Mauvais commentaires, avis négatifs, critiques injustifiées… une vraie hantise pour les commerçants à l’heure où Internet est la nouvelle place du marché où tout se dit et tout se sait. Les acteurs du tourisme sont largement représentés sur des sites comme Tripadvisor, Yelp, etc… Les clients ont de plus en plus l’habitude de laisser un avis ou un commentaire à la sortie d’un restaurant ou après une nuitée dans un hôtel. C’est quasiment entré dans les mœurs pour la nouvelle génération.
Il faut tout de même savoir que près de 88% des gens sont influencés par les avis online dans le cadre d’un achat. Une plateforme comme Tripadvisor s’impose comme la référence pour préparer ses vacances ou pour découvrir un nouveau restaurant. Avoir un bon classement et avoir de bonnes notes peut être une véritable plus-value pour votre établissement. Les bonnes critiques incitent les potentiels clients à venir faire un tour du coté de chez vous, ce qui est logique puisque nous sommes dans l’ère du bouche à oreille 2.0.
Bien que personne ne veuille recevoir des critiques négatives, malheureusement – et malgré toute votre bonne volonté – il y en aura inexorablement. Mais voici quelques conseils pour justement les gérer et ainsi stopper l’hémorragie.
Repondez de façon cordiale
Lire un commentaire négatif à propos de votre entreprise, de vos employés ou de vos produits ou services peut vous mettre dans une colère telle que vous pourrez répondre de façon injurieuse à cet internaute qui est – peut-être – de mauvaise fois. Quelques fois, les gens préfèrent pointer la petite bête et malheureusement on ne peut rien y faire. Sachez qu’une réponse injurieuse ou méprisante pourrait créer du tort à votre commerce. Il est important de répondre aux commentaires qu’ils soient négatifs mais aussi positifs pour la simple et bonne raison que les internautes les lisent, mais font aussi attention aux réponses.
Peu importe si le client a tort ou raison, il ne faut pas rejeter la faute entièrement sur lui (même si cela est particulièrement difficile). Ne traitez surtout pas le client de menteur par exemple, cela n’enclencherait qu’une sorte de réaction en chaîne. Le meilleur conseil à donner est de ne jamais répondre sous le coup de la colère ou d’un sentiment similaire. Il faut rester le plus professionnel possible et cordial (même si cela parait impossible). Et puis, un commentaire négatif, quel qu’il soit, est toujours l’occasion pour un professionnel de se remettre en question, et ainsi évoluer sans cesse. À vous par contre de dissocier le vrai du faux dans les avis.
Soyez bref
Le mieux est de rester assez bref. En effet, les réseaux sociaux mais aussi les sites comme Tripadvisor sont des espaces publics. Il faut rester simple pour ne pas engager la conversation avec le malotru qui a osé vous critiquer. Une réponse du genre : « nous sommes désolé, à l’avenir nous essaieront d’améliorer telle ou telle chose » suffit quelquefois amplement. Il ne faut donner plus de cartouches au client pour vous dégommer, même si la critique est injustifiée. Donnez le moins de détails possibles, pour ne pas engendrer d’autres questions qui quelquefois peuvent être embarrassantes.
N’oubliez pas que tout le monde lit vos réponses
C’est la première chose à penser lorsque vous voulez répondre à un commentaire. Tout le monde lit les commentaires et si par malheur vos réponses ne sont en adéquation avec l’image que vous voulez donner à votre établissement, cela peut avoir des conséquences sur son image. Les potentiels futurs clients auront, pour certains, lu les commentaires avant de se faire une idée de votre établissement.
Faites enlever les critiques diffamatoires
Il se peut qu’un jour un concurrent mal intentionné vous donne une mauvaise note. Sachez que vous pouvez demander à Tripadvisor d’enlever les critiques frauduleuses. Il suffit pour cela de signaler l’avis comme litigieux auprès du site. Par contre, si votre établissement est fautif d’une façon ou d’une autre, il est toujours préférable de répondre à la mauvaise critique.
Répondre aux avis négatifs est une chance de montrer aux clients que vous êtes à l’écoute. Cela prouve que vous faites le maximum pour contenter votre clientèle au lieu de la stigmatiser. Cela prouve aussi votre capacité à résoudre des problèmes et à désamorcer certaines situations. Car ne l’oubliez pas, tous les commentaires peuvent être vus. En effet, un établissement qui prend en compte les remarques de ses clients parait tout d’un coup plus sympathique.
N’oubliez pas de remercier les gens qui ont mis de bonnes critiques, cela les incitera d’autant plus à revenir. Vous souhaitez en savoir plus? Lisez nos conseils pour promouvoir votre restaurant sur les réseaux sociaux !
On entre en France dans une période de campagne électorale. En effet, l’échéance des élections départementales arrive à grand pas et les français vont devoir aller aux urnes en décembre prochain. Faire entendre sa voix quand on fait de la politique est essentiel et à l’heure d’aujourd’hui, inutile de dire que les réseaux sociaux ont une importance primordiale.
La plupart des candidats issus des grands partis ont une équipe de communicants à leur solde, tous rompus aux joutes 2.0. Néanmoins, certains autres candidats qui se présentent sous la bannière d’un parti plus modeste n’ont peut être pas toute cette logistique pour porter leur projet. Car un parti régionaliste a toute sa place dans ce genre d’élection, même si la lutte face aux poids lourds des partis majeurs peut s’avérer être un remake de David contre Goliath.
Voici quelques conseils pour bien figurer et maximiser ses chances d’être entendu sur les plateformes sociales, le véritable bouche à oreille d’aujourd’hui. Dans ce type d’élection, le terrain est surement plus important surtout dans certaines régions comme la Corse où la politique est importante. Les électeurs ont besoin de ce contact, mais tout bon orateur, et peu importe son charisme, ne peut en aucun cas négliger les principaux réseaux sociaux.
Transmettez un message clair
Comme souvent en politique, le message est ce qui importe le plus. Il faut que vous vous posiez ces questions:
De quoi voulez vous que les gens se souviennent?
Comment m’exprimer d’une façon pertinente pour toucher mon auditoire?
Qu’est ce que vous voulez que les gens fassent après?
Votre message doit être le plus simple possible dans le sens où tous le monde serait à même de comprendre.
Boostez vos posts avec des photos ou des vidéos
Un post agrémenté d’une photo ou d’une vidéo a plus de chance d’être vu. C’est simple, sur Twitter par exemple, ajouter une photo ou une vidéo permet d’avoir 35% de retweets en plus. La vidéo est le media le plus porteur sur Facebook. En effet, son algorithme les favorise clairement et la portée de votre publication s’en trouvera boostée. N’hésitez donc pas à les inclure dans votre stratégie social media.
Ne multipliez pas les plateformes
Quand on s’investit sur un réseau social, il faut le faire à fond, d’autant plus lorsque l’on est un personnage publique. Si vos moyens ne vous permettent pas d’être à 100% sur plusieurs plateformes concentrez vous sur les principales: Twitter et Facebook. Les autres plateformes sont intéressantes et peuvent toucher une autre niche mais si vous faites cela en dilettante les internautes le verront. Vous pourrez ainsi être taxé du type qui veux à tout prix faire jeune en étant sur Snapchat ou Instagram. Par contre, si vous avez le temps et les moyens, vous pourrez ajouter d’autres plateformes à votre guise. N’oubliez pas que certaines plateformes sont plus pertinentes que d’autres dans votre cas.
