simple et articulé autour d’un nombre: 135. Il y aurait 135 morts par jour à cause de l’alcoolisme. En augmentant l’exposition des boissons alcoolisées, la consommation d’alcool va automatiquement augmenter. On peut imaginer qu’une star devienne l’égérie d’une marque de champagne comme elle aurait pu l’être pour une marque de parfum. Ce qui tournera le jeune public vers l’alcool.
Voilà la vision fantasmagorique que pourrait causer cet amendement par les différents responsables des associations de lutte contre l’alcoolisme. Pour être clair, ce sera l’apocalypse.
Ce ne sera pas porte ouverte sur tout
En réalité, l’amendement ne change finalement pas beaucoup de choses concernant la publicité pour les marques d’alcool et la composante numérique qui nous intéresse. En effet, l’amendement permet aux producteurs d’apparaître dans des contenus dits « informatifs ». Par exemple, lorsqu’un documentaire ou un reportage est fait sur la région du Languedoc, des producteurs de vins pourront y apparaître pour présenter le produit (mode de fabrication ou impact sur le terroir de la région). Le fait de sponsoriser une émission serait assimilé à de la publicité pure et cela reste interdit. Pour résumer, les contenus incitatifs n’ont toujours pas lieu d’être.
Par exemple, cette campagne ne respecte toujours pas la loi Evin
En conclusion, l’essence de la loi Evin est encore en vigueur. Rendre les boissons alcoolisées attractives n’est pas légale (à juste titre). Il y a juste eu une petite évolution en ce qui concerne le contenu dit informatif. Après tout, comment parler de la Bourgogne sans parler de vin.
En ce qui concerne les réseaux sociaux, les barrières semblent toujours être les mêmes. Les marketeurs doivent se réguler par eux même et essayer de ne pas franchir la ligne rouge avec un slogan aguicheur. Car il ne suffit pas de mettre les mentions légales pour être dans la légalité, il faut que le contenu soit pensé de façon à mettre le produit en valeur sans pour autant qu’il soit incitatif ou trop bienveillant.
Le 13 novembre prochain est une date à sur-ligner de son Stabilo® jaune fluo. En effet, dans un mois, le nouvel opus de la plus célèbre des simulations sportives, le jeu le plus influent du monde – (c’est le magazine VICE Sport qui le dit)- Football Manager 2016 sortira officiellement. Pour les plus accros (dont votre serviteur), vous aurez accès à la version bêta du jeu en le pré-commandant, et donc y jouer deux semaines avant sa sortie officielle.
Pour teaser la sortie du jeu, les équipes marketing proposent depuis la mi-juillet du contenu original pour les fans avec la création du hashtag #WeAreTheManagers.
Football Manager c’est quoi? (uniquement pour les profanes)
Football Manager (ou plus anciennement Championship Manager) est une simulation de gestion qui vous met dans la peau d’un entraîneur d’un club de football. Ce jeu est surtout célèbre pour la richesse de sa base de données. En effet celle-ci répertorie tous les joueurs de la planète ainsi que leurs caractéristiques propres, avec un degré de réalisme inouï. Si bien que certains clubs professionnels (bien réels) l’utilisent pour recruter. On peut citer l’exemple d’Everton qui a signé un partenariat avec l’équipe de scout du jeu. En France, on sait que l’OGC Nice a utilisé cette base de données pour recruter le défenseur central Nemanja Pejčinović (cadre de l’équipe pendant 4 saisons). Bonne pioche pour le club azuréen, grâce en partie à Football Manager.
Football Manager est aussi un révélateur de futurs stars mondiales du foot. Les équipes du jeu arrivent bien souvent à déceler le potentiel d’un jeune joueur bien avant que celui-ci ne perce dans la réalité. Des joueurs comme Zlatan Ibrahimovic ou Cristiano Ronaldo n’étaient pas des inconnus pour les férus du jeu lorsqu’ils ont été transférés respectivement à l’Ajax ou à Man United.
