Promouvoir son groupe de musique amateur sur les réseaux sociaux

Certains musiciens sont talentueux mais restent inconnus du plus grand nombre. Souvent, ils ne savent pas comment communiquer sur les réseaux sociaux. Peut-être d’ailleurs avez vous suivi un groupe ou un artiste parce que vous aimiez son univers et sa musique mais vous vous êtes depuis désabonnés à son fil d’actualité devant sa communication auto-promotionnelle trop abrupte. En effet, c’est assez difficile de faire sa promotion sans ennuyer ses fans.

Une conversation unidirectionnelle ne risque pas d’augmenter votre popularité et encore moins vos ventes. Or, c’est souvent le cas, les artistes sont tellement focalisés sur leur auto-promotion qu’ils en oublient leur audience, si bien que leur communication social media est carrément inefficace voire pire.

Pour communiquer convenablement sur les réseaux sociaux, il faut respecter un certain équilibre en terme de publication. Il faut publier du contenu qui vous construit et vous définit en tant qu’artiste ou groupe, du partage d’autres artistes et enfin du contenu auto-promotionnel. C’est dans les proportions qu’il faut faire attention. Différentes publications prônent le rapport 70/20/10 : 70 % de construction d’identité, 20 % de partage d’autres artistes et seulement 10 % d’auto-promotion.

social media groupe

Construire votre univers

70 % de votre contenu diffusé sur les réseaux sociaux doit être en rapport avec votre histoire et votre personnalité. Il faut que les fans sentent la personne derrière l’artiste, son cheminement etc.. Le ton est aussi important, vous pouvez même mixer Death Metal et humour. Il faut vraiment montrer qui vous êtes. Les exemples de posts sont nombreux:

  • Poster des photos de votre groupe en plein enregistrement
  • Partager un article pertinent sur votre style musical. Un article que vous auriez lu.
  • Publier des vidéos en backstage
  • Remercier les fans qui vous suivent et vous supportent
  • Publier des instants de vie du groupe comme au restaurant ou en train de boire un verre

 

La palette de posts de ce type est assez étendue. C’est important de montrer l’histoire du groupe. Prendre des photos de votre groupe lorsque vous êtes en tournée, sur la route ou juste avec des amis vous rend beaucoup plus sympathique et accessible. Cela leur permet de clairement cerner votre personnalité. Ce genre de contenu est assez évident à trouver mais il ne faut tomber dans le piège de la facilité pour autant (du type : prendre une photo de vous avec la guitare la plus proche le tout agrémenté d’une légende des plus banales). Publiez du contenu que vous souhaiteriez voir chez vos artistes préférés,  les gens seront plus enclins à vous suivre.

Partager du contenu d’autres artistes

Cela devrait représenter à peu près 20 % de vos publications, mais cette portion est tout aussi importante car elle vous permet de construire votre réseau. Vous êtes souvent en contact avec d’autres musiciens ou groupes avec lesquels par exemple vous partagez une scène, partagez une partie de leur actualité et vous profiterez un peu de leur audience. Vous établirez des ponts entre votre communauté et la leur pour qu’elles puissent croître de concert. Mais attention à ne pas trop en faire non plus, ne dépassez pas les 20 %, car après tout c’est le compte de votre groupe et pas un mégaphone ambulant. Les exemples de posts sont multiples dans ce cas:

  • Partager le nouvel album ou titre du groupe avec lequel vous partagez une scène
  • Poster des informations sur les autres projets de vos membres
  • Partager un événement où un des groupes amis est convié

Ce contenu ne doit pas être arbitraire et vous devez croire en ce que vous publiez. Le danger est bien entendu de partager du contenu non pertinent. Attention…

L’auto-promotion

C’est assez difficile à expliquer que seulement 10 % des posts doivent être attribués à l’autopromotion. Car à la base, vous êtes présents sur les réseaux sociaux pour justement faire votre promotion. Mais être sur les réseaux sociaux et déclarer à qui veut l’entendre à quel point vous êtes bons n’est pas la bonne solution. C’est même plus qu’improductif. Les réseaux sociaux sont faits pour communiquer avec votre public et non pas à votre public. On a tous dans nos amis Facebook un type ennuyant partageant de façon compulsive la page de son commerce ou de son produit avec comme légende « likez et partagez ». Vous n’avez pas envie d’être comme lui n’est-ce-pas, même lorsque votre EP est enfin dans les bacs. En effet au lieu de publier 50 fois achetez notre nouveau disque maintenant!, faites plutôt un post du style: « quel est votre chanson préférée en dehors de l’EP ». Et ce post entre complètement dans la catégorie des 70 %, ce qui entame le dialogue sans être focalisé sur le disque que vous voulez vendre. La tactique du Spam n’a jamais été payante et vous le savez…

Mais on peut comprendre que ce soit difficile de ne pas se focaliser sur la chose. On a envie en général que l’album marche ou que la tournée soit un succès ce qui nous poussent inconsciemment à faire dans l’autopromotion constamment. Et c’est justement ce qu’il ne faut pas faire… Il vous faudra donc résister face à cette envie de booster vos ventes par une publication call to action toutes les heures. La tâche s’annonce ardue mais faisable non?

Si vous respectez la règle des 70 20 10, votre communauté ne sera pas lassée et pourra s’étendre. C’est un bon équilibre pour ne pas saouler votre audience tout en faisant passer vos messages de façon efficiente.

Et pour aller plus loin, vous pouvez consulter Le guide (très complet) du marketing musical pour promouvoir votre activité artistique proposer par Canva.

Et sinon, on peut le faire pour vous chez Mad Monkeys, au cas où…

 

 

Voyage sur Mars et les réseaux sociaux

J’ai dévoré il y a quelques mois le livre « The Martian » d’Andy Weir. Très intéressant comme information me direz-vous… Je développe un peu. The Martian a été adapté en film et sortira le 2 octobre (oui la sortie a été avancée). Il s’agit du récit de la troisième mission habitée sur Mars. On suit les péripéties de Mark Whatney qui suite a une tempête martienne sera laissé pour mort sur la planète rouge. Il n’aura qu’un seul objectif: survivre 4 ans, jusqu’à l’arrivée de la prochaine mission habitée. Ridley Scott oeuvre à la réalisation de cette adaptation au casting des plus solides. Matt Damon dans le rôle principal secondé par Jessica Chastain, Kate Mara (la journaliste dans House of Card), Sebastian Stan (le soldat de l’hiver dans Captain America), Kirsten Wiig (Saturday Night Live) et Sean Bean qui ne mourra pas dans le film puisqu’il sera un des directeurs de la NASA (enfin logiquement).

Pourquoi parler de ce film sur le blog de Mad Monkeys, spécialisé à la base dans la communication digitale? Et bien une vidéo est parue sur une chaine Youtube créée pour l’occasion, dévoilant l’équipage de cette mission. La chaine Youtube Ares Live du nom de la mission vers Mars met en scène les acteurs dans un (faux) live immersif.

Comme vous pouvez le voir, cette vidéo joue à fond le coté réaliste de la chose en incluant un live tweet  sur le hashtag #areslive. Ça nous donne un petit aperçu de ce que pourrait donner un voyage vers Mars à l’heure des réseaux sociaux. Amusant non. On espère voir de notre vivant ce genre d’épopée spatiale. Quand on voit les dernières découvertes comme le graphène, on peut se dire que nous ne sommes pas si loin que ça. Fascinant, la conquête de l’espace…

C’est clair qu’une expédition de cette ampleur ne peut être que hyper-médiatisée, on peut même imaginer une sorte de télé-réalité où l’on pourrait suivre 24 heures sur 24 nos astronautes. Le hashtag #Areslive resterait ainsi trending pendant 4 ans (la durée de la mission).

Par ailleurs, le jour de la diffusion de cette vidéo, le hashtag #areslive est naturellement apparu sur twitter.