Soyez régulier
Les gens ont certaines exigences vis-à-vis de leur personnalité politique. Ils s’attendent à se que vous soyez régulier dans votre communication. Poster 20 tweets dans une journée puis disparaître pendant 2 semaines ne vous servira pas. D’une part parce que vous ne fidélisez pas votre électorat, d’autre part les messages seront peut être lus dans la journée mais comme il n’y a pas de récurrence (sans vouloir dire spam), les gens auront tout le loisir d’oublier vos formidables idées. De plus, en prenant l’exemple de Facebook, si vous postez plusieurs messages dans la même journée la portée s’en trouvera diluée, si bien que vous toucherez finalement peu de personnes. Et puis n’oubliez pas une chose : si vous communiquez uniquement lors de votre campagne électorale, les internautes (vos électeurs par extension) n’apprécieront pas.
Pensez au Live streaming
Chez Mad Monkeys nous faisons l’apologie de Periscope, l’application jumelée à Twitter, et de Facebook live. Ces applications permettent de diffuser en direct sur le net une vidéo prise avec votre mobile. Vos contacts Twitter seront mis au courant via une notification lorsque vous avez ouvert un stream. Elle peut servir à filmer et diffuser un meeting ou un discours. Un bain de foule ou une rencontre avec l’électorat est aussi envisageable. Vous pouvez aussi l’utiliser pour un débat avec les internautes, vous pourrez répondre en temps réel à leurs questions.
Conversez et étudiez les réactions
Le propre des réseaux sociaux est de connecter les gens entre eux. Les gens vont donc commenter vos propos, vont poser des questions, vont marquer leur désapprobation ou vont tout simplement être « méchants ». Essayez dans la mesure du possible, de répondre aux commentaires qui vous semblent constructifs. Répondez aussi aux personnes dont l’avis diffère. Il faut voir les réseaux sociaux comme un outils permettant de tester vos idées sur telle ou telle catégorie de personnes.
Une épée à double tranchant
Les réseaux sociaux en politique, comme dans les affaires, sont une épée à double tranchant. Un tweet inadapté peut avoir des conséquences inatendues sur votre image. Car ce sont souvent les « gaffes » qui deviennent virales et rarement les idées. Une présence active sur les réseaux sociaux est assurément bénéfique, mais vous devrez bien réfléchir à vos publications. Pour cela ne soyez pas seul, demandez l’avis sur vos publications avant de les poster. L’orthographe est importante, en règle générale la forme l’est également. Un bad buzz en politique ne peut qu’être mauvais contrairement à une marque (selon sa gestion cela va s’en dire). Le mot d’ordre pour vous éviter ce genre de déconvenue est la planification de vos interventions sur les réseaux sociaux. Vous serez alors maitre de votre communication et vous aurez le loisir de débattre et vérifier vos posts avec vos collaborateurs.
En politique, impossible de faire sans les Facebook et autres Twitter.
Avec la sortie dans un peu plus d’un mois du prochain film de Matt Damon (et par la même occasion de Ridley Scott) « Seul sur Mars », intéressons nous au contenu « viral » que nous gratifie les studios pour la promotion de leurs blockbusters. En effet, pour teaser et drainer ainsi le maximum de spectateurs dans les salles, les réseaux sociaux – et Internet plus généralement – sont des médias essentiels dans la réussite d’une campagne marketing. On se souvient (un peu…) du temps où la promotion de films ne se faisait qu’à la télévision (émissions de promo), la radio, les campagnes d’affichage et presse… Et pas grand chose d’autres finalement.
Au milieu des années 90, les studios s’intéressent à internet et commencent la création de sites éponymes pour leurs films. On peut citer le site Space Jam qui est encore en ligne par exemple (la suite est par ailleurs en route avec Lebron James). Aujourd’hui, le public est en permanence connecté et la mise en ligne de plusieurs bandes annonces successives ne suffisent plus à contenter les gens. C’est pour cela que les marketeurs créent du contenu exclusif à la plateforme internet et aux réseaux sociaux pour substenter les internautes en mal d’originalité. Une bonne campagne de Teasing peut avoir un énorme impact dans l’affluence en salle. Proposer du contenu en amont de la sortie du film, sans pour autant que ce soit une bande annonce, est en quelque sorte devenu une nécessité… et un classique.
Plusieurs types d’actions sont possibles pour promouvoir son film sur les réseaux sociaux et voici quelques exemples :
Seul sur Mars
Matt Damon seul sur Mars
En préambule, j’évoquais déjà le futur film de Ridley Scott, surement parce que le roman est vraiment bon mais aussi parce que les premières images sont plus que prometteuses et fidèles à son support littéraire. Pour résumer, c’est l’histoire de Mark Watney un astronaute qui se retrouve par accident abandonné sur Mars. Pour survivre seul sur Mars, il devra déployer des trésors d’ingéniosité tout en essayant de contacter la Terre qui le croit mort.
Après avoir mis en ligne des vidéos sous forme de documentaires présentant la mission « Ares » et les vrais-faux tests psychologiques, la Fox a publié une nouvelle vidéo pour ancrer un peu plus le film dans la réalité. Ils ont fait appel au célèbre (surtout aux Etats-Unis) astrophysicien Neil de Grass Tyson pour expliquer la mission et ses enjeux.
La campagne a pour but de présenter le voyage que s’apprêtent à faire Mark Watney et ses compagnons de route. En diffusant ce type de vidéo, la Fox capte l’attention de tous les fans de science-fiction et les curieux de la planète rouge. Le livre était assez réaliste et l’adaptation parait fidèle, tout cela se prête à un ancrage du film dans le monde réel. La stratégie de contenu du film fait donc la part belle au caractère « possible » de ce type de voyage.
Pitch Perfect (The hit girls)
Les filles du film « The Hit Girls »
« Pitch Perfect » ou « The Hit Girls » (en français…) est un film musical qui a eu un certain succès en salle aux USA. Sa suite a aussi été un grand succès. Cela parle de concours de chant « a capella ». Un sujet qui semble passioner les foules apparement. Pour promouvoir le premier film, les producteurs ont fait appel au chanteur Mike Tomkins qui possédait à l’époque quelques 1,5 millions d’abonnés. On a ici à faire au parfait exemple de collaboration entre un blogger influent et une « marque », en l’occurence le film « The Hit Girl ». La vidéo atteint parfaitement sa cible adolescente et jeune adulte.
En s’acoquinant avec Mike Tompkins, le studio était sûr de toucher la cible de son film. Pitch Perfect a pu être lancé grâce à sa notoriété, les fans du chanteur (ou de cette vidéo) ont surement constitué une partie des spectateurs. Voilà un exemple réussi d’une collaboration entre une célébrité d’Internet et une marque.
Ben Stiller pour la suite de Zoolander a procédé un peu de la même manière. Bien que le film ne sorte qu’en Février prochain, il a déjà commencé à teaser. Il s’est adjoint lors de la Fashion Week (car le film traite du milieu de la mode) les services du célèbre Viner Jérôme Jarre. Le personnage de mannequin décérébré joué par Ben Stiller s’empare du téléphone de Jérôme pour nous gratifier de son célèbre regard Blue Steel. Avec plus de 8,5 millions de followers, Jérôme Jarre possède une certaine audience, ce qui a permis à cette vidéo de faire le tour du monde.