C’est à ce degré de réalisme que l’on doit le succès de cette simulation. Faire gagner la Ligue des Champions avec le club de son cœur est un rêve qui devient à la portée du supporter lambda. Toutefois pour une personne ne s’intéressant pas au foot, il est difficile d’en expliquer le principe. Ce jeu – et les émotions – qu’il procure sont pour les véritables initiés. En effet, les non initiés ne comprennent pas que l’on ne soit pas vraiment actif pendant un match ou encore (dans les versions précédentes) ils comprennent difficilement l’intérêt de lire le déroulé d’un match.
Tous les ans – même si Sega (l’éditeur) reste discret sur les ventes – près de 2 millions d’exemplaires sont vendus. Par ailleurs, Sega essaie de monétiser d’une autre façon cette incroyable base de données en créant, comme précédemment dit, des partenariats avec les clubs. Car mine de rien, 1300 personnes (bénévoles ou salariées) parcourent chaque année les stades de la plupart des pays jouant au football pour observer les jeunes joueurs.
La campagne #wearethemanagers
Derrière ce hashtag se cache le signe de ralliement des managers 2.0. En effet, pour la prochaine sortie de la nouvelle version la campagne social media se base sur l’histoire qu’ont les joueurs avec Football Manager. Cela peut paraître fou mais ce jeu fait partie intégrante de la vie de ses utilisateurs. Cette campagne met l’accent sur la communauté Football Manager en lui faisant raconter la relation particulière que ses membres entretiennent avec la simulation au fil des années. Car ici, on parle d’une série qui a débuté en 1993. Pour ma part j’ai débuté avec « Football Manager: saison 97/98 » soit il y a presque 18 ans. Des podcasts vidéos paraissent régulièrement autour de ce thème sur les réseaux sociaux officiels de Football Manager pour illustrer la campagne. Plusieurs personnes plus ou moins connues parlent de leur « expérience » Football Manager. Baptiste Lorber (Golden Moustache), Carlo Cudicini (ancien gardien de Chelsea), Nacer Chadli (joueur de Tottenham), Mark Chapman (journaliste BBC) ont fait une vidéo dans ce sens.
En regardant ces vidéos, on se rend compte que chaque joueur peut raconter sa propre histoire. C’est ici que le hashtag #wearethemanager prend tout son sens. En effet, la communauté peut poster et faire partager sur les réseaux sociaux sa propre histoire en rapport avec ce jeu. Les meilleurs seront partagées sur les réseaux sociaux officiels de Football Manager et le site web crée pour l’occasion.
Cette campagne de teasing est réussie dans le sens où elle fait appel aux émotions de la communauté de joueurs. L’équipe de Football Manager a utilisé au mieux la part de Storytelling qu’elle pouvait retirer de l’expérience du joueur. Un modèle que d’autres marques qui durent dans le temps devraient suivre.
Pour ma part, l’un des plus beau accomplissement de mon année 2014 est d’avoir gagné la Ligue des Champions avec Bastia (avec Hervin Ogenda en MVP). Preuve à l’appui.
Alors que Apple a toujours été plus que désengagé des réseaux sociaux, le lancement de Apple Music semble sonner le glas quant à cette absence…
Il y a des entreprises qui rechignent à développer leur présence sur les plateformes sociales. Si il s’agit d’une petite ou moyenne entreprise, on peut aisément supposer que celle-ci n’a pas forcément les moyens, les ressources et les compétences pour s’y atteler¹. Ou bien que le patron estime à tord – et ce, malgré une évangélisation soutenue – que la communication digitale ce n’est que pur gadget et rien ne vaut les bonnes vieilles méthodes…
Par contre, quand il s’agit de l’une des plus grandes firmes américaines dominant le marché du numérique, il y a de quoi se poser la question sur ce paradoxe, quand on sait qu’Apple aime bien tout contrôler. D’ailleurs, la (super) communauté G+ des Community Managers avait évoqué le sujet il y a un an de cela. Et on ne peut que se souvenir de la tentative avortée de Apple de lancer un Tumblr pour l’Iphone 5C en 2014 :
Le Tumblr isee5c d’Apple pour promouvoir l’Iphone 5 (Source : igen.fr)
On n’a jamais vraiment compris l’intérêt de Tumblr mais on dira que…c’était bien tenté. Aujourd’hui, le compte nous donne une page blanche de chez blanche.