La plupart des tweets font référence à la vidéo que les socionautes partagent, mais d’autres se sont démarqués :

Ce n’est pas sans rappeler les aventures du petit robot Philae  sur la comète Tchouri qui vient tout juste de se réveiller. De la nuit de samedi à dimanche (13-14 Juin 2015), le robot européen a tweeté via l’Agence Spatiale Française (ESA)  : 

La sonde Rosetta ne s’est pas faite attendre pour lui répondre :

Bon alors, ok on parle d’un petit robot sur une planète, mais c’est une grande nouvelle pour la recherche spatiale. En effet, grâce aux données transmises par Philae à la sonde Rosetta, les chercheurs tentent de percer les mystères de l’évolution du système solaire ! Il ne s’agit pas juste de la lubie d’une poignée de savants fous, il s’agit de découvrir l’origine de la vie à son état les plus primitifs. Mais bon, je m’écarte du sujet…

Si Philae est capable de tweeter, imaginez si il avait été un astronaute humain. Ça tweeterait à tout va, pour notre plus grand plaisir…

Mais attendez… et Mars One?

Mars One

Mars One
le module de survie sur Mars

Le mix télé-réalité et conquête de Mars est en quelque sorte la définition du programme Mars One  . Mars One est un projet néerlandais de colonisation de Mars. En effet, l’objectif est d’envoyer une équipe s’établir sur Mars pour une durée indéfinie. Aucun moyen de retour ne sera possible une fois sur Mars. Les sélections sont closes et la liste des candidats a été réduite à 100 en attendant les heureux élus qui seront dévoilés d’ici un mois. Pour financer ce projet, Mars One compte sur la télé-réalité. En effet, Mars One a l’ambition de devenir un grand show mondial où l’on suivrait l’entrainement des futurs pionniers de la planète rouge. Nous suivrons aussi en direct le vol et la vie dans la colonie. Le premier homme sur Mars est prévu pour 2025. Ils ont donc 10 ans pour se préparer.

Blague à part, beaucoup de voix se sont élevées pour remettre en cause la faisabilité de l’entreprise. En effet, même si les organisateurs annoncent que la technologie permettant d’aller su Mars et d’y vivre existe déjà, ce n’est pas totalement vrai. L’atterrissage des modules et l’oxygène sont encore problématiques. De plus les hommes ayant effectué des longs séjours dans l’espace ont tous éprouvé des difficultés psychologiques. 7 mois dans un espace de vie plus petit qu’une station spatiale, voilà ce qui attend les candidats, sans parler de l’abandon sur Mars.

J’ai voulu participer à cette expérience mais pour raison médicale, c’était impossible pour moi. Donc loin de moi l’idée de tourner en dérision Mars One. J’ai surtout hâte de voir la suite. Et puis sur Mars peut être trouvera t-on des vestiges d’une autre civilisation…

PS: Je vais me refaire Mass Effect pour le coup

 

La F1 victime des réseaux sociaux

Facebook F1

Que dire du spectacle donné par le championnat du monde de F1 ces dernières saisons? La catégorie reine du sport automobile intéresse de moins en moins de monde, la constat est indéniable. A qui la faute? On peut se le demander, mais nous avions surtout envie de revenir sur la déclaration d’Alain Prost en marge du Grand de Monaco en rapport avec le domaine qui nous intéresse les réseaux sociaux.

« Bien évidement de mon temps, il n’y avait pas tous ces réseaux sociaux. A mon avis ils contribuent aux problèmes actuels de la Formule 1. Je pense que c’est une mauvaise chose que les fans partagent constamment leurs mauvais commentaires. Cela influence ceux qui apprécient le sport sans cela. »

F1
Alain Prost

On ne présente plus Alain Prost, le plus grand pilote F1 que la France nous ait donné. Il a été au passage 4 fois champion du monde soit autant que Sebastien Vettel mais plus que des légendes comme Ayrton Senna ou Niki Lauda. De plus, notre bon Alain a aussi eu une expérience en tant que patron d’écurie chez la défunte Prost Grand Prix. Celui qu’on a surnommé le Professeur est un homme qui compte dans le sport automobile en général.

Mais cette déclaration est aux antipodes de notre façon de voir les réseaux sociaux. Au lieu de pointer du doigt les gros défauts de cette F1 des années 2000, il participe à ce Bashing bien français envers les réseaux sociaux. Alors que la F1 s’ouvre enfin à l’espace Internet.

Regarde et tais toi

Comme beaucoup, nous avons grandi avec la formule 1 du dimanche après midi quand l’offre télévisuelle était pour le moins réduite. Ces années ont été rythmées par les duels entre Prost et Senna, l’accident de ce dernier ou les premiers titres de Schumacher. Mais à partir des années 2000, suite à l’hégémonie sans partage du baron rouge, la F1 a changé. Même si nous avons eu un championnat 2014 assez palpitant en terme de suspense avec la lutte fratricide entre Rosberg et Hamilton, le public ne suit plus. Car il faut bien l’avouer, le public de la F1 ne s’est pas renouvelé. Les gens qui regardaient la F1 comme une messe dominicale ne se reconnaissent plus dans ce championnat aseptisé. Bernie Ecclestone, le détenteur des droits de diffusion, n’est d’ailleurs pas très content de cette nouvelle F1. Mais Bernie a aussi un avis bien tranché sur les réseaux sociaux. Comme Alain Prost il n’aime pas ces nouveaux espaces de liberté. il faut dire que le monsieur est agé (84 ans) et est surtout un homme de télé à l’ancienne. Pour lui, plus de réseaux sociaux seraient synonyme de moins de télé.

F1 social media
Bernie grand argentier de la F1

Cette saison 2015 est une année charnière et la FIA le sait. C’est pour cela qu’elle s’ouvre aux réseaux sociaux faisant fis de l’avis de ce bon vieux Bernie. Il a été demandé aux pilotes et constructeurs une meilleure communication avec leurs suiveurs. En d’autres termes les réseaux sociaux doivent être exploités au mieux en vue d’améliorer le championnat du monde.

Pour suivre le raisonnement d’Alain Prost, les réseaux sociaux ne peuvent que perturber le monde de la F1. En effet, s’exposer aux critiques des spectateurs ne peut pas être constructif. Alain Prost précise qu’en son temps cela n’existait pas, dans le pure style « c’était mieux avant ».

C’est un peu « regarde et tais toi, estime toi heureux d’avoir ce que tu as ». Les réseaux sociaux sont certes le repère des pires haters, mais c’est surtout un espace de liberté où l’on peut donner son avis sur tout. L’avis des fans de F1 doit être pris en compte surtout si ils payent pour voir le spectacle. En effet, de plus en plus de diffuseurs sont des chaines cryptées qui nécessitent un abonnement comme Canal + pour la France. Le public est donc en droit de dire qu’il regarde un spectacle qui n’est plus en adéquation avec l’idée qu’il se fait de la F1.

La politique de l’autruche suggérée par Alain Prost risque de couper encore plus la base de fans existant avec cette compétition qui leur était sacrée. Les critiques négatives (qui sont justifiées) ne peuvent pas causer la perte de la F1. Mais c’est tout le contraire.

Les vraies raisons

Le public, comme dit précédemment, ne s’est pas renouvelé et est nostalgique de la formule 1 pré 2000. En effet, le bruit assourdissant des moteurs faisait partie de ce patrimoine. Mais depuis, les moteurs ne font plus de bruit, dévitalisant un peu plus l’essence même de la F1. On aimait le vrai pilotage des années 80 où on avait le sentiment que le pilote jouait sa vie à chaque virage. Maintenant, l’électronique est de partout avec l’aide au pilotage, « facilitant » le travail du pilote. Les stratégies de course étaient aussi au cœur d’un Grand Prix. Mais les nouvelles réglementations sur le ravitaillement ou le poids du véhicule enlèvent ce charme.

Autrement dit, ce qui plaisait aux fans de F1 n’est plus. A la base tous ces changements devaient améliorer le spectacle mais la F1 a perdu son âme. La FIA commence à en prendre conscience même si il n’y aura pas de changements majeurs avant 2017.

Le Grand Prix de Monaco à l’heure du digital

Le Grand Prix de Monaco de Formule 1, est le plus suivi de la saison. Une chance pour tester l’intérêt des fans sur la toile. Ils peuvent maintenant suivre le Grand Prix en temps réel gratuitement sur les réseaux sociaux à l’heure où les places en tribune sont de plus en plus chères. La transition digitale est donc en marche. De plus; chaque écurie et chaque pilote possèdent un compte officiel sur Facebook, Instagram et Twitter. Total est aussi présent sur Youtube avec Romain Grosjean en vedette.