L’ours en peluche trash imaginé par le père des Griffins nous a gratifié d’une suite cet été. Avant la sortie du premier épisode, Universal avait préparé le terrain en créant les comptes de Ted himself. Le succès fut au rendez-vous notamment grâce au ton impertinent de l’ourson sur Twitter. Grace à cette personnalité, les équipes marketing ont pu atteindre la cible des jeunes hommes dans la vingtaine. En effet, Ted commentait sur ses comptes Facebook et Twitter l’actualité avec sa grossièreté habituelle, si bien que la page officielle avait atteint les 8,5 millions de fan Facebook à la sortie du premier opus. Depuis, la communauté Facebook a atteint les 22 millions. On peut aussi noter le succès des Meme Ted. La stratégie est simple mais efficace: ancrer un personnage fictif dans le réel. En procédant ainsi, ils ont pu capitaliser sur la personnalité atypique et humoristique de leur personnage de fiction. Le public était donc déjà au courant du ton du film et du type d’humour, ce qui a certainement eu son importance lors de sa sortie en salle (et son succès).
Exemple de Meme Ted
Mettre en scène un personnage de fiction et l’ancrer dans la réalité fut une bonne solution en termes de marketing. L’équipe marketing de la série Archer a procédé de la même façon en créant des comptes Twitter fictifs pour les personnages principaux.
Carry le remake de 2013
Les producteurs ont parfaitement compris ce que leur audience voulait. En réalisant cette caméra cachée parfaitement exécutée, l’équipe marketing a réussi son coup auprès de sa cible pricnpale. En effet, la vidéo est devenue virale et a amassé à l’époque près de 2 millions de fans aux travers des différentes plateformes comme Youtube, Facebook, Vine, Snapchat, Twitter. Le bouche à oreille numérique a particulièrement bien fonctionné. Il n’y a pas de secret, c’est original et inventif.
Plusieurs options s’offrent aux équipes marketing pour promouvoir leur film. La création de contenu original est la clé du succès. Si le contenu est de qualité et aide le spectateur à se projeter dans le film le pari est réussi. L’originalité et l’exclusivité sont les maîtres mots et cela change des bandes annonces .
Roi des réseaux sociaux, Facebook reste la plateforme sociale la plus puissante au monde. Comme chaque entreprise, Facebook se doit d’évoluer pour continuer sa progression, sa croissance.
En effet, depuis un certain temps, Facebook a changé. Ce n’est plus l’eldorado de la promotion gratuite. La portée organique a drastiquement baissé ces dernières années et plus particuliermeent depuis un an. On peut même en venir à se demander si investir Facebook est aujourd’hui une perte de temps.
Et pourtant des marques arrivent encore à faire passer des messages sur cette plateforme malgré tous ces changements. Mais ceux qui réussissent à se démarquer sont ceux qui ont compris que Facebook n’était plus gratuit à l’heure de faire de la promotion. C’est devenue une plateforme « marketing » où les publicités payantes règnent en maître.
Il faut aussi dire que la pub a toujours fait partie du plan de monétisation de Zuckerberg. Facebook a mis en ligne sa première banderole publicitaire (ce qu’ils appelaient à l’époque des flyers) 2 mois après la mise en ligne de la plateforme.
La publicité sur Facebook est-elle utile?
Le postulat de départ est assez simple, il y a 1,39 milliards d’utilisateurs actifs sur Facebook. Avec une base aussi large, il serait bête de s’en priver. Mais attention car pas tous les marchés peuvent y voir un eldorado. Les sociétés faisant du B2C sont les plus appropriées pour faire de la publicité sur Facebook. En effet, les entreprises créent des comptes sociaux pour se rapprocher de leurs clients, de leurs fans. Cela sert à créer une communauté autour de la marque et non à créer un réseau professionnel. Ce n’est pas que la plateforme ne soit pas vraiment indiquée pour le B2B, mais il y a d’autres moyens de toucher la cible. Les réseaux sociaux professionnels comme Linkedin ou Viadeo sont plus pratiques, les campagnes Adwords ont aussi plus de chance d’être efficaces à court terme.
Pour bien se vendre, il ne faut pas que votre publicité fasse trop publicité. Les gens vont en général sur les réseaux sociaux et particulièrement Facebook pour se relaxer, le fil d’actualité ne doit pas faire office d’homme sandwich.
Contrairement à Google Adwords qui permet de cibler des requêtes (des intentions), les publications sponsorisées Facebook permettent de cibler des catégories de personnes selon leurs critères socio-démographiques. En effet le ciblage est extrêmement précis, les goûts, les hobbies, la situation familiale font partie des critères par exemple. Voici quelques exemples de cibles possibles avec le système de Facebook Ads: les couples vivant à distance, les fans coca-cola, les expatriés, les possesseurs d’iPhone avec connexion 4G.
C’est en clair, l’un des meilleurs moyens de toucher les gens durant leur utilisation régulière du réseau social. Autre point important, sur Facebook on peut décider précisemment la durée de l’annonce. On a aussi la possibilité de savoir exactement où elle sera diffusée (fil d’actualité ou sur le coté).
Le système d’annonce est simple et accessible. Peut être un peu trop… mais comme souvent, pour que votre campagne soit efficace et que vous ne gaspilliez pas d’argent, il faut d’abord tester votre méthode avec un petit budget. Avec cette petite campagne vous pourrez calculer le retour sur investissement. Car vous verrez que pour convertir une audience, il vous faudra être très précis dans votre ciblage.
Quel type de publication pour la sponsorisation?
Il n’y a pas vraiment de règle en la matière. Les meilleures pub Facebook sont celles qui ont un objectif précis. En effet les campagnes de notoriété sans un objectif précis à la suite ne sont finalement pas très utiles. Gagner des likes, c’est bien mais vendre ou collecter des information (du type adresse mail) c’est mieux. C’est pour cela que vos pubs avec des offres spécifiques (jeu concours, promotion, téléchargement….) devraient mener vers une page de destination spécifique à cette offre.
Un exemple d’offre menant vers une page de destination spécifique
Les annonces sont généralement des contenus censés êtres viraux comme des vidéos publicitaires. Les meilleurs exemples sont les publicités de « Old Spice » et leurs vidéos absurdes. Ces vidéos poussées par Facebook peuvent avoir un impact important en termes d’engagement.
Mais les annonces publicitaires peuvent être beaucoup plus classiques avec un visuel original portant une phrase d’accroche.
Facebook n’est plus gratuit
Dans l’inconscient collectif, soit la plupart des gens ne travaillant pas dans le social media, Facebook est encore synonyme de viralité. Les gens (par extension les clients) pensent encore faire « le buzz » (un gros entre guillemet) avec Facebook sans dépenser un sou. Ces mêmes personnes ne comprennent pas qu’une chose possible il y a 2 ou 3 ans ne l’est plus aujourd’hui. Surtout quand ils envient un concurrent s’étant mis sur les réseaux sociaux en ces temps bénis.
Maintenant, quand on investit Facebook pour une marque, il faut prévoir un budget publicité. Tout simplement. Les possibilités de ciblage sont assez énormes et il serait bête pour une société de ne pas en profiter. Mais encore une fois il faut prévoir un budget, sous peine de voir tous ses efforts sur la plateforme se transformer en échec retentissant.
Les autres réseaux sociaux ne sont pas en reste puisque toutes les autres plateformes ont mis en place ce système de sponsorisation : Twitter, Pinterest , Instagram, etc…
Concevoir une stratégie marketing efficace n’est pas quelque chose d’aisée. En effet, il faut étudier sa cible dans le sens où l’on se doit de connaitre les habitudes de consommation de celle-ci. La tâche peut s’avérer titanesque et chronophage lorsqu’on ne fait pas appel à des spécialistes. Voici quelques conseils à suivre pour vous aider dans cette chasse aux clients.