Et puis, depuis Février 2014, on sait grâce à AdvertisingAge² que c’est l’agence Level Studios qui bosse exclusivement pour Pomme pour soutenir l’équipe marketing. Mais on ne sait pas si ce sont eux qui sont parvenus à emmener Apple vers une communication sur les réseaux sociaux…
Parce que depuis quelques mois, Apple pointe le bout de son nez sur Snapchat, Twitter, Instagram, Facebook et (encore) Tumblr afin de communiquer sur le service de streaming audio Apple Music et sa radio Beat 1 :
Apple Music et Snapchat
Apple a mené plusieurs campagnes sur Snapchat pour le lancement de Apple Music. Apple Music dévoilait aux utilisateurs les coulisses de la radio Beat 1 en exclusivité en ajoutant « applemusic ».
Snapple
Idéal pour communiquer de manière très ciblée (les jeunes) et rendre le contenu personnel, Apple a bien compris que Snapchat peut être un levier intéressant.
Apple Music sur Tumblr & Instagram
Bon en fait, entre les deux on ne perçoit pas vraiment la différence des contenus. Les photos utilisées sont les mêmes sur les deux plateformes, tout comme les textes.
L’avantage d’être sur Tumblr est que contrairement à Instagram, Apple music peut insérer des liens dirigeant les sociaunautes vers l’Itune Store.
Une chose diffère : l’engagement sur les posts
Et puis, grâce au Tumblr de Apple Music, nous avons la liste des numéros de téléphones par pays du service Beat 1 afin de demander un titre particulier. Alors dans le principe, c’est plutôt sympa de demander l’avis de ses utilisateurs et de cette manière de les faire participer… Ceci est une révolution.
Apple Music sur Twitter
Plusieurs comptes officiels existent (US, Espagnol, Japonais) associés au compte de @Beat1, la radio mondiale émettant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Notons que Beat 1 est l’une des plus grosses surprises et réussites du service musical d’Apple. Zane Lowe au commande, accompagné par Julie Adenuga et Ebro Darden, ces derniers n’hésitent pas à tweeter et re-tweeter pendant leurs émissions. Pour le coup, tout est parfaitement maitrisé.
Comme sur leur Tumblr et sur leur compte Instagram, Apple Music met en avant : les artistes. La ligne éditoriale est simple. En fait, on ne parle pas de Apple ni clairement de Apple Music, mais bien de l’actualité des artistes. En même temps, ce sont eux qui font le beurre de la plateforme.
Pour le compte Apple Music France, on a comme un doute^^… Le compte ne dispose pas de badge, et en plus le CM quémande à @Beats1 de le follow..
De plus, la communication est complètement différente par rapport aux comptes officiels. Ce faux compte n’est qu’un exemple parmi des centaines. En effet, de nombreux comptes Facebook, Twitter estampillés Apple ne sont que pures contrefaçons. Entre le fan qui pense bien faire et les personnes peu scrupuleuses qui utilisent le nom d’Apple à des fins d’escroqueries (faux concours par exemple), les exemples ne manquent pas.
Alors que Apple est connu pour vouloir tout maîtriser, il est bizarre que la firme de Cupertino ne réagissent pas plus face à tous ces comptes qui pullulent sur la toile. Mais peut-être que la donne va bientôt évoluer. Car comme le remarque l’une des admins du forum Mac4ever.com, un petit nouveau (ancien de Samsung) vient d’arriver chez Apple en tant que Digital Marketing Program Manager : Tai Tran. Ce recrutement est-il synonyme d’une décision d’inscrire (enfin?) Apple sur les réseaux sociaux?
Notes
¹ Heureusement que Mad Monkeys Consulting, agence de communication digitale en Corse et partout en France, est là pour vous accompagner.