Facebook F1
L’équipe Sauber sur Facebook

Malgré la réticence de la FOM – le promoteur du championnat du monde – cette ouverture aux réseaux sociaux est un succès. On peut comprendre la peur des diffuseurs quand on parle de suivre le Grand Prix gratuitement sur une tablette ou un Smartphone. Mais il faut que la F1 vive avec son temps pour partir à la conquête d’une nouvelle base de fans tout en gardant les vieux de la vieille.

Mais il faudra faire sans l’avis de Bernie Ecclestone qui ne semble pas vouloir d’un rajeunissement des fans de F1. L’exemple qu’il donne est parfait pour comprendre ce personnage anachronique à l’heure du numérique. En effet, les sponsors de la F1 sont des marques comme Rolex ou la banque UBS. Or selon lui, les jeunes n’en ont rien à faire des banques et ne vont pas acheter de Rolex car ils n’ont pas d’argent. Il voit encore les réseaux sociaux comme l’ennemi qui rognera sur ses droits de diffuseur. Sa peur de voir arriver les Grands Prix en intégralité sur Facebook peut être légitime mais bon…

Alors oui nous avons le droit et je dirais même le devoir de nous plaindre de ce qu’est devenue la F1. Les fans peuvent peut être faire infléchir les décideurs. Le monde de la F1 change même si cela reste encore un milieu très conservateur.

Promouvoir son restaurant sur Internet

Aujourd’hui, il est primordial pour un restaurant d’avoir une vitrine sur le web. Nous sommes dans une nouvelle ère, celle du 2.0 (voire du 4.0!) et les commerces de proximités ainsi que les restaurants devraient s’y intéresser.

Avoir une bonne critique dans un guide touristique et un encart dans le journal local suffisaient à une époque pas si lointaine. Une publicité radiophonique pouvait un certain impact. Mais maintenant…

La donne a changé avec l’avènement des réseaux sociaux. Avec la révolution des smartphones plus personne n’achètent de guides ou pis de moins en moins de gens lisent le journal local. Les commerces de proximité ainsi que les bars et les restaurants ont tout à gagner en communiquant sur ces plateformes sociales.

En sachant que la restauration est un secteur assez concurrentiel, celui qui utilisera au mieux ces nouveaux espaces de communication peut battre la concurrence et gagner une nouvelle clientèle.

Voici quelques unes de nos recommandations pour mettre votre restaurant.

Des photos de vos plats

La meilleure façon de promouvoir son restaurant est bien entendu de montrer vos plats sous leurs meilleurs jours. Il faut faire saliver les gens avec des photos de bonne qualité. Vous vous n’êtes pas familier avec Instagram, il faut que vous y mettiez. En effet, le réseau social de partage de photos fait la part belle aux visuels culinaires avec le fameux hashtag #pornfood. Les réseaux sociaux sont en général friands de ce type de visuels qui devraient fleurir sur vos pages Facebook, Google+ ou même Pinterest.

Pizza facebook
Pizza du Restaurant Chez Spiga

Utiliser Yelp et TripAdvisor

Que ce soit Yelp ou TripAdvisor, il faut les investir. Il faut savoir que sur Yelp, les clients peuvent écrire des commentaires sans pour autant que vous ayez un compte. c’est pour cela qu’il faut impérativement que vous soyez sur ces plateformes afin d’y effectuer une veille. Yelp ou TripAdvisor doit un atout plutôt qu’un désavantage. Vous pourrez compléter votre profil pour paraître plus attractif.  Comme ajouter des photos de vos plats et de votre salle, de renseigner les heures et les jours d’ouverture, la gamme de prix et même y insérer le menu, tout en précisant si vous avez un parking ou le wifi. Il important de mettre le maximum d’informations sur votre restaurant.

Le deuxième point important avec ces plateformes, est de savoir comment gérer les critiques positives mais aussi négatives. Il est toujours bon de remercier celui qui a laisser un avis même si il est négatif. Si vous avez de mauvais commentaires, il faut toujours répondre de façon polie et professionnelle (avec de l’humour si c’est possible). Il n’y a pas vraiment d’école pour gérer les haters, mais la jouer la plus aimable possible. Si vous décidez de répondre à un mauvais commentaire publiquement, excusez vous de l’incident en promettant de vous améliorer à l’avenir. Répondre à un mauvais commentaire démontre que vous vous remettez en question et met en avant votre volonté de vous améliorer. Sinon vous pouvez toujours contacter en privé l’auteur pour plus d’informations.

Il est prouvé que les rédacteurs d’avis sont sensibles à ce genre d’attention et si la première expérience n’était pas trop désastreuse (pas de cafard, ou de serveurs impolis), ils seront moins durs dans leur prochaine critique. En effet, les critiques culinaires amateurs sont sensibles au fait que le restaurant tient compte de leurs remarques.

Yelp restaurant
Exemple de recherche sur Yelp

S’inscrire à Google Business (anciennement Google Adresse)

S’inscrire sur Google business est important, peut être plus important que les plateformes précédentes. Si on recherche un restaurant dans votre région à partir de Google (ce que font la plupart des gens), la sidebar donnera les détails de votre établissement et il sera géolocalisé sur Google Map. De plus les clients peuvent laisser des critiques sur votre page Google+. Habiller et renseigner convenablement votre page pro Google+, votre établissement n’en sera que mis en valeur.

Inciter les clients à produire du contenu

Le contenu généré par les clients est une bonne façon de développer un lien intime et personnel avec eux.  Pour cela, vous pouvez inciter les gens à partager les plats de votre restaurant ou bien même lancer un concours photo. Mettre en avant ses clients permet de montrer que vous les appréciez et que vous vous souciez d’eux. Après tout, vous n’êtes rien sans vos clients donc autant les mettre à l’honneur. Cela peut permettre de convertir des clients occasionnels en vrais habitués.

Présenter votre équipe

Quelques fois, mettre en scène son staff (lorsque c’est possible) peut créer plus de proximité avec sa clientèle. A l’heure des fast food et autres driving, l’élément humain est de plus en plus laisser de coté. Montrer vos employés œuvrant à leurs taches ne peut que créer de l’empathie. Etre heureux de cuisiner ou de servir est utile, car les clients veulent être servis par des gens souriant. Les employés heureux en disent beaucoup sur la qualité d’un établissement et les consommateurs en sont conscients.

Communiquer sur les bons articles de presse

Quand un journal (même local) ou un magazine, vous mentionne, faites en sorte de partager l’information sur votre site web et sur les réseaux sociaux. Le bouche à oreille est le meilleur moyen de toucher une nouvelle clientèle.

Chez Spiga
Coupure d’un journal local uploadée sur Facebook

Ecrire un blog

Avoir un blog est un bon moyen de bâtir une communauté autour de votre restaurant et un véritable vecteur d’engagement. Vous pourrez partager des anecdotes, tout ce qui pourrait intéresser les gens. Un blog peut prendre du temps et paraître une tache insurmontable. Mais vous pouvez faire le blog que vous souhaitez, qu’il soit simple ou complexe. De plus, ce n’est pas la quantité des articles qui compte mais bien leur qualité. Et puis c’est toujours bien d’avoir une tribune supplémentaire pour communiquer sur un événement ou une nouveauté concernant votre restaurant.

social media restaurant
Blog de l’hotel restaurant Chez Charles

Ce ne sont que quelques conseils qui pourraient améliorer l’image de votre restaurant. Mais sachez que si vous décidez d’investir un espace, vous ne devez pas le faire en dilettante. Que ce soit une page Facebook, un compte Instagram ou un blog, il ne faut en aucun cas les laisser en jachère. Toujours publier du contenu et répondre aux commentaires, sinon votre présence sur net n’aura aucun impact (ou être mal perçu par les internautes) alors qu’à la base il doit être un espace publicitaire pour faire croître votre clientèle.

Pour cela, notre agence de communication vous accompagne, contactez nous.

La sponsorisation des Pins selon Pinterest

On ne présente plus le réseau social visuel Pinterest. Même si, en France, on n’est pas encore totalement accroc. Néanmoins, la plateforme sociale compte plus de 60 millions d’utilisateurs dans le monde. Pinterest est clairement le réseau social qui monte.

Le principe de Pinterest est simple, si une image vous plait vous pouvez la collecter sur votre mur à épingle et ainsi partager ces visuels avec votre communauté. En clair, c’est un réseau de partage de contenus visuels.