Connaître parfaitement vos actuels clients
Vous ne serez pas en mesure d’acquérir de nouveaux prospects si vous ne connaissez pas parfaitement votre base client existante. Questionnez vos clients sur leurs habitudes, faites des sondages pour avoir un profil complet de votre cible. L’idéal serait de savoir comment vous pouvez améliorer vos produits ou prestations pour tout simplement perfectionner votre offre. Ratissez le plus large possible pour avoir un panel des plus complets. De cette manière vous pourrez faire évoluer votre marque pour qu’elle réponde au mieux aux attentes de votre cible. Une fois que vous savez qui est votre public (où le trouver en ligne est un bon exemple), vous pourrez affiner votre stratégie.
Observer la concurrence
C’est le principe du benchmarking. En clair, voyez ce qui fonctionne chez vos concurrents mais aussi ce qui ne fonctionnent pas. Le tout n’est pas de copier bêtement le concurrent qui aurait le plus de succès mais de prendre chez chacun le meilleur. Par contre, observer de façon minutieuse la concurrence permet d’identifier les erreurs stratégiques à ne pas commettre.
Les réseaux sociaux
Quand on parle de présence sur les réseaux sociaux, on entend bien évidemment une présence active. En effet, avoir des comptes sur Facebook, Instagram ou Google + sans pour autant les alimenter avec du contenu adapté à votre cible ne sert strictement à rien. De plus faire uniquement la promotion de ses produits serait une erreur stratégique. En effet, en plus d’être vu comme du spam cela lassera indéniablement votre audience. Au lieu de cela, il serait plus intelligent d’offrir une expérience variée dans le sens où votre compte social ne serait pas un ersatz d’homme sandwich. Partagez des articles relevant de votre domaine d’expertise, postez des photos de votre lieu de travail ou de votre équipe sont autant de pistes à explorer. De plus il faut être réactif à chaque commentaire pour montrer que vous vous souciez de votre communauté.
Améliorer la relation client
Cela peut sembler normal mais il est important de garder un lien continu avec sa clientèle. Pour cela, il faut répondre à chaque email, commentaire, ou coup de téléphone. Le but est simple: prendre soin de sa clientèle. Et elle le rendra bien.
Établir une relation de confiance avec votre communauté
Avec toujours de nouveaux concurrents, il devient de plus en plus difficile de se démarquer et développer sa marque selon son envie. Pour obtenir la confiance que vous méritez, vous devez publier les avis des consommateurs. Il faut savoir que 88% des consommateurs font confiance aux commentaires en ligne, soit autant qu’aux recommandations personnelles. Il est donc primordial de publier les critiques. Vous pouvez aussi envoyer des échantillons de votre produit à des blogueurs de confiance.
Publier du contenu pertinent sur les blogs
Publier régulièrement sur votre blog va non seulement booster votre référencement naturel mais aussi permettre à vos clients de mieux vous connaitre. En leur exposant votre expertise, vous montrez votre sérieux et votre réputation n’en sortira que grandie.
Le contenu ne doit pas être de l’auto-promotion à outrance, bien au contraire, car comme pour les réseaux sociaux cela devrait lasser votre communauté. C’est une tache chronophage mais primordiale pour que votre business puisse fleurir sur le net. Car sans production de contenus, les moteurs de recherche et Google en particulier ne vous feront pas de cadeaux.
Les annonces payantes
Les programmes de Facebook et Google permettent un ciblage extrêmement précis de votre potentielle cible.
Alors que la plupart des publicités dites traditionnelles ne permettent pas de cibler vos potentiels futurs prospects, ces annonces payantes peuvent localiser les personnes qui sont les plus susceptibles d’avoir besoin de votre service. Ce ciblage est basé sur la localisation géographique, la démographie (notamment l’âge, le sexe, l’éducation et la relation état), les intérêts (ce qu’il a partagé ou aimé) et de l’activité de navigation.
Une newsletter adaptée
La newsletter est une corde importante dans l’arc du marketeur pour générer des prospects. Souvent, cela implique l’analyse de données démographiques des clients et de leur activité sur les réseaux sociaux, en mettant des annonces et des sondages en ligne cela vous permet de mettre à jour ces données d’année en année. En personnalisant au maximum par rapport à votre cible patiemment observée vous pourrez gagner de nouveaux clients.
Ce ne sont que des conseils somme tout assez généraux destinés aux débutant car une stratégie marketing est bien plus complexe que ces quelques points précis. Mais si vous n’avez pas le budget pour vous y consacrer à plein temps, ces quelques lignes peuvent vous aider.
Le référencement de vos vidéos Youtube est aussi important que celui de votre site internet. Et il y a aussi un rapport de cause à effet entre les deux. Donc il ne faut pas négliger cet aspect lorsque vous postez une vidéo promotionnelle , sous peine d’un cuisant échec en termes de vues.
Le format vidéo est un atout important pour appuyer une stratégie digitale. Mais malheureusement la qualité de la vidéo ne suffit pas (ou plus). Comme pour un site internet, il faut l’optimiser au maximum. C’est parfois pour cela que l’on voit des vidéos de mauvaise qualité faire des milliers de vues.
Plus de 100 heures de vidéo sont uploadées chaque minute selon Youtube. Le service « content ID » scanne plus de 250 ans de vidéos par jour pour « aider » (c’est le terme exact utilisé par Youtube) les titulaires de droits d’auteur. Mais surtout, il faut savoir que Youtube, appartenant à Google, est le deuxième plus gros moteur de recherche au monde. D’ailleurs, il y a un certain nombre de similitudes entre les deux algorithmes.
Ce n’est pas pour rien que certaines vidéos Youtube apparaissent dans les résultats de recherche Google.
Les vidéos dans la SERP
Comment faire apparaître une vidéo dans les résultats de recherche
Tout d’abord, il faut que la vidéos ait un rapport direct avec la recherche (ce qui parait logique non?). La popularité de la vidéo est aussi un facteur car plus la vidéo a été vue plus elle a de chance d’apparaître en bonne position lors d’une recherche au détriment d’autres vidéos pourtant plus en rapport avec votre demande. Si par exemple vous avez déjà liké des vidéos de l’éditeur, celles-ci risquent aussi de remonter en premier. En effet si vous avez un lien avec l’éditeur, l’algorithme le privilégiera (si vous êtes abonné à sa chaîne par exemple).
Mais ce n’est pas tout car l’algorithme Youtube est presque aussi complexe que celui de Google et il y a des petites techniques permettant d’améliorer le référencement d’une vidéo au même titre qu’un site web.
Conseils pour optimiser votre vidéo sur Youtube
Ajouter des liens dans la vidéo
Attention à ne pas en abuser, car une vidéo remplie de lien peut être mal perçue par le potentiel client. il aura l’impression de regarder une pub qui ne pense qu’à vendre à tout prix son produit. Par contre de façon parcimonieuse, vous pouvez ajouter les liens de vos autres vidéos (ayant un rapport avec ladite vidéo bien entendu).
Utiliser les sous-titres
Il y a une fonctionnalité qui permet de mettre des sous-titres pour une vidéo. En traduisant votre vidéo ou en retranscrivant les propos, vous augmentez la qualité de votre vidéo et cela donne aussi plus de texte à Youtube pour mieux catégoriser la vidéo.
Optimiser le nom du fichier uploadé
Par défaut, votre fichier vidéo a un nom qui ne sert pas vos intérets. En effet en donnant au fichier uploadé un nom contenant un mot clé comme commentallumerbarbecue.avi cela aidera les moteurs de recherche à la catégoriser
Optimiser le titre de la vidéo
Cela peut paraître naturel, un titre contribue à 80% de visionnage de la vidéo. Donc il faut qu’il soit engageant, clair et concis.
Créer une playlist de vidéos
Une playlist peut inciter les internautes à regarder toutes vos vidéos sur le sujet concerné. Un bon moyen pour conserver l’attention de l’internaute.