² Source : Mac Génération : http://www.macg.co/aapl/2014/02/une-agence-de-publicite-dediee-apple-80099
Bullshit – Les 28 et 29 septembre s’est tenue une conférence ainsi que des « ateliers de formation » dans les locaux de l’IMF de Borgo (Haute-Corse) en présence des responsables de la cellule PME/TPE de Facebook France : Facebook, Accélérateur de croissance pour les PME. Rien que ça. Et comme en Corse nous sommes les plus forts et numéro un sur beaucoup de choses¹, il s’agissait d’une première en France (c’est Corse Matin qui le dit). Curieuse du discours que Facebook allait distiller aux chefs d’entreprises insulaires, et parce qu’il est primordial dans notre métier de se tenir informé des dernières nouveautés (on ne sait jamais), c’est avec plaisir que je m’y suis rendue.
Si on ne peut que saluer l’initiative de la CCI de Bastia Haute-Corse pour faire venir les équipes du réseau social afin de sensibiliser les patrons de PME et de TPE quant à l’importance d’assurer une (bonne) visibilité à son entreprise et ainsi développer ses affaires grâce aux outils qu’internet peut offrir, j’ai été relativement déçue par ce que j’ai entendu par rapport à ce qui était annoncé. Parce qu’en fait, il n’agissait ni d’une « sensibilisation » ni d’une « formation » mais plus une sorte de Lobbing de Facebook autour de Facebook for Business (anciennement Facebook Ads…).
Qu’est ce que Facebook for Business ?
Facebook for business est la nouvelle plate-forme publicitaire de Facebook permettant de promouvoir les pages et les publications sur le réseau social.
La plateforme pour gérer les campagnes de sponsorisation Facebook
Cette plateforme est pour le moins très intuitive et riche en contenus. Il y a tout un ensemble de tutoriels (vidéos et textes) afin d’administrer parfaitement sa page pour son commerce. À l’heure où j’écris cet article, je n’ai pas encore exploré toutes les fonctionnalités de Facebook for business, mais cela ne saurait tarder. En effet, à première vue la plateforme offre tout de même de meilleurs outils pour calibrer les campagnes de sponsorisation. Il ne s’agit plus juste de « mettre en avant » une page/publication/offre et de choisir son audience (asv, centre d’intérêt), mais bien de mettre en place un certain nombre de paramètres et variables afin de gérer ses campagnes (telle une campagne google Adwords).
Autant dire que si le patron d’une PME/TPE à plusieurs heures et jours devant lui pour se former à l’utilisation de Facebook pour son entreprise, et si – à l’issue de son auto-formation – il a le temps de gérer sa page et ses campagnes de sponsorisation, alors il est clair que c’est une plateforme idéale pour lui. Parce que c’est bien connu, un chef d’entreprise (petite, moyenne ou grande) a beaucoup de temps à consacrer à son marketing. Si toutefois, celui-ci a conscience que Facebook et les réseaux sociaux ne doivent pas être considérés comme des gadgets pour son business…
(Mon) Retour sur les ateliers Facebook
Si le succès était au rendez-vous (plus de 200 personnes ont assisté aux ateliers), pour autant je ne suis pas sûre que la majorité des patrons présents aient compris ce dont parlait les intervenants Facebook : « engagement » , « reach », « search », « like », « display », « instagram », « définir ses objectifs marketing », etc.
Le discours était trop abstrait pour des personnes non initiées à la pratique numérique. Ce n’est pas moi qui le dis, mais ma voisine, entrepreneuse dans le mobilier urbain écologique de 29 ans qui me l’a avoué… et celle assise derrière moi également (patronne, d’une cinquantaine d’années, d’un commerce de proximité depuis 20 ans).
Bon déjà pour commencer, « Le mot du président » de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Haute-Corse en début de séance…. Sur le papier son discours est plutôt cool. Mettre en avant le fait que les patrons de PME/TPE insulaires doivent se soucier de leur visibilité sur internet à l’heure où les manières de consommer ont sensiblement évolué, que Facebook est un levier pour développer son activité et les relations avec ses clients c’est bien, mais peut-être que mettre un peu plus de conviction dans ses propos et savoir bien prononcer /ˈfeɪsbʊk/ (et non FACE-BOUC \fas\– \buk\) c’est mieux. Parce que si le président de la CCI himself ne croit pas en se qu’il dit/lit, je ne suis pas sûre qu’on avance dans « l’éducation » des chefs d’entreprises aux bonnes pratiques à mettre en place sur les réseaux sociaux.