Crée en 2010, Pinterest reste encore une plateforme assez jeune comparée aux mastodontes que sont Facebook ou Twitter. Mais le 16 mars 2015, suite à une nouvelle levée de fond, le réseau social atteint une valorisation record de 11 milliards de dollars. Ce qui représente le double de sa précédente valorisation. Les investisseurs croient donc beaucoup en cette nouvelle poule aux œufs d’or.

Pour Pinterest, il faut maintenant monétiser la bête. Nous parlons aujourd’hui de la monétisation de Pinterest pour la simple raison que le groupe teste de nouveaux modules publicitaires. Celui qui attire le plus l’attention est celui qu’ils appellent le « Cinematic Pin ». L’ambition de Pinterest est de devenir un réseau social dominant

Mais tout d’abord, les moyens de sponsorisation sans précédent.

Pinterest
Promotion des épingles

Les épingles sponsorisées

Comme son nom l’indique, ce sont des épingles (soit des images) qui sont sponsorisés. Cela fonctionne un peu sur le même principe que les tweets sponsorisés qui pullulent sur notre fil d’actualité Twitter. En effet une marque peut payer pour qu’une image arrive sur sa page d’accueil. Comme d’habitude lors des sponsorisations de posts tout est parfaitement ciblé selon vos goûts vus sur la plateforme. Avec l’ajout du bouton buy aux Etat-Unis, autant dire qu’une épingle promotionnelle bien sponsorisée peut vite se transformer en vente. La pub sur ce réseau social prend ici tout son sens.

Pin Pinterest
Exemple d’épingle sponsorisée

Les épingles enrichies

Le principe des épingles enrichies est assez simple. Ce sont des épingles qui donnent des informations supplémentaires. Pour l’instant, seuls 5 types d’épingles sont éligibles:

  • les produits (information sur le prix)
  • les recettes de cuisine
  • les articles
  • les lieux géolocalisés (avec carte et adresse complète)
  • les films (la distribution par exemple).

Malin me direz vous…

épingle sponsorisée
Exemple d’épingle enrichie

Epingle vidéo sponsorisée

Pour l’instant, les épingles de vidéos sponsorisée ne sont disponibles qu’aux Etats-Unis, mais on peut s’attendre à les voir débarquer sur l’hexagone. Ces épingles vidéos appelées « Cinematic Pin », ne démarre que ci vous scrollez. L’animation s’arrête lorsque que vous arrêtez de scroller. Par contre si vous cliquez dessus la vidéo s’agrandit pour prendre toute la fenêtre. Le format vidéo est celui qui a le plus d’engagement sur les autres réseaux sociaux, il était naturel que Pinterest s’y penche.


Pinterest a par ailleurs revu sa politique tarifaire concernant ses épingles sponsorisées. En effet, le réseau social permet un payement selon l’engagement suscité (comme les re-pins ou les clics sur l’image).

Pinterest a également annoncé qu’elle ouvrait un studio créatif appelé « the pin factory » soit la fabrique d’épingles. Ainsi les marques peuvent payer Pinterest pour créer du contenu. Le studio créera des images avec descriptifs selon les directives des marques.

Pinterest est une plateforme très intéressante, il serait une erreur dans le cadre d’une campagne social media de ne pas l’inclure à l’avenir même si en France il ne fait encore partie des réseaux sociaux majeurs. Mais il va rapidement devenir incontournable.

Réviser son BAC sur les réseaux sociaux : Est-ce possible ?

BAC

Avant pour réviser son bac, on se contentait de regarder Roland Garros. On pouvait être tenté de zapper sur le téléfilm de M6, mais on revenait toujours sur le cours (de tennis).

Aujourd’hui, et selon l’étude Pew Research , 75% des jeunes possèdent un smartphone et 9 jeunes sur 10 se rendent en ligne via leur téléphone portable¹. Je n’ose alors imaginer les distractions qui s’offrent à eux en pleine période de révisions…

Sage parole est Maître Yoda
Sage parole est Maître Yoda ?

Mais non Yoda ! Au contraire !!

Vous êtes un parent inquiet quant à l’hyper-connectivité de votre enfant qui passe son bac dans quelques semaines? Pas de panique! Selon un rapport publié en 2012 par Jean-Michel Fougrous, député UMP,  50% des lycéens utiliseraient les réseaux sociaux pour leur travail scolaire.

On aimerait bien savoir comment car la plupart expriment vivement leur (pseudo?)  inquiétudes face à l’arrivée à grands pas de l’épreuve « fatidique ».

 

T’inquiètes gros, Kim des Marseillais a eu son bac alors qu’elle pensait qu’il y avaient deux lunes…

Heu… ouvrir ses bouquins..?

Alors toi, pour le coup, tu mériterais de pas l’avoir ton bac !

  On a fait le tour des  réseaux sociaux pour repérer des comptes Twitter ou des pages Facebook intéressantes à suivre. Et le résultat est plutôt décevant… En effet, entre les comptes et pages inactives, et celles aux fréquences de contenus irrégulières, on trouve peu voire prou de comptes dédiés.  Entre @revisebac aux 4 abonnés, des éditions Hachette, avorté en 2011, qui se contentait de vendre ses applications et @RevisetonbacES et ses 8 abonnés qui tentait en 140 caractères (et sur 4 jours) « d’aider les lycéens qui passent leur bac ES », et bien Twitter est assez pauvre pour le coup. 

Pour autant…

Nos recherches nous ont mené vers les comptes de professeurs d’école et de lycée regroupés sous le hashtag #Twittclasse. En bons professeurs de français, ils appellent cela une « balise », mais passons 🙂  

Les tweetclasses ont été créées suites aux expériences menées durant l’année 2009-2010 par Laurence Juin (@frompennylane) qui a utilisé Twitter avec sa classe de terminale pour leur faire réviser le bac². A travers le compte @laderniereannee (aujourd’hui inactif). Le professeur relayait les informations générales comme les changements d’emploi du temps, les devoirs, sa veille informationnelle sur l’actualité (politique, culturelle, etc.), des liens pour bien réviser les sujets travaillés en cours.  


Et surtout, elle organisait des live tweet avec ses élèves autour d’une thématique !

Lorsque l’on parcourt le compte de @laderniereannée, on constate qu’une proximité s’est créée avec les élèves. Une façon aussi de décloisonner la relation prof-élève.

À l’époque, plusieurs médias avaient parlé de l’expérience (France 3, Canal +, LCI, TF1, France Bleu, France Info, Nostalgie, Le Mouv’, ect.). Et au final, tous les élèves ont eu leur bac. Aujourd’hui Laurence Juin poursuit son utilisation des réseaux sociaux en classe et dispense des formations sur l’utilisation de ces derniers à des fins pédagogiques.

Ainsi, d’autres professeurs ont suivi le mouvement et utilisent twitter avec leur classe. C’est le cas de Régis Forgione (@profdesecoles) instituteur en Moselle. Il pratique la #twittclasse depuis 3 ans avec sa classe. Pour Régis, la #twittclasse permet de sensibiliser à l’identité numérique dès les classes de primaires et de travailler entre autres l’orthographe avec la Twictée. En effet, les usages sont très nombreux et donnent l’occasion aux parents de voir directement ce qu’il se passe en classe.

Le site twittclasses.fr recense à ce jour 364 Twittclasses. Mais comme tient à le préciser Régis Forgione « il ne doit pas être à jour », de plus en plus de professeurs du primaire, du secondaire et du supérieur rejoignent ce dispositif, permettant à chacun de s’inspirer les uns des autres. Une belle façon d’utiliser et de sensibiliser aux réseaux sociaux à l’heure où ces derniers prennent un place de plus en plus importante dans la vie professionnelle.

Du côté de Facebook, des groupes de révisions ont tenté d’émerger, mais la plupart sont à l’abandon. La faute certainement au temps que cela demande et le manque probable d’impulsion menée par une personne ou un collectif.

Pour autant, là encore, des professeurs s’organisent à leur manière. Tout comme Marie-Noëlle Sorentino, professeur d’italien au lycée Pascal Paoli de Corte. Elle a ouvert un profil Facebook il y a 4 ans afin de communiquer avec ses élèves. Etant elle même sur Facebook, elle recevait de nombreuses demandes de ces derniers auxquelles elle refusait de répondre. En effet, inscrite sur le réseau à titre personnel, il s’agissait de garder – tout de même – un certaine distance. Dès lors, elle a créé un profil « professionnel » lui permettant de signaler une absence éventuelle ou un changement d’horaire de cours, de publier les photos des voyages scolaires, et surtout de compléter ses cours en partageant des contenus interactifs en lien avec les leçons du jour.