Optimiser vos descriptions
La description d’une vidéo est aussi très importante. Il faut que le texte descriptif ne soit en aucun cas bâclé. La description doit contenir des mots clés mais surtout, être claire sur le sujet traité. L’idéal serait aussi de publier des liens dans votre description.
Ce ne sont que des petits conseils qui peuvent booster le référencement de la vidéo. Mais n’oubliez pas que le contenu est bien le plus important. Surtout que la vidéo se doit d’être une belle vitrine pour votre société. Une vidéo de mauvaise qualité (dans tous les sens du terme) ne peut que vous desservir même si vous appliquez ces quelques conseils.
Le streaming est vraiment l’avenir du webmarketing. Nous avons déjà parlé (plusieurs fois d’ailleurs) de Twitch, de Periscope, de Merkat. Le cachet authenticité que procure une vidéo live est incomparable. Il n’y a rien de tel que le direct finalement. Pas de filtre, on est lancé sans filet et cela plait particulièrement aux internautes. Mais qu’en est-il de Snapchat et de sa partie Story?
La montée en puissance de Periscope peut-elle être une menace pour Snapchat et son mode story? Quels sont les véritables différences entre ces deux applications?
Sont-ils comparables?
Difficile finalement de comparer ces deux plateformes. D’un coté, nous avons Periscope, un nouvel entrant (aussi puissant soit-il). Et de l’autre, Snapchat qui possède déjà une grosse base d’utilisateurs (un réseau social majeur chez les jeunes). Periscope est spécialement crée pour retransmettre une session de streaming pure, ce qui signifie que quand vous allez sur Periscope, vous pouvez voir un événement en temps réel (en direct live sans montage). Snapchat, au contraire, permet de poster des sessions vidéos à propos d’un événement (Snapchat Story) qui ne sont pas nécessairement en direct.
Les gens utilisent Snapchat pour chatter ou envoyer des images (ou vidéos) à leurs « amis ». Periscope – même si lors de l’ouverture d’une session vos abonnés Twitter reçoivent une notification – propose de diffuser au plus grand nombre votre stream sans distinction. Mais la différence principale entre les deux pour la couverture d’événements est le nombre de points de vue. En effet, Snapchat multiplie les points de vue de chacun pour en faire un mini film tandis que Periscope ne donne que le point de vue de l’émetteur. Bien qu’on essaie de les opposer, ils n’ont pas les même spécificités. Seul le statut éphémère des posts peut être mis en perspective. Disons qu’ils seront amenés à être concurrents lors de la couverture d’événements. Et encore…
En définitive on ne peut pas comparer le live d’un Snap. Clairement…
Periscope est-il une menace pour Snapchat?
La vraie question est de savoir si Periscope (avec l’appui de Twitter) va manger des parts de marché à Snapchat. La réponse est NON !
Tout d’abord, Periscope et snapchat sont différents dans ce qu’ils proposent. Periscope est axé sur du Live streaming pur et dur, lorsque vous allez sur l’application, vous voyez un événement qui se passe en temps réel. Snapchat, par contre, fournit une expérience différente du même événement, les vidéos sont triées et les plus pertinentes sont diffusées dans Story (pas nécessairement en temps réel). En prenant la télévision comme une analogie, Periscope est une émission en direct, tandis que Snapchat est en léger différé.
De plus, Periscope et Snapchat ciblent des groupes différents de personnes. Periscope se concentre sur l’expérience de voir un événement qui se passe en ce moment même. Les concepteurs de Periscope veulent que vous percevez la chose comme si vous y étiez. Snapchat est cependant encore principalement une application de chat, d’interactions avec ses amis. Les gens vont toujours utiliser Snapchat pour parler à leurs amis ou envoyer des photos.
Pourquoi parler de mort pour Snapchat alors que Periscope peut vivre et croître sans pour autant rogner de façon irrémédiable sur les parts de marché du fantôme jaune.
Impossible finalement de comparer les deux applications. Elles sont aussi loin d’être de vrais concurrents même si on veut les opposer. Le mode Story de Snapchat est vaguement ressemblant dans son concept à Periscope, dans la couverture d’événements. Aucune des deux applications n’est meilleure que l’autre, elles ne servent tout simplement pas à la même chose.
L’été est synonyme de vacances, plage, mojito et aussi et surtout de festivals de musique ! Les Francofolies, Les Vieilles Charrues, Rock en Seine, Calvi On The Rock, le Hellfest… Il y en a pour tous les goûts : rock, électro, métal, variétoche, musiques du monde… et à toutes les sauces : à la plage, à la campagne, en montagne, à la citadelle, dans les arènes, au théâtre… De quoi satisfaire les connaisseurs, amateurs et les curieux avec des programmations musicales et des ambiances plus éclectiques les unes que les autres. Si pour certains vacanciers, cela reste une sortie culturelle estivale pour faire prendre l’air à leur grosse et leurs gosses, pour d’autres, il s’agit chaque année de rendez-vous immanquables. Au point, de scruter avec impatience le jour où le programme sera enfin dévoilé. Et désormais, c’est via les réseaux sociaux que les organisateurs font patienter les fans, distillent les informations et diffusent l’ambiance du festival pour le plus grand plaisir des spectateurs et.. des absents.
Alors, Il y a les « gros » festivals, ceux qui sont sur toutes les lèvres et auxquelles il faut être (et se montrer pour certains…), comme ceux cités précédemment. Et puis, il y a des festivals plus intimes, plus anonymes mais qui ne déméritent pas pour autant. De quoi s’intéresser de plus près à la stratégie social média des festivals de musique !
Festivals de musique d’été en chiffres
Une étude¹ réalisée par le Centre National de la chanson, des Variétés et du jazz (CNV), l’Irma (Centre d’Informations et de ressources pour les musiques actuelles et la Sacem, révèle que ce ne sont pas moins de 815 festivals de musique organisés à l’été 2014. Représentant plus de 50% des manifestations sur l’année !
Si les annonces de réduction, d’annulation, de report s’enchaînent d’années en années, les festivals de musique restent une richesse culturelle et une source de dynamisme économique pour les villes organisatrices. En effet, en 2014, c’est plus de 2,7 millions de festivaliers² qui se sont déplacés à la rencontre des artistes. Il est donc primordial d’assurer une communication sans faille avant, pendant et après un festival afin d’en faire sa promotion, et ainsi attirer de nouveaux spectateurs, mais également pour fidéliser les habitués. Et les festivals de musique d’été l’ont bien compris en assurant leur présence sur les principaux réseaux sociaux :
Les festivals de musique d’été sur les réseaux sociaux (Août 2015)
Qui a dit que le Métal n’était qu’une musique de sauvages aux cheveux longs? En attendant, c’est le Hellfest qui a la plus grosse (communauté) sur Facebook et Instagram. Qui plus est, avec un taux d’engagement 4 fois supérieur en moyenne par rapport aux autres festivals pour Facebook. Ce taux d’engagement peut notamment s’expliquer par la publication régulière de vidéos (correspondant à plus de 20% de leurs posts). Car, on le sait depuis un certain temps déjà, l’algorithme de Facebook favorise la portée des vidéos.
Pour autant, à l’heure où la vidéo est le média le plus regardé et le plus engageant , il est étrange que le Hellfest n’ait pas investie dans une chaîne Youtube, tout comme « Les Francofolies ». Plusieurs hypothèses se posent à nous quant à ce choix : 1) Les organisateurs souhaitent susciter un désir et dévoiler l’ambiance uniquement à travers des photos. 2) Une vague histoire de droit à l’image avec les artistes, les boites de production, et la SACEM ne permet pas de filmer et diffuser des extraits de concerts. 3) Ils ont préféré s’orienter vers DailyMotion. Et oui. Certains festivals ont leur propre webtv.