Après, il faut savoir que, globalement « les pratiques numériques dans les entreprises insulaires restent encore peu innovantes et leur niveau d’acculturation aux technologies numériques est encore trop faible » (baromètre numérique 2014, réalisé par la CTC²). Donc avant d’employer des termes propres au social média devant une assistance qui pense que les réseaux sociaux se limitent à raconter sa vie sur Facebook, il faut d’abord entreprendre un gros travail (un chantier) d’évangélisation.
En effet, lorsque je vais à la rencontre des patrons de PME/TPE corses pour présenter les avantages de la mise en place d’actions de community management et de webmarketing, le plus souvent, j’ai beau leur montrer toute la passion que j’ai et que je mets au service de mes clients, leur démontrer les résultats commerciaux que j’obtiens, et leur expliquer le travail que cela demande en amont (d’où le fait que « oui forcément ce n’est pas gratuit et il faut établir un budget »); je peux vous assurer que la grande majorité n’en ont, tout simplement, rien à foutre.
Alors que les intervenants Facebook ont plus qu’insisté sur le fait (je cite) : « Avec Facebook vous pouvez cibler votre audience de façon fiable et précise », et « vous avez la possibilité d’adapter chaque message à chacune de vos cibles », ils ont donc oublié d’adapter leur discours à l’assistance. Pour preuve, au cours de la séance « Question/réponse », après 1h30 de blabla par l’équipe Facebook, j’ai été très attendrie par la question d’un chef d’entreprise insulaire, la cinquantaine bien entamée : « C’est bien beau tout ça mais : C’est quoi un fil d’actualité? ». CQFD
Et sinon, qu’est-ce qu’on a appris ?
Même si concrètement, je n’ai pas appris grand chose.
Facebook en 2015 c’est :
1,49 milliards d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde (connexions)
Les 3/4 des utilisateurs ne sont pas américains
En France : Facebook compte 30 millions d’utilisateurs dont 24 millions se connectent sur mobile
45 millions d’entreprises ont une page, dont 2 millions utilisent la sponsorisation (seulement?)
75% des utilisateurs français sont connectés à une entreprise à travers leur page
Facebook, c’est aussi :
Une « grande famille d’applications »: Messenger, Instagram, WhatsApp (tiens? Ils ont oublié de parler de Pages?)
Une page c’est différent d’un profil (grosse stupeur dans l’assistance)
Des campagnes de sponsorisation dont le ciblage est fiable entre 70 et 89%
Des campagnes de sponsorisation dont la création est « gratuite », « gratuite », « gratuite » (heureusement…mais jusqu’à quand?)
Avec les campagnes de sponsorisation vous pouvez cibler votre audience (là encore : encore heureux…mais j’ai parfois des doutes…)
Il y a aussi plein de choses qu’on n’a pas appris :
D’où vient le décalage négatif (entre 10 et 30% de perte) entre le nombre de clics indiqué par Facebook sur un lien menant vers un site (donc potentiellement le nombre de visiteurs gagnés grâce à la sponsorisation) et le nombre de visiteurs réels indiqué par Google Analytics.
La raison pour laquelle Facebook refuse la sponsorisation de certaines publications en annonçant que « L’image de votre publicité ne peut contenir plus de 20% de texte » ? (raison invoquée : « Facebook veut privilégier les contenus créatifs » – sans commentaire)
Que fait réellement Facebook de nos données personnelles?
Comment lutter contre le piratage de profils?
Comment tester ses campagnes de sponsorisation à moindre frais ?