Et ses élèves en redemandent ! Le timide qui n’ose pas poser de questions en classe se rattrape par message privé, le plus vif va commenter les liens en référence au cours,  et une classe entière fera exploser le nombre de like sur une publication annonçant un contrôle reporté. Autant d’exemples qui permettent aussi à Marie-Noëlle de les sensibiliser en permanence à leur identité numérique. Ils sont ainsi heureux de pouvoir communiquer aussi facilement avec leur professeur, et surtout « ravis d’être informés des absences en exclusivité ».

Aujourd’hui, pour ses classes allant de la 4ème à la Terminale, le professeur d’italien réfléchit à la possibilité d’intégrer davantage les réseaux sociaux à sa pédagogie d’apprentissage .

Alors ce Bac, tu le révises ?

L’année de mon bac, les réseaux sociaux n’existaient pas encore, mon T28s ne pouvait même pas aller sur le WAP, et je devais me contenter des AnnaBac (et de Roland Garros) pour réviser. Du côté des réseaux sociaux, pour sûr il y a quelque chose à faire pour les lycéens afin de les aider à s’investir d’autant plus dans leurs révisions. Studyrama dispense par ailleurs des conseils pour réviser grâce aux réseaux sociaux.

Alors bien sur, le jeune te dira « Ouech, mais je bouffe des cours toute la journée, alors si je vais sur les réseaux sociaux c’est pour autre chose ». Pour autant, de plus en plus de professeurs investissent Twitter et Facebook au service de leurs élèves, qui ont bien compris qu’une pédagogie éducative « interactive » et « digitale » est adaptée à cette Génération Z . Ils sembleraient qu’un champ de perspectives s’ouvrent pour les profs et les community managers désireux de faire évoluer cette pratique…

 

 


 

¹ Source : http://blog.over-graph.com/etudes-les-jeunes-sur-les-reseaux-sociaux-instagram-tres-apprecie/

² Retrouvez le bilan de l’expérience ici

3 exemples de gamification sur les réseaux sociaux

gamification

Si vous fréquentez les réseaux sociaux, vous aurez été de façon infaillible exposé à un jeu concours ou autres petites réjouissances ludiques. Le concept de gamification n’est pas nouveau mais il continue de progresser pour nous amener vers d’autres cieux.

Qu’est-ce-que la gamification ?

La gamification – ou ludification pour les inconditionnels de la langue de Molière – est l’application des mécaniques du jeu au marketing afin de créer de l’engagement autour de sa marque. Cette technique « ludique » permet d’amener, de manière amusante, la cible à faire ce qu’ils n’auraient pas fait sans avoir jouer. En d’autres termes, ces « jeux » servent à collecter une base de donnée ciblée (remplir le formulaire d’inscription), à vendre un produit ou à assimiler des messages publicitaires implicites.

Cette gamification peut prendre plusieurs formes: un simple jeu concours sur Facebook ou un jeu vidéo avec une vraie compétition (le meilleur gagne le prix par exemple). Pour certains ce type d’action marketing peut être assimilé à de la manipulation et se servant du « plaisir de jouer » pour placer son message de façon insidieuse. Mais là est un autre débat…

Nous allons nous intéresser pour notre part à quelques campagnes de Gamification innovantes. La plupart viennent d’outre atlantique mais rien ne nous empêche en France d’être aussi inventif.

Denny’s Restaurant

Gamification
Les 3 jeux Denny’s

Denny’s est une chaîne de restaurant américaine, dans la pure tradition des Dinners avec service 7/7 et 24/24. Ces derniers temps, Denny’s a decidé de revisiter ses plats les plus fameux. C’est pour cela qu’ils ont décidé de prendre 3 jeux Atari pour les rebooter. C’est ainsi que le célèbre Asteroid devient Hashteroids (hachis), que Centipede devient Centipup, et le casse brique (Break Out) devient Take Out (à emporter). On peut dire qu’ils ont tapé dans le mille, car cela entre en plein dans la mouvance Retrogaming. En effet, durant cette campagne, les restaurants ont augmenté leur traffic client et ont réalisé leur meilleur chiffre d’affaire depuis 2006.

US Army

Serious game
Projet Architeuthis

L’armée américaine aussi a fait une campagne de gamification. Son but étant de recruter un cryptologue de génie, comme l’Angleterre l’avait fait au travers de mots croisés pour craquer Enigma. C’est à la base pour trouver le nouveau Turing que le projet Architeuthis est né. Il faut savoir que les rois du cryptage ne représentent que 0.0004  de la population US. Donc au lieu de les rechercher, l’armée a voulu qu’ils viennent directement à elle. Architeuthis est l’histoire d’un ennemi mystérieux qui aurait kidnappé un ingénieurs travaillant sur des projets top secret. Mais Maria, une analyste de la Navy a réussi à se faufiler sur leur bateau. La base de départ est propre à beaucoup de codes des romans d’espionnage. C’est au joueur de découvrir la vérité grâce aux messages codés que Maria envoie pendant 18 jours. Chaque puzzle ouvre une porte vers un autre et ainsi de suite. Ce programme a directement été lancé à partir de la page Facebook du département cryptologie de la Navy. Ce fut un succès pour l’image de la Navy avec la création de forum ou de groupes de recherche pour tenter de craquer ces énigmes. Mais surtout, la Navy a atteint son but en recrutant ses cryptologues. Cette campagnes a d’ailleurs été récompensée d’un Shorty Award.

Dairy Queen

Serious game
Le carte du vote

Dairy Queen est une chaine de restaurant US. Son slogan est: « fan food not fast food », même si on peut douter de celui-ci. Chaque mois, la blizzard – sa glace phare –  change de parfum. Mais un jour ils ont décidé d’avoir deux parfums pour le même mois, gout tarte aux pommes et gout tarte aux potirons. L’enjeu de cette campagne était de faire goûter aux clients les deux parfums. C’est pour cela qu’ils ont organisé un vote entre le meilleur parfum. C’est ainsi qu’ils ont crée une rivalité entre deux villes, l’une productrice de pommes et l’autres de potirons. Les fans pouvaient poster du contenu avec les hashtags #VOTEAPPLE et #VOTEPUMPKIN. La campagne fut un succès avec 700 000 ventes et les ventes ont augmenté de 6,6%.

Ce sont 3 exemples parmi tant d’autres. La gamification est clairement un axe de travail si l’on veut mettre en place une stratégie digitale globale. Il faut surtout rester créatif et ne pas se limiter au simple jeu concours Facebook avec un bon réduction à la clé. Les américains ont de bonnes idées et peut être plus de moyens et de latitude pour travailler mais nous pouvons aussi atteindre ce genre de résultats sans pour autant avoir un budget illimité.

 

 

7 qualités pour être un bon social media manager

social media

Le rôle d’un manager social media n’est clairement plus limité à sa capacité à planifier ces tweets ou posts. Cette capacité à anticiper doit être naturelle. Il est donc inutile de s’en enorgueillir. Certains se restreignent à Facebook tout en présentant les jeux concours comme le Graal absolu. Un conseil, fuyez ce genre d’énergumène !! Un manager social media ne doit pas uniquement être au courant des événements tendances ou des notions « top trending », il doit être bien plus que ça. C’est bien clair un community manager doit s’astreinte à une veille quotidienne intense (ce que beaucoup ne font pas) pour savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas en temps réel. Il doit aussi posséder une grande connaissance en terme de communication multi canal et être au point avec une large suite de logiciel d’analyse. Mais pas que…

Voici un petit listing des qualités que doit posséder un bon manager social media. Cette liste n’est pas exhaustive.

Capacité journalistique

C’est une notion primordiale à l’heure du « content marketing ». La création de contenu est bien le nerf de la guerre et cela risque d’être encore de la cas dans un avenir proche. Comme on le sait, les réseaux sociaux sont la rampe de lancement de tout ce contenu. Pour avoir une stratégie de contenu cohérente, il faut avoir un vraie ligne éditoriale. C’est pour cela que des notions journalistiques de synthèse sont indispensables pour mener à un bien une vraie stratégie digitale. Le social media manager doit diriger les efforts en terme de création de contenus originaux. Des capacités rédactionnelles sont aussi attendues de sa part.