Du côté de twitter, « Rock en Seine » et « Les Francos » se démarquent largement en termes de followers (respectivement 100k et 85k abonnés). Alors que « Les Eurockéennes » semblent mettre le paquet sur Google + (et en sont récompensés à la vue de leurs nombre d’abonnés), le Hell Fest et le Main Square ont complétement délaissé la plateforme sociale au profit des plus « populaires ».
L’annonce de la programmation : à chacun son style
Il y a ceux qui annoncent leur programmation 6 mois à l’avance, comme le Main Square Festival. Un post correspond à un artiste, c’est sobre dans la description, tout en invitant les fans à réserver leurs places directement sur le site du festival.
Noël en Juillet
Rock en Seine qui tease afin de préparer les fans à l’annonce et en les invitant à rejoindre l’event :
Une façon de faire patienter les fans
Et puis, il y a les autres, comme les Francos qui annoncent la programmation deux mois avant. Mais là où les Francofolies se démarquent c’est que ce sont les artistes eux-mêmes qui s’annoncent en vidéo.
L’annonce du programme du festival en vidéo par les artistes
Une bonne façon de créer de la proximité entre les festivaliers et les artistes invités qui s’adressent directement à eux. Et également, de créer plus d’engagement sur la page fan!
Sinon, le Hell Fest qui, en toute simplicité, dévoile les têtes d’affiches de sa programmation par un changement de couverture. Simple, mais efficace. Sans chichis. Stay Metal.
Heaven to Cover pour le Hell Fest
Enfin, pour faire patienter encore un peu les spectateurs, certains festivals n’hésitent pas à montrer la préparation du terrain et de la scène.
La scène du Main Square Festival lors de son installation
Les internautes étant de plus en désireux de connaitre l’envers du décors, ne peuvent qu’être ravis par ce genre de publications… Preuve en est avec le nombre de fans qui likent le post !
La mise en avant des Artistes
Sans surprise – et en toute logique – le contenu diffusé sur les réseaux sociaux concerne en grande majorité la programmation de l’année à travers la promotion des artistes se produisant sur le festival.
Si les artistes ont de plus en plus intérêt à communiquer sur les réseaux sociaux afin de renforcer leurs liens avec leurs fans (voir nos conseils ici), les festivals de musique ont eux aussi tout intérêt à diffuser les clips et chansons des artistes venant se produire. Idéal pour satisfaire les fans de l’artiste en question, le top pour faire découvrir celui-ci aux autres.
Voir et écouter ce que nous réservent les festivals
Des festivals qui mettent en avant leur communauté de fans
Si les festivals de musique d’été mettent en avant leurs artistes, c’est bien les fans qui sont le plus souvent au centre des publications.
Alors que les looks des festivaliers de Coachella sont mis en vedette chaque année dans Vogue, et que Calvi On The Rocks a vu cette année des clones à tête de fleurs surgir d’on-ne-sait-où, c’est à se demander si certains festivaliers ne s’y rendent pas uniquement pour se pavaner… Bref, passons, je frôle le hors-sujet^^. Pour autant, c’est à travers ces mêmes festivaliers qu’on peut deviner l’ambiance d’un festival : plutôt fun, plutôt m’as-tu-vu (sic), plutôt décontracté, plutôt pointu, etc. C’est l’occasion de voir défiler les looks (et déguisements) les plus improbables :
Un look d’enfer pour le hell Fest
Et de glorifier les festivaliers les plus cools :
Innovations aux Eurockéennes : un point infos vivant
Ou tout simplement en retweetant ses abonnés :
@rockenseine bientôt rock en Seine, hâte d’y être. Ya 1 super programmation le 29 août.
Tandis que le CM des Eurockéennes met à l’honneur les festivaliers en leur proposant de se taguer, leur permettant de revivre le temps d’une photo l’ambiance de ces quelques jours en musique :
Le classique « Tag Yourself » : classique mais tellement sympa pour les fans
Les festivals de musique bichonnent leurs fans sur les réseaux sociaux en leur distillant des conseils bien avisés et très utiles. En publiant ce type de conseils, et par la même occasion des infos, les organisateurs montrent à quel point ils sont soucieux du bien-être de leurs fans :
Gilbert Montagné n’a qu’à bien se tenir (–> coup de soleil…)
Le Hell Fest fait encore mieux (et plus fort) en créant carrément une page dédiée à son Fan Club : le HELLFEST CULT regroupant à ce jour plus de 1700 fans :
Le HellFest est culte, et son fan club est bien là pour le démontrer
Et puis, c’est bien connu, les réseaux sociaux c’est le top pour remercier ses fans :
Pendant le festival, ça swingue sur les réseaux sociaux
Avant, pour connaitre l’ambiance d’un festival, écouter et regarder les artistes se produisant sur scène, il fallait tout simplement être sur place. Sinon, il fallait se contenter de la diffusion des concerts 10 mois plus tard sur une chaîne obscure du câble, si toutefois le dédit festival était filmé.
Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, on a la chance de pouvoir être imprégné de l’univers musical des festivals.
C’est par exemple le Festival des Eurockéennes de Belfort ou encore le Main Square, qui plusieurs fois par jour durant le festival, et en direct, proposent des photos des concerts du jour. Une façon de promouvoir les artistes et la programmation !
IAM au Main Square Festival : Ne te détourne pas de la main tendue vers toi
Pour le plus grand plaisir des absents (ou pas!), cette année, le Main Square a dépêché un chroniqueur allant à la rencontre des festivaliers et des artistes pour recueillir leurs impressions ! L’idée étant de faire découvrir aux socionautes l’envers du décors et l’ambiance du festival à travers des mini reportages vidéo :
Le Main Square en vidéo : Comme si on y étiez !!
Les live tweet ont la côte également : conférence de presse, interview des organisateurs, des bénévoles… Tout est fait au service des festivaliers !
Outres Periscope, le festival de la Rochelle proposé même de suivre des concerts en direct sur leur site internet. Une joie pour les amateurs de musique qui n’ont pas pu faire le déplacement. Et pour toujours plus de live Les Francos et les Eurocks ont fait le choix aussi d’utiliser Snapchat :
Du live et du snap pour les Eurockéennes de Belfort
La gestion des « ronchons » : Annulations et autres tergiversions
Quelque soit le secteur d’activité, une des missions du community manager est de gérer les détracteurs et les sollicitations des internautes sur les réseaux sociaux en cas de crise. Des festivals de musique d’une telle ampleur, réunissant des milliers de personnes, doivent malheureusement faire face à certaines déconvenues comme l’annulation à la dernière minute d’un artiste programmé, une programmation considérée comme décevante pour certains, un concert d’une piètre qualité due à un artiste venant juste prendre son chèque (si si ça arrive³), gérer les impatients…
Et les internautes – vous le savez chers confrères et consoeurs CM – peuvent souvent être très durs. Alors plusieurs solutions s’offrent au community manager sur le moment et selon la situation :
Ignorer les commentaires; ce qui n’est pas forcément la meilleure option
Masquer les commentaires (sans commentaire…)
Laissez les fans se répondre mutuellement selon la tournure de la conversation
Discussions entre fans sur la page de Rock en Seine
4. Répondre avec tact, classe et humour, tout en gardant son sang froid. Ce qui reste un exercice de haut vol. Mais qui n’en reste pas moins notre activité favorite…
La tête d’affiche des Eurockéennes 2015 : le CM
Les festivals de musique et le digital
Et puis au-delà de la communication « basique » sur les réseaux sociaux, les festivals de musique sont de plus en plus nombreux à se « digitaliser » à travers :
Les applications mobiles
Avec l’utilisation croissante des mobiles, les apps restent désormais la meilleure des solutions pour l’expérience en ligne des festivaliers. De plus, il n’est plus rare de trouver sur le lieu même des festivals des Points Wifi et des bornes pour rechercher son smartphone.