Bref autant de questions où les intervenants ont plus que pataugé pour apporter des réponses claires et honnêtes…
Facebook, fini le social, place au business
Vous allez (peut-être) qualifier mes propos d’hypocrites puisqu’en tant qu’agence de communication digitale, nous gérons les réseaux sociaux de nos clients. Cela serait donc un peu cracher dans la soupe que de critiquer un système qui concerne une partie de l’activité de Mad Monkeys Consulting. Et bien cher lecteur, sache qu’il en est tout autre puisque nos résultats démontrent que les actions de community management et de content marketing menées pour nos clients sur Facebook (pour ne parler que de lui) génèrent des croissances de chiffres d’affaire au-delà de ce que ces derniers pouvaient espérer. Et donc bien sur que nous encourageons nos clients à être présents sur ce réseau social (si le choix s’est porté sur celui-ci selon l’audience et le secteur de l’entreprise cela va s’en dire…). Je parle bien de « community management » et « marketing de contenus« . Or, lors de cette « conférence » c’est bien cela qui a le plus heurté ma sensibilité de community manager. Jamais (je dis bien jamais) au cours de ces deux jours « d’ateliers » (comme Ils les appellent) il n’a été fait mention du travail de community management et la création de contenus créatifs à mettre en place afin de gérer une page entreprise. En fait, désormais pour Facebook, le réseau social se limite à mettre en place des campagnes de sponsorisation. Et les CM me donneront raison, sur Facebook désormais, on a beau mener un travail rigoureux et de qualité, et remettre en question celui-ci, si on ne booste pas les publications à coups de « mise en avant », la visibilité sera nulle et la portée organique sera pour ainsi dire minable.
Mais au final, le point positif à travers le discours abstrait employé par les intervenants de Facebook, c’est que les patrons de PME et TPE corses ont peut-être pris conscience que faire du marketing sur Facebook (et les autres réseaux sociaux) ne s’improvise pas et n’est finalement pas à la portée de tous. Il faut du temps et des compétences. Par contre, j’ose espérer qu’ils n’ont pas seulement retenu que le marketing sur les réseaux sociaux ne se limite pas seulement à la programmation de campagnes publicitaires…
¹ Le saviez-vous ?
Le Quick de Furiani est le PLUS GRAND D’EUROPE
La place Saint-Nicolas de Bastia est la PLUS GRANDE PLACE D’EUROPE
Le Coca Cola a été inventé par Mariani, un Corse (mais ça c’est vrai)
Le PREMIER concours de community management au MONDE a (presque failli être) organisé en Corse (enfin juste après les Shorty Awards)
En France bien que nous soyons finalement des petits buveurs face à nos voisins Allemands ou Anglais, nous consommons tout de même près de 30 litres de bière par an. Même si le français boit moins que son ami teuton (3 fois moins), la France compte une multitude de brasseries artisanales. En effet en l’espace de 10 ans, le nombre de brasseries a triplé passant de 200 à 600. Ces produits régionaux sont en plein développement alors que les grandes brasseries sont elles en perte de vitesse (2% de ventes en moins chaque année). Bien que la bière artisanale ne représente que 3% de la consommation française, le secteur affiche un taux de croissance annuel de 8%.
Il faut savoir que nous avons en France l’une des lois les plus restrictives en termes de promotion de produits alcoolisés: la Loi Evin. Bien que les contours de cette loi soient de plus en plus sinueux en ce qui concerne les réseaux sociaux et le digital, il a tout de même un socle d’interdit à respecter. Face à cette difficulté, comment faire pour communiquer de façon efficace avec un budget réduit?
Loi Evin: petit rappel
Il y a maintenant deux ans, Heineken et Ricard se sont faits épingler pour des campagnes social-media jugées non conformes. Par exemple le slogan « un Ricard, des rencontres » était interprété comme un appel à la consommation pour le jeune public…
Un visuel de cette campagne
On est en droit de trouver cela plus que sévère. En Juin dernier, l’assemblée nationale dans le cadre de la loi Macron a voté une sorte d’assouplissement de celle ci en y ajoutant la distinction entre la publicité et la communication. Malheureusement pour les vignerons (et par extension les brasseurs), le conseil constitutionnel ne l’a pas validé. Depuis un certain vide juridique s’est installé même si logiquement le statu-quo est de rigueur. Il n’est pas question pour autant de vous faire tester les limites de celui-ci.