Une grande connaissance de la « Pop Culture »

Chaque social media manager doit se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde réel. Il doit se servir de cette actualité pour son contenu social media. Il faut donc pouvoir ajuster sa stratégie en fonction des événements extérieurs. Avoir une bonne culture générale (surtout pour ce qui est de la pop culture) est aussi un atout car les internautes sont en général friands de ce type de références. Il faut faire attention aux tweets ou aux posts programmés et s’adapter en temps réel à l’actualité.

Avoir le sens de l’humour

Si toutefois l’humour sert la marque et colle à son image, l’humour permet d’augmenter la viralité de vos campagnes. Inutile de dire que cela n’est pas applicable à tous les contextes. Souvenez-vous de Orangina et les roux lors de la sortie du film Harry Potter, de KLM et de la défaite du Mexique lors de la dernière Coupe du Monde; ou encore du CM de la région Rhône Alpes rebondissant sur le crash de la Malaysia Airline… Autant d’exemples (pour ne citer qu’eux) où l’utilisation de l’humour a entacher la réputation de la marque.

Par contre, utiliser l’humour pour répondre aux clients trop véhéments peut être une solution envisageable. Tout en ayant à l’esprit de remplir sa mission dans le cadre d’un SAV.

Faire preuve d’empathie

Le rôle fondamental d’un social media manager est de comprendre l’audience de sa marque le plus précisément possible. Il faut aussi qu’il ait une compréhension parfaite de la façon dont sa communauté communique. Pour être performant dans ces compartiments, il faut faire preuve une haute dose d’empathie. En effet, il faut que vous soyez capable de penser comme eux, ressentir les mêmes émotions, les même goûts. Il faut être au plus proche de son audience organique dans tous les sens du terme.

Maîtriser le storytelling

C’est une compétence essentielle en 2015. En tant qu’êtres humains, nous aimons les histoires. raconter une histoire est vecteur d’engagement. Cela fait appel à nos émotions et connecte les gens entre eux. 2015 sera l’année de l’explosion du storytelling.

Savoir utiliser les statistiques

Savoir mesuser ses résultats est aussi très importants. Mon post a t-il été efficace? La viralité est-elle efficace? Tous est affaire de chiffres. Les comprendre permet d’ajuster sa stratégie pour qu’elle soit plus performante.

Comprendre les différentes plateformes

Il va de soit qu’un bon social manager doit maîtriser les spécificités de plusieurs plateformes sociales. Les réseaux sociaux sont en perpétuelle évolution, autant dire que la vérité d’aujourd’hui ne sera pas celle de demain. En effet un post sur Facebook n’est pas adapté à Instagram etc… Un vrai social média manager doit savoir ce que chaque canal peut offrir à sa cible.

Ce sont pour la plupart des qualités primordiales quand on se prétend social media manager. Mais d’autres vertus doivent à tout prix compléter cette panoplie. En effet, le social media manager ne doit avoir de cesse d’emmagasiner de nouvelles compétences pour être le plus performant possible. On n’en sait jamais assez dans le métiers du digital.

 

Source : Etude Mashable, 14 traits every successful social media manager should have, Apr 23, 2015

 

Les poissons d’Avril des réseaux sociaux

Pacman

Dans l’Ancien temps, au 1 er Avril, on guettait le canular dans le canard quotidien ou le journal télévisé. Quand je parle de l’ancien, je parle de celui que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, un temps où le journal télévisé était la source principale d’information (sur le peu de chaines hertziennes). Un temps où les téléphones ne rentraient pas dans les poches et les jeux-vidéo n’étaient qu’un amas de pixels qui feraient vomir un ado pré-pubère à mèche.

Aujourd’hui, grâce à Internet et aux réseaux sociaux, inutile de passer par ces médias traditionnels pour faire sa petite blague. À la vue du flux d’information continu, autant dire qu’il est maintenant plus difficile de les déceler. De plus, un canular bien ficelé peut facilement être monté en épingle pour atteindre des sommets de viralité. Fini le poisson dessiné sur une feuille à carreaux et que l’on scotchait dans le dos de notre victime. Les poissons d’Avril se font par intermédiaire des réseaux sociaux et surtout par Twitter plateforme virale par excellence. Et les marques l’ont bien compris. Si bien que le 1er Avril est devenu un événement incontournable dans la communication et le e-marketing.

Voici une petite sélection  de nos poissons d’Avril préférés.

Google et Pacman

Pacman
La partie de Pacman sur Google Map

Google annonçait hier soir (heure française) qu’il serait possible de jouer à Pacman sur Google Map. Ce canular a été relayé sur les réseaux sociaux par plusieurs influenceurs, mais certains d’entres eux n’ont pas vu la supercherie ce qui est d’autant plus tordant. Google est une entreprise assez farceuse (surement pour mieux nous asservir aka Skynet). Tous les ans, nous avons droit à leur petite blaguounette. Par exemple l’année dernière, Google proposait une chasse aux Pokémons, à travers Google Maps. Pour jouer, il fallait, soit disant, cliquer sur «démarrer» sur la dernière version de l’application iOS et Android. 150 Pokemon se cachaient dans la Silicon Valley, mais aussi dans les grandes villes mondiales. Comme il s’agissait d’une chasse en réalité augmentée, cela devait prendre du temps pour tous les débusquer. Google avait même promis un boulot au grand Maître Pokemon ayant son Pokedex plein. La vidéo de présentation était aussi particulièrement réussie.

Il y a eu aussi le Google Nose. C’était une nouvelle fonctionnalité du moteur de recherche: on y ajoutait l’odeur. Il suffisait de sentir pour faire une recherche olfactive. On pouvait aussi grâce au SafeSearch bannir les mauvaises odeurs. Là encore, Google a bien travaillé son sujet avec des pages officielles Google Nose bêta sur son propre site. Une vidéo avait aussi été diffusée à l’occasion montrant des gens reniflant leur écran ou leur smartphone. Chez Google, on soigne ses canulars et c’est clairement drôle.

La PS flow

Féru de nouvelles technologies, mon fil d’actualité Facebook reçoit un maximum d’annonces sponsorisés d’acteurs du jeu-vidéo. En ce 1 er Avril, je vis « découvrez la PS flow ». Derrière une vidéo très corporate, de prime abord, se cache le poisson d’avril geek le plus hilarant. En effet, à l’heure des gameplays à réalité augmentée, Sony nous présente la PS flow. Ce sont des lunettes de natation équipées de capteurs sur chaque bras et d’écouteurs qui permettent de jouer les phases aquatiques d’un jeu dans une vraie piscine. Le sérieux de la vidéo fait douter au début, mais quand vient la présentation du « Playstation Flow Body Dryer »… On sait à quoi s’en tenir (les 20 dernières secondes sont géniales).

Poisson d’avril !! Mais en fait non…

Amazon dash button

Amazon est à la pointe de la technologie pour vous faire acheter quelque chose. Cette force de suggestion est plus pressante aux Etats-Unies qu’en France même si on va surement passer à la casserole incessamment sous peu. L’annonce d’Amazon avait tout d’une « April fool joke », mais finalement non… Amazon va commercialiser un boîtier appelé « Dash Button » qui se positionne aux endroits où vous entreposez vos courses, ou encore là où vous vous en servez. Dès que votre produit commence à manquer, il suffit d’appuyer sur le bouton pour en commander instantanément. Vous recevrez ainsi à votre domicile les dosettes pour votre café ou vos rasoirs jetables. Difficile d’y croire surtout en voyant la vidéo de présentation (qui fait carrément fake), mais Amazon a certifié sa véracité! Donc wait and see…

 Burger King et son parfum

Les Burger King du Japon ont vendu un parfum sensé reproduire l’essence du Whopper. Cette eau de cologne devait être vendue seulement le 1 er Avril. Difficile de ne pas y voir un canular, qui se parfumerait avec une senteur de burger? (Quoique…) Mais ce n’était pas une farce, pour environ 500 yens (35 euros), le client recevait un flacon conditionné dans une élégante boite noire. L’odeur du parfum sent le curry plus que la graisse et la friture si bien qu’il n’est pas si désagréable à humecter. Mais bon ça reste une eau de toilette Burger King…

odeur Burger
Le parfum Burger King

 

Sinon des scientifiques ont découvert l’existence de la « Force »

la Force
Découverte de la Force

C’est la nouvelle de la journée, la Force a été découverte par les scientifiques du CERN. Ces même scientifiques qui ont mis en évidence le boson de Higgs prouvent qu’ils ont de l’humour (ou du moins leur service com). C’est peut être le poisson d’Avril le plus fun de cette année 2015.