Un festival, une appli
Des systèmes de paiement électronique
Qui dit festival, dit : bière, bière et merchandising. Et pour se faire plaisir, il faut bien avoir un peu d’argent sur soi. Comme tout festivalier qui se respecte, l’idéal quand on va à un concert c’est d’y aller sans sac (un problème pour les filles). Et sans prendre le risque que les quelques deniers sagement rangés tombent de nos poches.
Certains festivals, associés à des startups spécialisées dans les paiements électroniques, proposent des systèmes de cartes électroniques. C’est le cas du Hell Fest et de la société PayinTech qui proposaient une carte de paiement sans contact « cashless » pour remplacer les non moins célèbres jetons pour payer ses bières. Et ils ont pensé à tout. Car en cas de perte ou de vol du « précieux », la carte est bloquée, recréée et de nouveau créditée.
Des bracelets connectés
Coachella (ainsi que SXSW et Tomorrowland) a inauguré en 2014 l’utilisation des bracelets connectés en substituts des cartes de crédit (plus d’erreurs d’encaissement, moins de circulation d’espèces) et de billets d’entrée !
Cette année, Rock En Seine et les Eurockéennes (et d’autres bien sur!) se sont associés à Spotify pour proposer aux festivaliers un bracelet connecté à leurs comptes Spotify. Ainsi, la playlist du festival est directement envoyée et chargée pour revivre les concerts. De plus, ce système permet d’accéder à du contenu inédit si le festivalier se rend au stand Spotify dédié. Une belle opération de Push Marketing!
Dans l’univers des bracelets connectés, de nombreuses applications sont désormais possibles : visualisation de l’activité de la foule comme au festival South by Southwest (où les danseurs les plus actifs gagnent des récompenses), leur consommation de boisson, leurs heures d’arrivée etc… tout un ensemble de data, qui si elles sont bien analysées, sont susceptibles d’aider les organisateurs à ajuster certaines actions (logistiques et marketing) pour les prochaines éditions.
Et après ?
Quand vient la fin d’un festival, ce sont remerciements et félicitations sur les réseaux sociaux en se disant « à l’année prochaine ». Mais comment faire pour conserver un tant soit peu d’engagement sur les plateformes sociales et garder le lien qui uni les festivaliers aux festivals?
Tout simplement, en poursuivant la publication de contenus (à une fréquence moindre) tout au long de l’année.
C’est par exemple, des photos souvenirs des concerts, des festivaliers. Des vidéos montrant des extraits de concerts. C’est aussi la diffusion d’informations concernant la sortie d’un album d’un artiste s’étant produit sur l’édition précédente.
Ou encore, la tenue d’un blog tout au long de l’année comme celui du HellFest qui propose des interviews des artistes ayant foulé la scène du festival le plus rock d’Europe (du Monde?!).
Si le point commun des festivals de musique reste leur lutte pour ne pas disparaître l’année suivante (et dont chaque spectateur doit, selon moi, se soucier), un autre point semble les unir : leur communication social media axée sur les artistes et les festivaliers, et démontrent à quel point la musique est puissante pour réunir les êtres.
Cette description et analyse de la stratégie social média des festivals de musique d’été sont loin d’être exhaustives. Déjà, nous n’avons pas pu citer tous les (supers) gros festivals existants (telles que les Vieilles Charues, Solidays, Garorocks, etc.); et puis chaque festival ayant son propre univers, il est probable que certains aspects de leur communication nous aient échappé. Alors si vous avez apprécié cet article ou si vous l’avez detesté, si vous souhaitez apporter votre point de vue : commentez et partagez ! 🙂
Les plateformes de streaming ont clairement le vent en poupe. Periscope fait beaucoup parler de lui depuis son rachat par Twitter, et les entreprises semblent s’y intéresser de plus en plus. Meerkat est également une alternative au live streaming. Le soutien de Bono pour cette application a aussi fait parlé. Néanmoins, on voit mal comment Meerkat pourra faire face, dans un avenir très proche, à la concurrence de Periscope étant donné que l’accès à Twitter lui est interdit. A moins que la startup soit rachetée par un « gros » du type Google (pour Youtube), Facebook ou Apple. Car la technologie de Meerkat reste intéressante. Dans un registre un peu différent de Periscope nous avons la plateforme Twitch.
Une partie de Hearthstone en direct
Créee par Justin Kan et Emmett Shaer, la plateforme Twitch est spécialisée dans le live-streaming de jeux-vidéo. Mais attention à ne pas la limiter seulement à cela. C’est la plateforme la plus prisée par les gamers. En clair, les gamers peuvent se filmer en train de jouer. Ils sont vus en direct par les autres internautes qui peuvent par même occasion laisser des commentaires en temps réel. En effet, ils seraient plus d’un million à avoir diffusé une vidéo. Il y aurait plus de 45 millions d’utilisateurs mensuels. Pour se donner un ordre d’idée, Twitch serait le quatrième consommateur de bande passante aux USA juste derrière Netflix ou Apple. Son ascension coïncide avec son rachat par Amazon l’année dernière. Twitch est populaire auprès des moins de 30 ans si bien qu’elle commence à être investie par les marques et autres marketeurs.
La génération Y comme principale cible
La génération Y désigne des personnes nées entre le début des années 80 et le début 2000. Ce sont les moins de 30 ans qui ont l’habitude des nouvelles technologies et maîtrisent parfaitement Internet et ses espaces. Cette catégorie de personne préfère participer activement dans leur mode de consommation que rester passif. Après avoir compris cela, la plateforme s’est adaptée pour convenir parfaitement à ce type de consommation. Pour atteindre cette cible prisée par les annonceurs, investir Twitch peut s’avérer payant.
Pas de censure, sans filtre
Cela peut paraître logique, pour autant il est important de le souligner : le contenu posté n’est pas filtré. Les vidéos étant en Live, il serait difficile d’en censurer le contenu, personne ne peut contrôler le direct. Contrairement à Youtube où des vidéos peuvent être refusées si elles ne répondent pas à certaines conditions. Alors que Youtube est dans le contrôle – toujours plus draconien – des vidéos postées, Twitch propose tout le contraire. En effet, les personnes qui streament ont le loisir de dire ce qu’ils veulent, de se montrer authentiques. Cela permet aussi une interaction maximale avec celui qui diffuse. Les jeunes de la génération Y sont à la recherche de ce genre d’expérience sans filtre et l’immédiateté, d’où sa popularité.
Interaction en temps réel
Le fort de Twitch vient bien entendu de sa possibilité d’interagir en temps réel avec l’auteur de la vidéo. Un dialogue permanent crée une proximité entre les interlocuteurs. Tout le monde est actif pendant la diffusion d’une vidéo. Les commentaires et les questions se font en temps réel contrairement à Youtube ou Facebook où l’on attend la fin du visionnage de la vidéo avant de mettre un commentaire. Lors de retransmission de e-sport, le spectateur peut vivre sa passion à fond. En tant que public, il peut directement encourager son favori etc… C’est comme être dans un stade mais face à un écran d’ordinateur.