La loi Evin interdit clairement de rendre la consommation d’alcool réjouissante. C’est à dire qu’une photo montrant des gens souriants avec votre breuvage à la main peut être jugé illicite. De même qu’à un certain moment une bouteille ouverte était aussi sujet à discussion, car c’est bien connu bouteille ouverte=incitation à la débauche… Si vous voulez faire la promotion de votre produit sans attirer l’attention des associations de lutte contre l’alcoolisme, autant rester dans les clous. Même si la production et la marque est petite, une entorse peut vite être remarquée, notamment sur les réseaux sociaux.
Mais comment faire de la pub pour ma bière si je n’ai pas le droit de faire de la pub, vous direz-vous? Vous pouvez communiquer autrement.
L’utilisation du storytelling pour la bière
Tout d’abord qu’est ce que le storytelling? Pour faire simple, cela consiste à raconter une histoire, en l’occurrence ici celle de votre bière. Le but étant d’atteindre la sensibilité du potentiel client.
L’histoire que vous allez raconter permettra aux gens de se connecter avec votre marque. Or chaque brasseur artisanal a au moins une histoire à raconter. L’histoire de la création de votre bière peut être intéressante.
L’histoire de son produit ou celle que vous voulez lui donner est une notion très importante en termes de marketing. Etant restreints sur la qualité du produit, impossible de dire que votre bière est la meilleure de toutes par exemple, vous devez donc jouer la carte de l’histoire à fond.
Prenons exemple de la bière artisanale 1735. C’est une bière corse, qui tire son nom de la première indépendance de l’île. La brasserie joue sur la fibre historique de la Corse et essaie d’y insuffler le vent de liberté dont ont été parcourus les corses à cette époque.
Un des visuels de la bière 1735
Le nom de la bière évoque souvent quelque chose, et vous ne l’aurez surement pas choisi par hasard non plus. Prenons l’exemple de la bière Amsterdam, même si on s’éloigne des brasseries artisanales, qui a basé son plan de communication sur la légende du Hollandais Volant.
Vous pouvez aussi parler de votre région ou plutôt micro région pour certains cas. Les brasseries artisanales font la part belle aux produit locaux et bien souvent l’eau utilisée pour brasser est issue d’une source à proximité. Baser sa communication sur la région, ses richesses et les produits desquels la bière est issue est aussi judicieux. Surtout si vous manquez d’imagination, il y a toujours quelque chose à dire sur le terroir. Les whiskys écossais font cela très bien, avec des visuels de paysages associés à la bouteille.
Le whisky Aberlour et ses paysages écossais
Vous pouvez aussi parler de votre savoir faire et de la façon dont vous brassez. Après tout, la méthode des moines trappistes est vraiment intéressante. Montrez les étapes de fabrication ou lieu sans pour autant susciter l’envie de boire avec des messages racoleurs. Révélez les secrets de fabrication de votre breuvage peut permettre de capter votre cible. On entre ici dans une transmission de savoir-faire. C’est l’artisan qui présente son produit, sa bière. Vous et votre savoir faire êtes le garant de la qualité du produit à l’heure où les consommateurs préfèrent la qualité à la quantité (dans ce domaine précis).
Les cuves de bière
Voici les différents axes sur lesquels vous pouvez vous appuyer pour promouvoir votre brasserie légalement. Par contre il ne faut surtout pas oublier:
Mettre un filtre sur les réseaux sociaux ou votre site internet: Interdit au mineur
Ne pas oublier: l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A Consommer avec modération.
Bien faire attention au message (statut ou slogan)
En conclusion, et quoi qu’il arrive, il faut se conformer à la loi Evin. Par contre, vous pouvez tout à fait raconter une histoire, celle de votre brasserie, de votre région ou de votre savoir faire. Cette stratégie peut s’avérer payante pour votre petite entreprise à une époque où les consommateurs recherchent l’authenticité.
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