 

han Solo

 

PS: une nouvelle bande annonce Star Wars devrait être dévoilée avant Avengers: Age of Ultron!!! Oh Yeah, une occasion de lire notre article sur la stratégie social média autour de Star Wars.

La présence de Nintendo sur les réseaux sociaux

Nintendo social media

Le mois dernier, Nintendo demandait à ses fans leur avis sur leur stratégie social média. A travers un questionnaire, Nintendo of America voulait, apparemment, connaitre l’opinion de ses fans sur son utilisation des réseaux sociaux.

  Alors que le dédit questionnaire a depuis rapidement disparu sans doute suite aux nombreuses (mauvaises) remarques des internautes, on a voulu faire un état des lieux de la présence sociale média de la branche française Nintendo.  

Histoire de Nintendo, En (très) brève

Laissons la chance au ciel

  En 1889, Fusajiro Yamauchi fonde la société Nintendo Playing Card Co. Ltd. – prénommée alors Nintendo Koppai – spécialisée dans la production et la création de cartes à jouer : les hanafuda (cartes de fleurs ou Jeu de Fleurs).

Les Hanafuda de Nintendo Koddai en 1889
Les Hanafuda de Nintendo Koddai en 1889

  Au début du 20e siècle, l’entreprise s’exporte et n’hésite pas à adapter ses visuels pour les joueurs occidentaux en représentant Georges Washington ou Napoléon Bonaparte. Durant les années 50, Nintendo diversifie ses activités avec l’arrivée du Président Hiroshi Yamauchi – arrière petit neveu du fondateur : riz instantané, chaîne Love hôtel, compagnie de taxis,…  des activités aussi diverses que variées et dont on ne saisit pas trop les liens. Mais bon, business is business..  

Histoire de jouets Nintendo

Nintendo : compagnie ultra développée
Nintendo : compagnie ultra développée

  En 1963, la compagnie devient Nintendo Co., Ltd. C’est le début d’une nouvelle ère dans l’histoire de la société. Nintendo se lance dans la conception et la fabrication de jouets tels que l’Ultra Machine et l’Ultra Hand. Respectivement, les jouets permettent de lancer mécaniquement des balles afin de les renvoyer à l’aide d’une batte de base-base, et d’attraper des objets hors de portée à l’aide d’une main mécanique.   

Ultra Machine : Enfant japonais, fais comme les enfants américains et joue au base-ball
Ultra Machine : Enfant japonais, fais comme les enfants américains et joue au base-ball

 

Histoire de jeux vidéo Nintendo

  Mais ce sont véritablement les 70’s qui font entrer Nintendo dans l’univers des jeux vidéo en se développant dans les nouvelles technologies, la conception des jeux complexes comme  the Laser Clay Shooting System et la création de bornes d’arcades. Outre sa contribution dans la création de la première console de salon Odyssey en 1972, la première console créée par Nintendo sort en 1977 : la color TV Game 6 dont le succès à l’époque incitera la compagnie à poursuivre son avancée dans le monde des jeux vidéo.

L’âge d’or du gameplay concorde alors avec la success story de Nintendo. Les années 80 voient naitre les personnages emblématiques Donkey Kong et Mario sur les bornes arcades fabriquées et estampillées Nintendo. La firme s’implante aux Etats-Unis et au Canada. Nintendo devient le leader incontesté sur le marché des consoles malgré l’explosion de la micro-informatique. La Famicom (ou NES) trône dans les salons des familles japonaises, américaines et canadiennes. La compagnie poursuit de plus belle son avancée grâce à la conception des consoles de salon et consoles portatives.

À l’aube des années 90, le succès de la célèbre game boy confirme la suprématie du géant japonais malgré les technologies supérieures de ses concurrents. Nintendo bataille d’ailleurs avec ces derniers (Sega, Atari, NEC) en sortant la Super Famicom (ou Super NES). L’engouement de l’époque pour la nouvelle console est tel que la console totalise près 1,5 millions de réservations avec même sa sortie en magasin. Jouissant d’un catalogue de jeux conséquent, les cartouches se vendent par millions et certains détiennent encore à ce jour le record des meilleurs titres vendus.

Super Mario Bros, le deuxième jeu vidéo le plus vendu au monde
Super Mario Bros, le deuxième jeu vidéo le plus vendu au monde

  Et puis, la concurrence devient de plus en plus agressive. L’arrivée sur le marché de nouveaux entrants comme Sony (dont la PlayStation naîtra de l’abandon de Nintendo du projet ne croyant pas au CD-ROM), l’échec de la Virtual Boy, et le retard prit dans la sortie la Nintendo 64  (bientôt âgée de 20ans), l’entreprise tient bon grâce à l’édition et le succès de ses sagas.   Entre le milieu des années 90 et le début des années 2000, Nintendo – restant sur ses acquis – n’innove pas totalement (relookage de ses consoles à succès  avec la Game Boy Pocket et la Game Boy Color). Elle peine à concurrencer DreamCast et Playstation malgré les qualités techniques de  la Nintendo 64 et ses jeux cultes comme Mario 64, Golden Eye et Zelda Ocarina of Time.   La Gamecube n’aura pas non plus le succès escompté si bien que Nintendo marque un peu le pas malgré les tonnes de ventes de ses consoles portables.  

À partir de 2004, avec commercialisation de la Nintendo DS, la firme de Kyoto se reprend. L’arrivée de la WII est aussi un tournant. Nintendo retrouve la réussite commerciale avec son gameplay fait de mouvements. A l’heure actuelle, Nintendo vend toujours et encore des consoles portables mais la Wii U  plombent les bilans financiers. Heureusement que la 3DS (dans toutes ses versions) continuent à se vendre pour tenter de combler le trou engendré par sa console de salon. Avec la Wii, Nintendo avait eu tout bon dans ses choix innovants de gameplay au détriment de la puissance graphique. La Wii U est beaucoup moins puissante que ses principales concurrentes que sont la PS4 ou la Xbox One. Son expérience de jeu dite « asymétrique » avec son pad à écran tactile n’a pas encore convaincue. Trouvera-t-elle son public malgré un très bon Mario Kart et les futures sorties de Zelda et autres StarFox? 

 

 

En Mars 2015, soit 126 ans après sa création, Nintendo a fait une annonce des plus importantes pour son avenir et sa croissance. La firme de Kyoto se lance dans le développement des applications et jeux mobiles faisant exploser la bourse de Tokyo et envoler l’action de 21%. Nintendo, conscient de perdre des joueurs sur leurs consoles, se tournent vers le mobile où se sont réfugiés les casual gamers. Avec près de 400 millions de smartphones vendus dans le monde (source : zdnet.fr), et l’utilisation grandissante qui en est faite, il y a clairement une place à prendre sur ce marché juteux.

Après les cartes, les arcades, les consoles de salon, les consoles portables, nous allons prochainement assister à la nouvelle partie de jeu de Nintendo sur smartphone.  

Nintendo et les réseaux sociaux

WiiU Miiverse : un réseau social pour les gamers Nintendo

  Alors que Sony et Microsoft tiennent des conférences de presses classiques pour présenter leurs nouvelles consoles XBOX ou PlayStation 4, Nintendo se démarque en présentant, directement sur son site, les vidéos Nintendo Direct  de présentation de ses dernières technologies.   Ainsi avec Nintendo Direct, les fans (et les autres) sont directement et exclusivement informés des prochains développements en cours. Nintendo peut se targuer de diffuser et révéler au plus grand nombre des images exclusives. En plus d’un support en vogue (la vidéo est le média le plus regardé), Nintendo joue la carte du teasing pour faire « monter la sauce » et tenir en haleine la communauté de ses fans.  