Des marques déjà présentes sur Twitch
HBO a fait la promotion de la saison 2 de Silicon Valley. La série se prête d’ailleurs parfaitement à ce type d’événement car elle met en scène des personnes travaillant dans la Silicon Valley sur des projets ressemblant à Twitch. HBO a organisé un Q&A live avec l’équipe de la série, puis ils ont joué avec le directeur des Lives de Twitch, Jon Caranage, durant le stream. Pour faire connaitre la série aux spectateurs, ils ont également streamé le pilote de la série. C’est la première chaîne à diffuser une série sur la plateforme.
Old Spice a été des plus inventifs dans sa campagne de pub. Nous pouvions suivre les aventures d’un homme en pleine nature. Sauf que ce sont les internautes qui contrôlent ses faits et gestes grâce aux commentaires. Si bien que l’esprit absurde des publicités Old Spice reste présent. On peut voir cet homme commander une pizza en pleine forêt ou se battre avec un faux ours. Beaucoup de requêtes stupides ont été validées, le tout en temps réel. Cette sorte de chasse aux Pokemons grandeur nature est visible (en partie) sur leur site car l’aventure est depuis terminée.
L’aventure en Live de Old Spice
Est-ce un succès?
La « Old Spice Adventure » a clairement été un succès (un autre à mettre à leur actif). Il y a eu 2,5 millions de vues au total avec 1,4 millions de chatteurs. Une séance a réussi à accumuler 1900 différents commentaires. De plus, 57% des vues sont uniques soit à peu près 88 000 vues uniques par heure. Cette campagne a même fait augmenter le nombre de vues par mois sur la plateforme à 100 millions.
On peut penser que HBO a aussi réussi son coup dans le sens où les audiences de la série étaient bonnes. Elle a même été renouvelée pour une troisième saison assez rapidement même si elle passait juste après Game of Thrones. Avec un Leading de cette trempe, elle aurait peut être pu faire mieux en termes d’audience.
HBO et Old Spic ont été des pionniers. Ce sont deux campagnes à succès ce qui devrait favoriser l’arrivée de nouvelles marques. Et pourquoi pas d’autres concepts aussi innovants et funs que celui d’Old Spice. La concurrence entre plateforme de Streaming ne fait que commencer. Un nouveau terrain de jeu s’offre aux community managers !
Les marques surfant sur la notoriété d’une célébrité sont nombreuses. Quelques fois cela leur réussit. Mais parfois aussi, cela peut nuire à la carrière de l’acteur et ternir l’image de l’entreprise. En effet, les marques ne doivent pas se contenter d’embaucher un acteur ou une actrice sans travailler son message. Les pubs Nespresso fonctionnent parce qu’elles sont bien écrites avec la dose d’humour qu’il faut. Il faut dire aussi qu’avoir un Georges Clooney ou un Matt Damon aide beaucoup. Si le résultat parait cheap, peu importe si la star est mondialement connue, cela restera cheap et l’entreprise (et la star) peut vite être raillée sur les réseaux sociaux aujourd’hui. Je prend comme exemple Zinedine Zidane pour Generali (enfin c’est un peu subjectif mais la pub était bien pourrie). Et je n’ose imaginer les railleries déferlantes sur Twitter, si la pub du Jambon Madrange avec Véronique Genest AKA Julie Lescaut avait été diffusée à l’époque où nous vivons…
Avec l’avènement du marketing 2.0, les marques ne concentrent plus leurs efforts sur les pubs télévisées. Elles ont (enfin) compris (les malignes) qu’il fallait investir, avec la même force, Internet et par extension les réseaux sociaux. Si bien que certaines célébrités ont été castées pour représenter une marque aux travers de différentes vidéos ou opérations destinées à être essentiellement diffusées sur la toile.
Voici 3 exemples d’acteurs égéries de marques américaines pour des campagnes en ligne :
Jeff Goldblum
L’acteur, connu pour ses rôles dans « Jurassic Park », « la Mouche » ou encore « Independance Day », est un habitué des spots publicitaires. Bien qu’il ne tourne plus comme dans les années 90, il reste un acteur de référence et surtout une gueule du paysage audiovisuel.
Il est depuis Mars dernier l’image du site web Apartments.com. Comme son nom l’indique c’est le site numéro pour trouver un appartement partout dans le monde. Pour la refonte de son site, la firme a mis sur la table près de 100 millions de dollars en campagnes publicitaires. Jeff Goldblum incarne un dénommé Brad Bellflower, un magna de la Silicon Valley. L’acteur parodie Steve Job et consorts en jouant à fond la carte du visionnaire excentrique, incompris et totalement imbu de lui-même. Ce Brad Bellflower apparaît dans tous canaux connus comme la télévision, les campagnes d’affiches et les compagnes social media. Pour une entreprise comme Apartements.com, sa vitrine en ligne est très importante et ils ont donc bombardé les réseaux sociaux avec des vidéos courtes de Jeff Goldblum.
Apartments.com donne la possibilité à un heureux élu de gagner un loyer à vie. Pour cela, il faut écrire une critique de l’appartement dans lequel vous vivez. La vidéo promotionnelle est d’ailleurs hilarante avec toujours ce personnage de Brad Bellflower.
Hugh Jackman
Hugh Jackman aime le café
On ne présente plus Hugh « Wolverine » Jackman. L’acteur australien sera d’ailleurs à l’affiche cet été de « Pan » où il incarne Barbe-Noire. Grâce à Keurig, il fait la promotion du café de sa fondation dont les profits sont reversés pour lutter contre la pauvreté. Est-ce assez clair?
Keurig est une entreprise qui offre une large gamme de cafés de première qualité dans une variété de formats, ainsi que des systèmes d’infusion « une tasse » et de nombreux cafés, thés et autres boissons. Keurig est aussi reconnu en matière de développement durable grâce à ses programmes de soutien aux communautés locales et mondiales, ainsi que par ses initiatives pour la réduction de l’empreinte environnementale. La marque est méconnue en France car les machines n’y sont pas commercialisées (à part sur Amazon).
Hugh fait la promotion de sa Laughin Man Fondation à travers Keurig. En effet, Keurig commercialise son café issu d’Ethiopie. Comme il le dit très bien, « c’est du gagnant gagnant, vous buvez un super café et je reverse tous les profits aux œuvres de charité ».
Terry Crews
Terry Crews tout en muscles
Terry Crews ne jouit pas de la même notoriété que les deux précédents acteurs mais il commence à se faire une place au soleil. Avant d’être un acteur, il a joué en NFL durant 7 saisons. Son physique est d’ailleurs toujours assez impressionnant. Son premier grand rôle a été celui du père de Chris dans la série « Tout le monde déteste Chris ». Depuis on a pu le voir dans les Expendables mais aussi dans des comédies. Il est au casting de la saison 4 de Arrested Developement et fait partie du casting de la série Brookyn Nine-Nine avec Andy Sandberg. Malgré son physique de colosse, il possède un talent certain pour la comédie.
C’est pour cela qu’Old Spice, la marque de déodorants aux publicités complètement barrées en a fait son « égérie ». Il est devenu Muscle Man pour cette marque. Difficile d’expliquer avec des mots ces spots tous plus absurdes les uns des autres, mais disons que l’effet comique est bien là.
Ces trois acteurs ne sont que des exemples parmi tant d’autres. En France, on a pu voir que Mickael Youn alias « Fatal Bazooka » avait fait une web série pour la marque Axe Black. Dans le genre, c’était d’ailleurs assez réussi.
Pour les professionnels du web marketing, les réseaux sociaux ont ouverts les voies de la créativité sans pour autant qu’ils puissent se soucier des instances de censures de la télévision. En effet, on peut voir depuis quelques années déjà des publicités sur Youtube et autres médias sociaux bien plus funs qu’à la télévision. Et ça, pour notre plus grand bonheur…
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