Voyons comment Nintendo France investie les réseaux sociaux pour créer du lien avec ses communautés de fan. Il faut savoir que Nintendo à ses propres plateformes sociales.   À la base, Nintendo Direct est directement intégré au réseau social du système WiiU Miiverse. Ce réseau social permet aux joueurs de se connecter et d’interagir entre eux  pour échanger des conseils et s’envoyer des messages. Il reste un réseau social « fermé » et exclusif, accessible depuis  la Wii et la Nintendo 3DS. En effet, pour créer un identifiant il faut se connecter via l’une ou l’autre de ces consoles. Le caractère communautaire prend toute sa dimension, puisqu’il ne réunit que les gamers Nintendo. La marque peut être ainsi réellement à l’écoute de ses joueurs. On peut voir que tous les codes d’un réseau social classique sont réunis :

 

Accessible via la console, internet, et les smartphones nos recherches ne nous ont pas permis de connaitre le nombre d’utilisateurs actifs de la plateforme.  

Et puis, afin de récompenser ses joueurs, il y a le Nintendo Club. Il s’agit du programme de fidélité permettant aux utilisateurs de gagner des points afin de recevoir des cadeaux ou des primes.  Enfin ça c’est jusqu’au 1er Juillet 2015. Car Nintendo est actuellement en train de développer un nouveau programme de fidélité… Affaire à suivre…   Si les fans de Nintendo ont déjà leur propre réseau social, qu’en est-il des médias web sociaux traditionnels ? Leur présence sur les réseaux sociaux, en France, semble avoir débuté en 2012, année de la sortie de la WiiU et de la Nintendo 3DS XL; donc assez tardivement. En établissant sa présence sur ces derniers, Nintendo peut toucher d’autres gamers. Mais il y a-t-il une réelle plus-value?  

Nintendo France sur Facebook

Couverture Page Fan Nintendo WiiU France

Nintendo France possède pas moins de 8 pages fan officielles. Le parti pris est facilement compréhensible : à chaque produit sa page. Bien que des ponts sont naturellement effectués entre les différentes pages, le nombre de fans diffèrent d’un produit à un autre. A première vue, les franchises Nintendo n’ont pas  une côte de popularité grandiose sur les réseaux sociaux. Alors que la WiiU a été vendu a (seulement) 500 000 unités en France (source : gameblog.fr), la page fan concentre quelques 116K abonnés. Certes, on veut bien croire que les 500 000 possesseurs français de la WiiU ne sont pas tous sur Facebook, pour autant les « community managers » de la société doivent semble-t-il faire encore des efforts afin de générer plus d’engagement. Leur rôle se limitant malheureusement à diffuser du contenu (entre 1 et 3 posts hebdomadaires : une vidéo, une photo). Aucune interaction directe entre la société  et ses fans n’étant identifiée. En effet, lorsqu’un internaute pose une question sur la date de sortie d’un jeu, ce sont les fans eux-mêmes qui y répondent, sans confirmation du CM (ni même un petit like d’encouragement). Simple volonté afin d’impliquer directement les fans dans la communication ou défaillance des CM Nintendo ?

Un exemple ici avec la petite page de Splatoon regroupant 4000 fans :

Une question, une réponse
Une question, une réponse

Et puis, on observe sur la page La Nouvelle maison du style (un jeu girly où on peut créer des looks et gérer sa propre boutique, un truc dans le genre), une volonté de récompenser ses fans comme par exemple la publication du look de la semaine. Le/La gestionnaire de la page invite les joueurs à leur envoyer par message privé une capture d’écran de leur look préféré. Mais au final, le(la) gagnant(e) n’est même pas cité… Donc quel est l’intérêt d’impliquer ses fans si ce n’est pas pour, au final, le récompenser…? Bon, après, aux vues des « looks de la semaine » sélectionnés, on se dit qu’ils ne doivent pas recevoir beaucoup de photos (c’est la modeuse qui parle).

Lorsque l’on fouille un peu, dans les descriptions des pages, on trouve un lien permettant d’accéder à la plateforme de recrutement de la société. Recruter sur les réseaux sociaux : une bonne idée; encore faut-il qu’elle soit exploitée. Au final, il ne se passe pas grand chose sur Facebook. Nintendo France l’utilise comme une plateforme de diffusion média classique sans pour autant tirer les avantages qu’elle peut offrir.  Peut-être devrait-elle s’inspirer de la page officielle qui créée des posts entrainant de l’engagement en interpellant les fans et les incitant à commenter :Post_Facebook_Nintendo

Nintendo France sur Twitter

Sans surprise, le compte twitter de Nintendo France nous confirme que la société fait essentiellement du teasing quant à ses prochaines sorties, de la diffusion d’informations, de la promo, des petites astuces, des opérations shopping avec Jeudi #eShop (mais non régulières)… chaque tweet toujours accompagné d’un visuel :

 On ne comprend pas bien la stratégie, si tenter qu’il y en ai une… Mais on notera toutefois la transparence de la société d’afficher clairement le manque de réponse à ses abonnés : Description_Twitter_Nintendo Et effectivement, aucune mention, aucune réponse, quasiment aucun RT (2 RT trouvés sur les 4 derniers mois).  Soulignons toutefois leur pratique du newsjacking sur certains événements, comme ici avec l’éclipse du 20 Mars 2015 :


Alors que Nintendo France semble être sur Twitter pour être sur Twitter, dommage que ce réseau social ne soit pas utilisé à bon escient. Surtout qu’il y a matière à utiliser ce média en tant que plateforme de service après vente ou de conseils. Par exemple, un joueur rencontrant une difficulté dans un jeu pourrait poser une question directement sur compte Nintendo. Utopique me direz-vous…

On comprend que le caractère conversationnel de Twitter, qui fait la particularité du réseaux social, n’est absolument pas exploité.  Pour un compte suivi par plus de 64 000 abonnés, l’engagement  est faible. Dommage.

Nintendo France sur Youtube

A première vue, lorsque l’on parcourt la chaîne Youtube de Nintendo, on se dit « aller, vas-y que je fais ma promo en diffusant des bandes annonces de jeux ». Et bien la première vue ne trompe pas vraiment.

En plus, on constate que les commentaires sont désactivés sur la plupart des vidéos. La seule vidéo où les commentaires sont autorisés est celle des fans de Monster Hunter. En effet cette vidéo, pure produit de Nintendo France puisque ce sont des experts français qui ont la parole, est la seule où les commentaires sont libres. De plus cette licence possède une grosse base de fans, notamment dans l’hexagone.

On aimerait voir plus souvent ce type de vidéo. Les fans parlant aux fans directement sur le canal Nintendo France, voilà un point sur lequel Nintendo peut poursuivre. Car il y a tant à dire sur ses jeux et ses univers. On aimerait voir des débats sur le sort de Link dans « Majora’s mask » (est il au purgatoire?) par exemple, ou des fans dissertant sur Pokemon.

 

Dans son histoire, Nintendo a toujours fait en sorte de se démarquer de ses concurrents. Certes, il n’y a aucun lien conversationnel entre la société et ses fans sur les réseaux sociaux. Mais à travers sa propre plateforme sociale Miiverse, elle laisse la place à ses fans. Ainsi, non seulement elle est parfaitement à l’écoute de ce qu’il s’y dit, mais elle peut aussi contrôler cette parole. On a l’impression que Nintendo a une peur bleue des remarques négatives de Haters pro-Sega. On comprend leur besoin d’éviter les bad buzz avec la difficulté de la Wii U a trouvé son public.

On aime Nintendo depuis pratiquement notre naissance, c’est pourquoi nous sommes un peu critiques envers sa gestion des réseaux sociaux. La firme nous a habitué à un tel niveau qualitatif qu’on a envie de le retrouver dans sa communication 2.0 (enfin on parle en tant qu’agence de communication spécialisée dans le digital). Mais est-ce si grave? Non, car ce que l’on demande à Nintendo c’est de nous faire vivre des émotions à travers leurs jeux. Et là, ils restent encore les meilleurs à mon sens. Le prochain Zelda va à coup sûr être un autre chef-d’oeuvre à leur actif.

C’est simple, chez Mad Monkeys Consulting, on organise de te temps à autre des session retrogaming en ressortant les vieilles machines comme la N64 ou la Super Nintendo. Sur Bastia nous sommes imprenables à Golden Eye et Mario Kart.